EPISODE
18
UN
VENT DE JALOUSIES
écrit
par :
Aurélien
Capel
SCENE 14 : maison de Ben et Meg
Meg reste abasourdie après la tirade enflammée que Terence vient de lui déclamer. MEG : Je ne sais pas quoi vous dire, je ne m'attendais pas du tout à... TERENCE : Je veux juste vous poser une question, et si la réponse est négative, je promets de ne plus vous importuner. Partagez-vous les sentiments dont je viens de vous faire part? MEG ( troublée ) : C'est vrai que vous me faites penser à Tim, sans ses mauvais côtés, je vous l'ai déjà dit, mais cela ne signifie pas que... TERENCE ( s'approchant ) : Je ne vous aurais jamais fait part de ce que je ressens si je n'avais pas senti que vous étiez attirée par moi. Vous l'êtes n'est-ce pas? Meg ne répond rien et il la prend dans ses bras. MEG : Je ne sais quoi vous dire... TERENCE : Alors ne dites rien. Il l'embrasse tendrement et elle se laisse faire. MEG ( se ressaisissant au bout de quelques instants ) : Non, arrêtez, il ne faut pas. TERENCE : Je suis désolé, je... Mais il est interrompu par l'entrée de Ben, suivi de Maria, avec qui il est en pleine discussion. Meg s'éloigne rapidement de Terence, gênée, mais Ben ne les a pas vus. MARIA : Non Ben, je t'ai déjà dit que je voulais plus t'entendre parler de ce que tu penses de Ross. BEN : Maria, sois raisonnable, ce que j'ai à te dire sur lui est de la plus haute importance. MEG : Que se passe-t-il encore? TERENCE ( en pensée ) : Quelle poisse! MARIA : J'en ai marre que tu t'immisces dans ma vie amoureuse Ben, nous sommes divorcés maintenant, et tu as ta vie avec Meg. Je vais finir par croire que tu es jaloux de Ross si tu continues comme ça. MEG ( suffoquée ) : Pardon? |
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SCENE 15 : le Grenadine's
BETTE
: Tu plaiantes là Elaine?
ARMANDO
: Attends Bette, laisse-la parler.
ELAINE
: Je ne plaisante pas du tout. J'ai besoin de nouveaux défis dans
ma vie et prendre la direction du personnel d'un grand hôtel en serait
un qui me conviendrait tout à fait.
BETTE
: Voyons Elaine, tu n'as jamais vécu dans le monde des affaires
auparavant, ce n'est pas sérieux.
ARMANDO
: En tout cas moi, je suis partant. C'est une grande idée.
ELAINE
: Bon, je dois y aller, j'ai promis à Paula de prendre le café
avec elle. Viens me voir demain au Shockwave pour qu'on mette au point
nos projets.
BETTE
( en pensée ) : Non mais je rêve.
ARMANDO
: Entendu, à demain.
ELAINE
: Je sens qu'on fera une équipe formidable tous les deux pour créer
et animer cet ensemble hôtelier.
Elle
sort.
BETTE
: Tu es devenu complètement maboul ou quoi?
SCENE 16 : le Grenadine's
ARMANDO
: Pourquoi t'énerves-tu comme ça?
BETTE
: Tu as de la poix devant les yeux, ce n'est pas possible. Ne me dis pas
que tu n'as pas vu à quel petit jeu Elaine se livre.
ARMANDO
: Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.
BETTE
: Mais elle cherche à se rapprocher de toi, c'est évident.
ARMANDO
: Pff, n'importe quoi.
BETTE
: Ne fais pas l'imbécile avec moi. Elle est encore amoureuse de
toi je te dis, et si tu acceptes sa proposition de travailler ensemble,
elle se fera encore plus d'illusions sur une possibilité de renouer
avec toi. Et elle souffrira encore plus qu'au jour d'aujourd'hui. Ce n'est
pas ce que tu veux n'est-ce pas?
ARMANDO
: Non, bien entendu. Mais je t'assure que c'est toi qui te fais des films.
Si Elaine était encore amoureuse de
moi,
je crois bien que je serais le premier à m'en rendre compte.
