EPISODE
20
HISTOIRES
DE FAMILLE
écrit
par :
Aurélien
Capel
mise
en page :
Chucky
Matheson
producteur
éxécutif et mise en page :
Chucky
Matheson
création
générique :
Romain
Le Borgne
AVEC PAR ORDRE ALPHABETIQUE :
Timothy
Adams .... Casey Mitchum
Shawn
Batten .... Sara Cummings
Sam
Behrens .... Gregory Richards
Sarah
Buxton .... Annie Douglas-Richards
Dean
Cain ... Chase English
Christina
Chambers .... Maria Torres
Hank
Cheyne .... Ricardo Torres
Eddie
Cibrian .... Cole Deschanel
Lesley-Anne
Down .... Olivia Blake-Richards
David
Gail ... Ross English
Priscilla
Garita .... Gabi Martinez
Jason
George .... Michael Bourne
Laura
Harring ... Paula Stevens
Cristi
Ellen Harris .... Emily Davis
Kam
Heskin .... Caitlin Richards Deschanel
Sean
Kanan .... Jude Cavanaugh
Nick
Kiriazis .... Antonio Torres
Tracy
Lindsey ... Tess Martin
David
Matthiessen ... Leo Deschanel
Dan
Montgomery Jr. ... Jeremy Allen
Kathleen
Noone .... Bette Katzenkazrahi
Clive
Robertson .... Ben Evans
Sherri
Saum .... Vanessa Hart Bourne
Randy
Spelling .... Sean Richards
Gordon
Thomson .... A.J. Deschanel
Susan
Ward .... Meg Cummings
Leigh-Taylor
Young .... Elaine Stevens
ET AVEC :
Kelly
Hu...Rae Chang
Barbara
Mandrell...Alex Mitchum
Eddie
Mills...Brian
Josh
Taylor...Stanley Mitchum
Wayne
Tippit...Stan
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SCENE 1 : prison de Sunset Beach, cellule de Gregory
Gregory
est plongé dans la lecture du Prince de Machiavel quand arrive Stan,
son geôlier.
GREGORY
: Ah, mon nouvel avocat est enfin arrivé ?
STAN
: Non Monsieur Richards, désolé, mais vous avez effectivement
de la visite.
GREGORY
:Qui est-ce cette fois-ci ? Annie, Jude ?
STAN
:Non, il s’agit de Madame Mitchum, votre journaleuse. Et elle semble furieuse.
GREGORY
:Aïe, je crois deviner pourquoi. Mais c’est bon, laissez-la venir.
STAN
:Comme vous voulez, c’est vous le patron, patron.
Stan
s’éloigne quelques instants et revient accompagné d’Alex.
ALEX
:Bonjour Gregory.
Stan
s’en va.
GREGORY
:Comment vas-tu ?
ALEX
:Oh c’est bon, arrête de me prendre pour une idiote. Tu sais pertinemment
ce qui m’amène ici.
GREGORY
:Pourquoi t’emportes-tu, aurais-je fait quelque chose de mal ?
ALEX
:Comme d’habitude. Je croyais que nous étions amis, et je me rends
compte que j’ai été manipulée, comme tout le reste
de ton entourage. Mais je te préviens, je refuse d’être ton
pantin. Je ne marche plus Gregory, et je te préviens que ma lettre
de démission sera sur le bureau de Charles Lakin dès demain
matin.
SCENE 2 : Surf Central
Casey
et Rae viennent de terminer leur déjeuner et débarrassent
la table.
CASEY
:Ton riz cantonnais était vraiment excellent. Un pur délice.
RAE(souriant)
:C’est un peu une spécialité, dans le pays d’où je
viens.
CASEY
:Tu as le temps de prendre un café ou tu vas être vraiment
en retard ?
RAE(regardant
sa montre et en pensée) :Je dois prendre mon service dans une demi-heure,
mais qu’est-ce qu’un petit retard comparé à quelques instants
avec Casey ?(à haute voix)C’est bon, j’ai encore du temps devant
moi.
CASEY
:Super, repose-toi, je m’occupe de tout.
Il
va dans la cuisine.
RAE
: J’ai vraiment finement joué en venant m’installer directement
avec Casey, même si sa cruchasse de copine est toujours là
pour espionner. Mais je me suis arrangée pour lui concocter un emploi
du temps exécrable, histoire de passer un peu de temps seule avec
mon cher Casey. Et si dans les prochains jours il n’est pas à moi,
je passerai à la vitesse supérieure.
Elle
prend ses aises sur le canapé et en profite pour déboutonner
le haut de son chemisier, histoire de mettre son décolleté
irréprochable en valeur.
RAE
:Qui sait, il me sautera peut-être dessus dès cette après-midi
!
Mais
le carillon de l’entrée résonne, mettant ainsi fin aux doux
projets de la belle Rae.
RAE
:C’est pas vrai, j’espère que ce n’est pas l’autre blondasse qui
a oublié ses clés.
Elle
va ouvrir et se retrouve face à face avec Stanley Mitchum, le père
de Casey.
RAE
:Oui, que puis-je pour vous ?
STANLEY
:J’aurais souhaité parler à Casey Mitchum.
RAE
:Et vous êtes qui ?
