EPISODE 16
LES NOUVEAUX INQUISITEURS

écrit par :
Aurélien Capel

mise en page :
Chucky Matheson

producteur éxécutif et mise en page :
Chucky Matheson

création générique :
Romain Le Borgne

AVEC PAR ORDRE ALPHABETIQUE :

Timothy Adams ....  Casey Mitchum
Shawn Batten ....  Sara Cummings
Sam Behrens ....  Gregory Richards
Sarah Buxton ....  Annie Douglas-Richards
Dean Cain ... Chase English
Christina Chambers ....  Maria Torres
Hank Cheyne ....  Ricardo Torres
Eddie Cibrian ....  Cole Deschanel
Lesley-Anne Down ....  Olivia Blake-Richards
David Gail ... Ross English
Priscilla Garita ....  Gabi Martinez
Jason George ....  Michael Bourne
Laura Harring ... Paula Stevens
Cristi Ellen Harris ....  Emily Davis
Kam Heskin ....  Caitlin Richards Deschanel
Sean Kanan ....  Jude Cavanaugh
Nick Kiriazis ....  Antonio Torres
Tracy Lindsey ... Tess Martin
David Matthiessen ... Leo Deschanel
Dan Montgomery Jr. ... Jeremy Allen
Kathleen Noone ....  Bette Katzenkazrahi
Clive Robertson ....  Ben Evans
Sherri Saum ....  Vanessa Hart Bourne
Randy Spelling ....  Sean Richards
Gordon Thomson  ....  A.J. Deschanel
Susan Ward  ....  Meg Cummings
Leigh-Taylor Young .... Elaine Stevens

ET AVEC :

Margarita Cordova ... Carmen Torres
Patrick Duffy ... John Bouleris
Kelly Hu ... Dr. Rae Chang
Perry King ... Monseigneur Sherwood
Christian Le Blanc ... Frère Milan
Barbara Mandrell ... Alex Mitchum
Ron Perlman ... Frère Jonas
Wayne Tippitt ... Stan
Joan Van Ark ... Elizabeth Bouleris

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SCENE 1 : chez les Bouleris

Olivia se trouve dans le hall d'entrée et donne son manteau à une domestique. Elle semble angoissée en apercevant la foule des invités qui se presse dans la salle de réception immense que les Bouleris ont aménagé pour leur gala de charité. Olivia hésite à entrer dans la salle. OLIVIA : Mon Dieu, mais qu'est-ce que je suis venue faire ici? J'entends déjà mes connaissances jaser et me plaindre pour mon ex-mari qui s'est révélé être un dangereux criminel. Et me railler en me voyant seule à nouveau. Olivia aperçoit Bette, qui se trouve parmi les invités et lui fait de grands signes. OLIVIA : Ouf, Bette est là, les gens me laisseront peut-être un peu tranquilles de peur qu'elle ne les remette à leur place. Olivia fait signe à Bette qu'elle arrive et entre dans la salle. Mais aussitôt un couple de cinquantenaires l'alpague. Il s'agit de John et Elizabeth Bouleris, le couple organisateur du gala. Ce sont de vieilles connaissances de Gregory. JOHN : Olivia, tu as pu te libérer, tu m'en vois ravi. ELIZABETH : Tu es splendide ma chérie. OLIVIA : Merci beaucoup. ( en pensée ) Mon Dieu, elle a pris au moins vingt kilos depuis l'an dernier cette grosse vache. (haut ) Et toi, toujours aussi lumineuse. ( en pensée ) La chirurgie esthétique a à nouveau fait merveille. ELIZABETH : C'est gentil. ( en pensée ) Seigneur, je ne savais pas que l'alcoolisme pouvait faire des ravages à ce point. JOHN : Fais comme chez toi, nous allons accueillir les nouveaux arrivants. OLIVIA ( en pensée ) : Ouf, j'ai échappé au pire. ELIZABETH : Mais je ne vois pas ton cavalier. Ne me dis pas que tu es venue seule. Olivia devient rouge de honte.