BETTE
: Je suis sûr que tu t'en rends compte et que tu ne veux pas me le
dire. Peut-être parce qu'Elaine ne se fait
pas
autant de fausses idées que ça en pensant qu'il y a encore
une chance pour votre couple.
ARMANDO
: Que veux-tu dire par là?
BETTE
: Je me suis exprimée clairement il me semble. Peut-être que
tu n'oses pas m'avouer que tu ressens encore
quelque
chose pour elle.
ARMANDO
: Tu deviens vraiment ridicule, arrête un peu ton esclandre, tout
le monde nous regarde.
BETTE
( s'énervant ) : Et alors, qu'est-ce que j'en ai à fiche?
Je vois surtout que tu as encore trouvé le moyen d'esquiver mes
questions.
ARMANDO
: C'est bon, calme-toi. Peut-être qu'Elaine a encore quelques sentiments
pour moi, c'est vrai, mais je peux te jurer qu'ils ne sont pas réciproques.
C'est toi la femme que j'aime.
BETTE
( ravie ) : C'est vrai ce mensonge?
ARMANDO
: Bien sûr. Et arrête de me tourner en bourrique car tu le
sais très bien.
BETTE
: J'ai si peur qu'Elaine parvienne à ses fins et te récupère,
si tu savais. Je ne veux pas que notre histoire se termine par un échec,
j'en ai marre de ça. J'en ai marre que les hommes se moquent de
moi et me jettent après m'avoir utilisé, comme un vieux mouchoir.
ARMANDO
( se levant et la prenant dans ses bras ) : Je te jure que ça n'arrivera
pas avec moi, tu peux avoir confiance. J'ai pris des riques pour t'avoir,
j'ai remis en cause une histoire d'amour que je vivais depuis près
de deux ans. C'est bien une preuve de mon sérieux.
BETTE
: Je sais, excuse-moi. Mais promets-moi une chose.
ARMANDO
: Quoi?
BETTE
: Essaie de faire en sorte qu'Elaine change d'avis et ne s'immisce pas
dans tes projets immobiliers.
ARMANDO
: Promis, juré, craché. Et ne t'angoisse plus pour des choses
comme ça, d'accord?
BETTE
: Je ne demande que ça.
Ils
la serre dans ses bras.
ARMANDO
( en pensée ) : Je ne sais pas si Bette dit vrai pour Elaine, mais
ce n'est pas une raison pour laisser passer cette occasion inespérée
de récupérer le terrain du Shockwave.
SCENE 17 : hall du commissariat de Sunset Beach
Michael
est en train de batailler avec Ruiz et Spencer.
RUIZ
: Arrête Michael, puisqu'on te dit que tu n'as pas le droit de la
voir.
SPENCER
: Jude l'a placé en garde à vue, tu pourras la voir demain.
MICHAEL
: Quoi, elle va passer toute la nuit au poste?
RUIZ
: Peut-être pas, ça dépend de ce qu'elle va dire à
Jude.
SPENCER
: Allez, rentre chez toi.
MICHAEL
: Hors de question.
Jude
sort de la salle des interrogatoires.
JUDE
: Michael, que faites-vous encore là?
MICHAEL
: Laissez partir Vanessa, elle est encore sous le choc de ce qu'elle vient
d'apprendre. Elle a besoin de repos.
JUDE
: Un médecin l'a examinée et a autorisé sa garde à
vue Michael. Comprenez que nous ne pouvons pas la laisser
partir
après ce qu'elle vient de nous révéler.
MICHAEL
: Mais elle n'était pas dans son état normal, on dit n'importe
quoi quand on se retrouvé nez à nez avec le
cadavre
d'une personne qu'on connaissait bien.
JUDE
: C'est votre opinion, mais permettez que je me fasse la mienne.
MICHAEL
: Mais...
JUDE
: Inutile de discuter plus longtemps Michael. Je vous promets de faire
mon métier consciencieusement et de
relâcher
Vanessa après s'être expliquée.
Il
retourne dans la pièce où Vanessa est interrogée.
SCENE 18 : une salle du commissariat
Vanessa
se masse les tempes, à bout de nerfs.
