EPISODE 18
UN VENT DE JALOUSIES

écrit par :
Aurélien Capel

mise en page :
Chucky Matheson

producteur éxécutif et mise en page :
Chucky Matheson

création générique :
Romain Le Borgne

AVEC PAR ORDRE ALPHABETIQUE :

Timothy Adams ....  Casey Mitchum
Shawn Batten ....  Sara Cummings
Sam Behrens ....  Gregory Richards
Sarah Buxton ....  Annie Douglas-Richards
Dean Cain ... Chase English
Christina Chambers ....  Maria Torres
Hank Cheyne ....  Ricardo Torres
Eddie Cibrian ....  Cole Deschanel
Lesley-Anne Down ....  Olivia Blake-Richards
David Gail ... Ross English
Priscilla Garita ....  Gabi Martinez
Jason George ....  Michael Bourne
Laura Harring ... Paula Stevens
Cristi Ellen Harris ....  Emily Davis
Kam Heskin ....  Caitlin Richards Deschanel
Sean Kanan ....  Jude Cavanaugh
Nick Kiriazis ....  Antonio Torres
Tracy Lindsey ... Tess Martin
David Matthiessen ... Leo Deschanel
Dan Montgomery Jr. ... Jeremy Allen
Kathleen Noone ....  Bette Katzenkazrahi
Clive Robertson ....  Ben Evans
Sherri Saum ....  Vanessa Hart Bourne
Randy Spelling ....  Sean Richards
Gordon Thomson  ....  A.J. Deschanel
Susan Ward  ....  Meg Cummings
Leigh-Taylor Young .... Elaine Stevens

ET AVEC :

David Andriole ... Officier Spencer
Camryn Grimes ... Lisa English
Andre Khabbazi ... Officier Ruiz
Perry King ... Monseigneur Sherwood
Christian Le Blanc ... Frère Milan
Chase Parker ... Benjy Evans
Ron Perlman ... Frère Jonas

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SCENE 1 : maison de Ben et Meg

Ben est dans le salon et prend sa mallette. Il est sur le point de partir quand Meg entre par la porte principale.
BEN : Bonsoir ma chérie.
MEG : Ah, que c'est bon de rentrer chez soi.
Ben la prend dans ses bras et l'embrasse.
BEN : Ta journée s'est bien passée?
MEG : Oui, le magasin n'a pas arrêté d'accueillir des clients jusqu'à la fermeture.
BEN : Tu dois être fatiguée.
MEG : Non, ça va. J'adore ce métier, être au contact des gens, les conseiller. Mais j'aime encore mieux m'occupper de mon petit mari une fois rentrée.
BEN : Tu sais que je ne dîne pas là ce soir.
MEG : Oui, je n'ai pas oublié.
BEN : L'audience est demain, donc nous devons tout mettre au point une dernière fois avec Maria. J'espère que ça ne
t'ennuie pas.
MEG : Tu sais bien que non. Et puis moi aussi j'ai des projets pour ce soir.
BEN : Ah, tant mieux, tu as raison de sortir, profiter de tes amis.
MEG : Non, en fait je reste ici. C'est moi qui reçois.
BEN : Ah, et qui sont tes invités? Casey et Sara?
MEG : Non.
BEN : Michael et Vanessa alors.
MEG ( riant ) Non plus. Ce que tu peux être curieux toi alors.
On sonne à la porte.
BEN : Ne te dérange pas, je vais ouvrir.
Il s'exécute et prend une mine déconfite quand il voit Terence entrer.
TERENCE : Bonsoir Ben. J'espère que je ne suis pas trop en avance pour le dîner.

Le soleil termine de se coucher, donnant une magnifique couleur pourpre au ciel. Maria, Ross, Benjy et Lisa sont assis sur des serviettes de plage, en maillots de bain, et admirent le coucher de soleil. Ils sont installés devant le QG des sauveteurs, dont Michael sort.
MICHAEL : Ca y est, je ferme boutique.
BENJY : Oh non, on ne peut pas rester encore un peu?
MARIA : Non Benjy, c'est l'heure de rentrer.
BENJY : C'est pas juste.
ROSS : Tu n'as pas envie de passer la soirée avec moi et Lisa?
BENJY : Oh oui, mais pourquoi maman ne vient pas avec nous?
MARIA : J'ai une réunion au travail ce soir mon ange, mais je te promets de vous rejoindre le plus vite possible.
LISA : Dis Benjy, t'es déjà allé sous la maison des sauveteurs?
BENJY : Non.
LISA : Je suis sûre que t'es même pas cap.
BENJY : Pff, n'importe quoi.
LISA : Moi j'ai pas peur, je suis pas une poule mouillée comme toi.
Elle commence à ramper sous le QG.
MICHAEL : Eh les enfants, arrêtez ça tout de suite.
Il rattrappe Lisa.
LISA : Aïe, tu me fais mal.
ROSS : Oh, vous pourriez les laisser jouer un peu, ça ne risque rien là-dessous.
MICHAEL : Si je leur interdis de le faire, c'est qu'il y a une bonne raison!
MARIA : Ca va Michael, du calme, il n'y a pas mort d'homme.
MICHAEL : Okay, okay. Mais je suis un peu pressé et je ne peux pas quitter mon poste tant qu'il y a des baigneurs.
ROSS : Pas de problème, on s'en va. Il fait déjà nuit en plus.
MARIA : Mais...où est Benjy?
LISA ( riant ) : Hi hi, lui a réussi à y aller sous le bâtiment.
MICHAEL : Oh non, c'est pas possible. Il faut le sortir de là tout de suite.
ROSS : Mais pourquoi vous vous mettez dans un état pareil à cause de cette fichue baraque?
MARIA ( criant ) : Benjy, on s'en va.
Mais ils entendent Benjy pousser un hurlement.
MARIA ( affolée ) : Seigneur, que se passe-t-il?
ROSS : Ne panique pas Maria, je vais le chercher, puisque Michael ne semble pas vouloir bouger le petit doigt.
Michael reste en effet impassible, comme s'il était étranger à ce qui se passe.
MARIA : Non c'est bon, le voici qui revient.
BENJY ( blême ) : Maman, j'ai peur.
ROSS : Tu t'es blessé, tu as mal quelque part?
Benjy fait non de la tête puis éclate en sanglots.
MARIA : Parle-moi mon chéri, que s'est-il passé?
BENJY ( refoulant ses larmes ) : Maman, il y a un monsieur qui est mort sous la cabane.