Gregory lit une revue mais ne semble pas parvenir à se concentrer.
GREGORY : Bon, je l'ai laissé mijoter assez longtemps, c'est le moment de rappeler ce cher petit trou du cul d'avocat.
Gregory prend son portable et compose un numéro.
GREGORY : Je vais enfin savoir si mon plan a réussi.
JEREMY ( à l'autre bout du fil ) : Allo?
GREGORY : Maître Allen, quel plaisir de vous reparler.
JEREMY ( sombre ) : Le plaisir n'est pas réciproque M. Richards.
GREGORY : Oh, vous m'en voulez de ne pas vous avoir rappelé plus tôt, c'est ça? J'en suis désolé, je voulais vous laisser le temps de bien réfléchir une dernière fois à ma proposition.
JEREMY : Je vois.
GREGORY : Alors, vous avez enfin pris une décision?
JEREMY ( soupirant ) : Vous avez gagné Richards, je viens de réserver un billet pour Los Angeles.

Antonio est toujours menotté au mur et inconscient, il vient d'être battu. Monseigneur Sherwood est debout face à lui aux côtés d'une dizaine de moines.
MGR. SHERWOOD : Nous allons le laisser croupir comme ça encore un bon moment. Et désormais, qu'on le prive de boisson et de nourriture. Ensuite, son esprit sera prêt, nous pourrons passer à la deuxième phase. Ce sera à votre
tour frère Milan.
Un des moines s'avance. Il a le regard perçant et sa folie semble décuplée par rapport à celle de tous les autres.
FRERE MILAN : Quand vous voulez Monseigneur.
Antonio est agité de soubresauts mais reste inconscient.
FRERE JONAS ( maugréant ) : C'est pas juste, c'est toujours lui qui garde les meilleurs morceaux.
MGR. SHERWOOD : Vous savez bien qu'aucun de nous n'a ses pouvoirs, Jonas.
FRERE MILAN : Je vais commencer, si vous pouviez me laisser seul.
FRERE JONAS : On peut pas observer pour une fois?
MGR. SHERWOOD : Surtout pas.
FRERE MILAN ( terrible ) : Vous ne pouvez pas rester, votre âme serait perdue. Ce que j'ai à faire requiert d'invoquer
les forces les plus sombres que les Ténèbres abritent. Le Mal mes frères, le Mal en personne sera présent. Le Mal pour chasser le Mal.

CASEY : Bon, c'est pas tout ça mais j'ai un cours dans une heure.
Il se lève.
RAE : Attends. Il faudra qu'on ait cette explication un jour ou l'autre alors autant s'en débarrasser maintenant.
Dis-moi en face que tu es vraiment fâché que je sois revenue à Sunset Beach.
Ils se regardent intensément quand la porte d'entrée s'ouvre sur Alex.
ALEX : Comment osez-vous vous repointer ici, Melle Chang? Vous ne pensez pas avoir déjà assez fait souffrir mon fils comme ça?

Paula retourne à la table où Carmen et Ricardo sont en train de discuter.
RICARDO : Mais qu'est-ce que peut donc bien risquer Antonio à l'abri dans son monastère? Ca n'a aucun sens.
CARMEN : Ne fais pas ta forte tête mon fils, et promets-moi que tu vas aller là-bas voir ce qui se passe.
Paula remarque que Ricardo commence à être inquiet lui aussi.
PAULA : Après tout, cela ne coûte rien d'aller jeter un oeil, au moins tu seras fixé Ricardo.
RICARDO ( regardant Paula puis Carmen ) : Bon, c'est d'accord.
CARMEN ( reconnaissante ) : Merci Ricardo. j'espère me tromper, tu le sais bien, mais je ressens si intensément cette impression qu'Antonio a besoin d'aide.
PAULA : Je t'accompagne Ricardo.
RICARDO : Ce n'est pas la peine de te déranger, je peux très bien y aller seul.
PAULA : On ne sait jamais ce qui peut arriver, mieux vaut être deux si ton frère s'est vraiment mis dans le pétrin.
CARMEN ( en pensée ) : Cette fille est vraiment bien, Ricardo n'aurait jamais dû la quitter.
RICARDO : A tout à l'heure maman, je pense que nous serons de retour d'ici une heure ou deux.
PAULA : Ne vous inquiétez pas Carmen, si Antonio a des ennuis, nous l'en sortirons.
CARMEN : Merci Paula, merci beaucoup. Que Dieu soit avec vous.
Paula et Ricardo sortent du café.
CARMEN : J'espère qu'il n'est pas trop tard. Pourquoi le destin s'acharne-t-il encore sur mes enfants, Seigneur?

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