VANESSA
: Il faut que j'assume les conséquences de mes actes.
Jude
entre.
JUDE
: Etes-vous prête à me parler Vanessa?
VANESSA
: Oui, je vais tout vous dire.
JUDE
: Vous connaissiez la victime n'est-ce pas?
VANESSA
: Tyus, le docteur Robinson, est, était plutôt, un de mes
amis les plus proches. Il m'a de nombreuses fois
aidée
par le passé, il a été témoin pour mon mariage.
Il était si...
Elle
fond en larmes.
VANESSA
: Excusez-moi, c'est trop dur.
JUDE
: Vanessa, plus vite vous me révèlerez ce que vous avez à
me dire, plus vite vous pourrez sortir d'ici.
VANESSA
: Et comment pourriez-vous me libérer, puisque je suis une meurtrière!
JUDE
: Il faut que vous vous calmiez. J'aviserai le moment venu, une fois que
j'aurai toutes les données de cette affaire entre les mains.
VANESSA
: D'accord, je sais que je peux compter sur vous. Tyus a changé
depuis mon mariage avec Michael. Il était amoureux de moi, et quand
il s'est rendu compte qu'il n'avait plus aucun espoir de me conquérir,
il est devenu
manipulateur.
Il a tenté de me monter contre Michael, qui ne pouvait plus le supporter,
et il a bien failli réussir. Jusqu'à ce soir dont je me souviendrai
toute ma vie : c'était avant-hier. Je rentrais chez moi par la plage
quand Tyus a surgi devant moi. J'ai tout de suite senti que ce n'était
pas le même homme auquele de forts sentiments d'amitié me
liait. Je ne saurais vous dire, il ya avait une lueur sauvage dans son
regard qui m'a tout de suite effrayé. Il m'a avoué être
à l'origine du comportement violent de Michael, qu'il avait délibérément
provoqué. Il a commencé à m'insulter quand j'ai repoussé
ses avances...et il s'est jeté sur moi en voulant m'arracher mes
vêtements.
Elle
a de plus en plus de mal à parler tandis que Jude parvient mal à
cacher son dégoût et sa compassion.
JUDE
: On peut faire une pause si vous voulez.
VANESSA
: Non, il faut que j'en finisse.
Elle
continue à parler tandis que la scène de sa tentative de
viol défile sur l'écran.
VANESSA
: J'ai essayé de m'enfuir en me laissant rouler sous le QG des sauveteurs,
mais il a attrappé ma jambe et m'a tiré sur le sable sur
de longs mètres. Il avait définitivement perdu la raison
et haletait comme un fauve. Mes yeux se sont fermés et ma paume
a senti le contact d'une grosse pierre. Mes doigts se sont refermés
sur celle-ci, je me suis retournée et lui ai asséné
de toutes mes forces un coup sur le crâne. Je n'étais plus
moi-même moi non plus, il m'avait réduite à l'état
de proie. J'agissais par instinct. Quand il s'est écroulé,
je n'ai pensé qu'à une chose : m'enfuir.
JUDE
: Vous n'avez pas à vous sentir coupable, c'était de la légitime
défense Vanessa. Vous n'aviez pas le choix.
VANESSA
: Si, j'aurais pu appeler les secours ou même la police.
JUDE
: Et quand il s'est rélevé, je suppose que le coup est parti
tout seul.
VANESSA
( agitée ) : Le coup?
JUDE
: Oui, le coup de revolver.
VANESSA
( stupéfaite ) : Tyus a été tué par balles?
Non, ce n'est pas possible, je n'ai pas pu le tuer de sang froid.
JUDE
: Ce n'est pas vous qui lui avez tiré dessus?
VANESSA
: Je n'en sais rien, je n'arrive pas à me souvenir de ce qui s'est
passé après l'avoir assommé. Mais je suis
certaine
que je n'avais pas de revolver sur moi, je suis contre les armes à
feu.
JUDE
( réfléchissant ) : Cette affaire est loin d'être aussi
simple que je ne le croyais après vous avoir entendue.
VANESSA
: Qu'allez-vous faire?
JUDE
: Mes hommes n'ont trouvé de pistolet ni chez vous, ni sur la plage.