Armando et Elaine sont en train de s'expliquer.
ARMANDO : Mais en quoi mes frasques passées peuvent-elles te gêner puisque tu sembles me détester à ce point?
ELAINE ( pleurant ) : Parce que malgré tout ça, j'ai la conviction qu'il y a encore au fond de toi un peu de l'homme que j'ai aimé si passionnément...et que j'aime encore.
Bette arrive à ce moment-là et s'arr$ete net quand elle entend les paroles d'Elaine.
ARMANDO ( heureux de changer de sujet en apercevant Bette ) : Nous avons tous forcément changé depuis vingt ans, mais sache que Bette et moi resterons toujours tes amis.
ELAINE ( séchant ses larmes ) : Merci.
BETTE : Armando, n'oublie pas que nous dînons au Grenadine's ce soir. Il ne faut pas tarder si on ne veut pas perdre notre réservation.
ARMANDO : On peut peut-être remettre ça pour plus tard, je n'ai pas envie qu'Elaine reste seule en ce moment.
ELAINE : Oh non, ne vous gênez pas pour moi, je dois retourner au Shockwave de toute manière.
BETTE : Tu viens Armando?
ARMANDO : J'ai une idée, tu n'as qu'à venir dîner avec nous. Je suis sûr que tu peux trouver quelqu'un pour te remplacer aux fourneaux.
ELAINE : Je ne sais pas si c'est une bonne idée...
BETTE : Ne la force pas Armando.
ARMANDO : Je te jure que tu ne nous gênes pas Elaine. Et ça me ferait vraiment plaisir si tu acceptais.
ELAINE : Bon, c'est d'accord.
ARMANDO : Génial, tu nous rejoins pour huit heures et demi?
ELAINE : Entendu.
BETTE ( en pensée ) : Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais le pressentiment de ce qui allait se passer, depuis le
début. J'étais dans le vrai quand je craignais les retrouvailles de ces deux-là.

Frère Jonas est face à Antonio, celui-ci se tenant devant une grande fenêtre.
FRERE JONAS : Tu n'as pas le choix, c'est ou l'obéissance ou le saut de l'ange.
Antonio regarde une nouvelle fois dans le vide, puis Jonas qui s'avance avec son sourire diabolique.
ANTONIO : Je préfère encore la mort.
Jonas écarquille les yeux quand il voit Antonio sauter par la fenêtre. Celui-ci pousse un hurlement pendant sa chute,
puis plus aucun bruit après qu'il ait heurté le sol. Jonas se penche par la fenêtre et voit Antonio gisant au pied du
monastère.
FRERE JONAS : C'est pas vrai, je vais me faire enguirlander encore une fois. Il n'aurait pas pu aller mourir ailleurs celui-là?
Monseigneur Sherwood et Milan arrivent en courant.
MONSEIGNEUR SHERWOOD : Que s'est-il passé, nous avons entendu un grand cri!
FRERE MILAN : C'était le père Antonio?
FRERE JONAS : Je viens d'arriver, mais dès qu'il m'a vu, il a sauté par la fenêtre.
MGR. SHERWOOD : Oh non, pas ça! Il ne le méritait tout de même pas.
FRERE MILAN ( se penchant par la fenêtre ) : Mais qu'est-ce que tu racontes, il n'y a personne en bas.
FRERE JONAS : Ce n'est pas possible, puisque je vous ai dit que je l'ai vu plonger.
MGR. SHERWOOD : Personne n'aurait pu se remettre d'une telle chute.
FRERE MILAN : Apparemment si.
FRERE JONAS : Bon sang!
MGR. SHERWOOD ( furieux ) : Mais qu'est-ce que vous attendez? Allez, rattrappez-le. Il ne doit pas être loin, battez toute la forêt mais remmenez-le moi.
Jonas et Milan acquiesquent et partent.

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