Vous êtes libre pour le moment, mais je vous
conseille
de ne pas quitter la ville.
SCENE 19 : une cellule du monastère
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Milan
entre. Il transporte le corps d'Antonio avec Jonas. Monseigneur Sherwood
les suit et referme la porte.
FRERE JONAS : Tu es sûr qu'il n'est pas mort, Milan? MGR. SHERWOOD : Qu'avez-vous utilisé exactement? FRERE MILAN : Ne vous inquiétez pas, j'ai chargé le fusil avec des flèches tranquillisantes, celles qu'on utilise dans les zoos pour endormir les éléphants. FRERE JONAS : On dirait qu'il est mort pourtant. MGR. SHERWOOD : Vous êtes sûr de n'avoir pas trop forcé la dose? FRERE MILAN : Je sais ce que je fais. Il ne devrait pas tarder à se réveiller d'ailleurs. FRERE JONAS : Exact, il comence à bouger. Antonio fait quelques mouvements et ouvre les yeux avec difficulté. ANTONIO ( les apercevant ) : Oh non. Il essaie de bouger mais il est tout engourdi. MGR. SHERWOOD : Vous ne pouvez plus vous échapper Antonio, ça ne sert à rien d'essayer. FRERE MILAN : Vous êtes coriace mon père, je vous félicite de vos exploits, mais malheureusement pour vous votre héroïsme ne vous aura pas servi à grand chose. FRERE JONAS : On peut le torturer encore un peu Monseigneur? ANTONIO : Non, pitié. MGR. SHERWOOD : Jonas, je t'ai déjà dit que torturer par plaisir était un péché. Nous ne continuerons que si Frère Milan l'estime nécessaire. FRERE MILAN : Non, ça ira, nous pouvons reprendre où nous en étions. FRERE JONAS : Zut. ANTONIO : Pourquoi faites-vous tout ça? MGR. SHERWOOD : Pour votre bien Antonio. Nous tenons à vous, mais il faut savoir réparer ses erreurs. Notre Sainte mère l'Eglise vous donne cette chance par notre intercession. FRERE MILAN : Il faut que vous me laissiez seul avec lui à présent. Jonas et Monseigneur Sherwood s'éclipsent. ANTONIO : Qu'allez-vous me faire? FRERE MILAN ( l'hypnotisant ) : Regarde-moi Antonio. ANTONIO ( détournant le regard ) : Non... FRERE MILAN ( le giflant ) : Obéis un peu. Milan lui maintient la tête avec ses mains pour le forcer à le regarder. FRERE MILAN : Tes paupières sont lourdes. Tu te sens bien. Tu n'entends plus que le son de ma voix. Je suis l'unique source de salut pour toi. Tu écoutes ma voix comme un esclave écoute celle de son maître. Antonio est complètement hypnotisé et à la merci de Milan. FRERE MILAN : Maintenant, écoute bien ce que je vais te dire. ANTONIO : Hmm. FRERE MILAN : Gabriella Martines est une fille de Lucifer dont il faut débarrasser l'humanité. Gabriella Martines est une fille de Lucifer dont il faut débarrasser l'humanité. Répète après moi. ANTONIO ( comme un robot ) : Gabriella Martines est une fille de Lucifer dont il faut débarrasser l'humanité. Gabriella Martines est une... |
SCENE 20 : une agence de location de voiture
Un
jeune homme est en train de faire des saisies informatiques derrière
son bureau quand Elaine entre dans l'agence.
LE
CAISSIER : Bonsoir, que puis-je pour vous?
ELAINE
: Bonsoir, j'aimerais louer une voiture pour la journée de demain
s'il vous plaît.
LE
CAISSIER : Seulement pour une journée?
ELAINE
: En fait non, je préfèrerais avoir un véhicule dès
ce soir, afin que je vous le ramène demain en fin de matinée.
C'est possible?
LE
CAISSIER : Tout à fait. Ca doit être urgent ce que vous avez
à faire ma petite dame.
ELAINE
: Oui, plutôt. C'est quelque chose que j'aurais dû faire depuis
déjà bien longtemps.
Son
regard se perd dans le vide, comme si elle revivait un instant douloureux
de son passé.
SCENE 21 : maison de Ben et Meg
BEN
: Tu racontes vraiment n'importe quoi Maria.
TERENCE
( en pensée ) : Je ferais peut-être mieux de m'éclipser.
MEG
: Qu'est-ce que c'est encore que ces histoires Maria? Tu ne peux pas un
peu nous laisser tranquilles Ben et moi, que nous puissions vivre notre
vie?
MARIA
( suffoquée ) : Meg, je t'aime bien, mais quelquefois je me demande
vraiment si tu as des yeux et un cerveau pour
regarder
et comprendre ce qui se passe autour de toi. Je ne demande pas mieux que
Ben et toi nagiez dans le bonheur, et
je
crois avoir tout fait pour le voir le moins souvent possible afin que vous
profitiez l'un de l'autre.
MEG
: Bien sûr, et c'est pour ça que tu t'es faite embaucher à
la Liberty Corporation et que tu passes en plus toutes tes soirées
avec lui.
MARIA
: Tu es vraiment de mauvaise foi, ça me déçoit beaucoup.
Tu sais bien que je n'y suis pour rien et que c'est à cause de Tess
et du fichu procès qu'elle nous colle sur le dos.
BEN
: Arrêtez un peu de vous disputer, ça ne mènera à
rien.
MEG
: Oui, tu as raison Ben. Maria, je suis vraiment désolée,
je ne pensais pas ce que j'ai dit.
MARIA
( s'énervant ) : Et c'est bien dommage. Mais quand donc
t'émanciperas-tu
de Ben? Tu réponds amen à tout ce qu'il te dit. Je suis désolée
si je te parais un peu brusque, mais c'est quelque chose dont je me suis
rendue compte depuis que je suis célibataire. Il ne faut pas faire
en sorte que sa vie ne dépende que d'une seule personne, ton mari
en l'occurrence, sinon tu risques un jour de tomber de très haut.
BEN
: Maria, on se passera de tes conseils si tu veux bien.
MEG
: Non, laisse-la parler.
MARIA
: Je suis ton amie Meg, tu le sais, et il faut que tu saches que s'il y
a quelqu'un qui ne laisse pas vivre en paix son ex-conjoint dans cette
pièce, ce n'est pas moi mais Ben.
TERENCE
( en pensée ) : Ca commence à devenir vraiment intéressant.
BEN
: Maria, tu racontes n'importe quoi.
MARIA
: On verra ce qu'en pense Meg si tu veux bien.
MEG
: Vas-y Maria, je t'écoute.
MARIA
: Ben prend un malin plaisir à vouloir me séparer de Ross,
voilà ce qui se passe. Je l'ai même surpris ce soir en train
de comploter avec Chase, le cousin de Ross, pour parvenir à ses
fins. Comprends alors que je me pose des questions sur une éventuelle
jalousie de Ben à l'égard de mon petit ami actuel.
BEN
: Ce n'est pas ça du tout...
MEG
( éclatant en sanglots ) : Je ne comprends plus rien Ben, pourquoi
m'as-tu choisie et demandé en mariage si tu
ressens
encore quelque chose pour Maria?
BEN
: Meg, je vais tout t'expliquer.
MEG
: Non, laisse-moi tranquille.
Elle
monte les escaliers à toute vitesse, tandis que Terence s'éclipse
discrètement.
BEN
: Tu es contente de toi Maria?
MARIA
: C'est toi qui a cherché je te signale.
BEN
: Mais qu'est-ce que j'ai cherché à la fin? Tu crois que
je suis jaloux de Ross? Mais Ross est un dangereux individu ma chère.
Il a été accusé du meurtre de sa femme, la mère
de Lisa, et relaxé au bénéfice du doute, voilà
ce que je cherchais à te dire.
Maria
reste figée et muette après cette révélation.
SCENE 22 : devant chez Ben et Meg
Terence
vient de sortir de la maison.
TERENCE
: Je n'en demandais pas tant. Si après tout ça Meg ne tombe
pas dans mes bras, je veux bien être pendu.
FIN DE L'EPISODE
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