STANLEY
:Je suis son père.
RAE
(devenant toute rouge) :Oh, excusez-moi, je croyais que c’était
encore un de ces représentants de commerce qui viennent vous importuner
à n’importe quelle heure de la journée.
STANLEY
:Je tombe à un mauvais moment peut-être.
RAE(se
reprenant) :Non, pas du tout. Entrez je vous en prie.
STANLEY(entrant
et regardant autour de lui) :C’est charmant ici.
RAE
:N’est-ce pas ? C’est Casey et moi qui avons acheté cette maison
et l’avons entièrement retapée il y a quatre ans maintenant.
STANLEY
:En tout cas, mon fils a très bon goût, vous êtes ravissante
mademoiselle…
RAE
:Chang, Rae Chang, mais votre fils et moi ne sommes pas…
CASEY(arrivant
avec les cafés) :Papa ?Mais qu’est-ce que tu fabriques ici !
SCENE 3 :le Grenadine’s, chambre de Jeremy
Gabi
et Jeremy sont assis côte à côte sur le grand lit au
centre de la suite nuptiale et sont en pleine discussion.
JEREMY
:Je ne vous juge pas Gabi, je suis bien placé pour savoir ce qu’on
est capable de faire par amour.Mais je ne vois pas quel rapport a toute
cette histoire avec Gregory Richards.
GABI
: J’y viens, vous saurez tout dans quelques minutes, et j’espère
que vous saurez capable de comprendre.
JEREMY
:Je vous écoute.
GABI
:Le lendemain de l’incarcération de Gregory pour le meurtre de Francesca
Vargas, je recevais un coup de téléphone, alors que je m’apprêtais
à quitter Sunset Beach. C’était Gregory, qui souhaitais me
parler de toute urgence. Je me suis donc rendue à la prison du comté,
poussée par la curiosité.
Gabi
a un flashback de son entrevue avec Gregory devant la cellule de celui-ci.
GREGORY
:Ah, mademoiselle Martinez, je suis ravi que vous ayez pu vous libérer.
Je sais que vous vivez des moments difficiles, et croyez en ma compassion.
GABI
:Si je peux me permettre M. Richards, pas aussi difficiles que les vôtres,
mais il est vrai que nos erreurs respectives ne sont pas du même
degré.
GREGORY
:Vous pensez vraiment que j’ai commis une erreur en délivrant ce
monde de l’odieuse présence de Francesca Vargas. C’est intéressant.
GABI
:J’aimerais que vous alliez droit au but, j’ai un avion à prendre
dans quelques heures.
GREGORY
:Effectivement, c’est moi-même qui ai procédé aux réservations,
par avocat interposé bien entendu.
GABI
:De quoi parlez-vous ?
GREGORY
:Vous embarquez tout à l’heure pour Seattle très chère.
GABI
:Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?Je ne pars pas du tout pour Seattle
mais pour…et puis je ne vois pas en quoi cela vous regarde après
tout.
GREGORY
:Ca me regarde, puisque vous allez travailler pour moi.
Gabi
le fixe, ne comprenant absolument pas où il veut en venir, et finit
par éclater de rire.
GABI
:C’est une plaisanterie, c’est ça ?
GREGORY
:Ai-je vraiment l’air de plaisanter ?
GABI
:Il est hors de question que je sois mêlée de près
ou de loin à vos histoires sordides.
GREGORY
:Pourtant, vous aimez ça le sordide. Alors comme ça on vient
à Sunset Beach voler le fiancé de sa grande sœur Paula et
non contente de ça, on séduit ensuite le frère du
dit fiancé, un prêtre par la même occasion. Si c’est
pas du sordide tout ça.
GABI
:Comment osez-vous…
GREGORY
:Et l’histoire avec votre père aussi, c’était du grand art
lors du dernier jour du procès de Ricardo. Ah, j’avoue que j’ai
rarement vu quelqu’un s’en sortir aussi bien que vous ce jour-là.
Vous étiez sur le point de tout perdre, et votre sœur, et Ricardo,
et vos amis, et votre liberté par la même occasion car la
calomnie coûte cher en Californie, mais avec ce lapin sorti de votre
chapeau, tout rentrait dans l’ordre. Je ne sais pas si vous avez vraiment
été la maîtresse de votre père, mais si c’est
le cas, je suis persuadé que vous n’avez pas été aussi
innocente que vous l’avez prétendu. Vous êtes une petite vicieuse,
ça se voit.
GABI(les
larmes aux yeux) :Vous êtes ignoble. Pourrissez en prison le reste
de votre vie, c’est tout ce que vous méritez.
Elle
s’apprête à partir mais Gregory la retient par la manche.
GABI
:Lâchez-moi ou j’appelle la sécurité.
GREGORY
:J’écouterais jusqu’au bout si j’étais vous, car vous risquez
de me rejoindre très vite derrière les barreaux sinon.
GABI
:Vous délirez.
GREGORY
:Je vous préviens, si vous ne me rendez pas ce service, je m’arrange
pour que vous passiez les vingt prochaines années dans la prison
pour femmes de Los Angeles.
GABI
:On ne met pas les gens en prison parce que le grand Gregory Richards l’a
décidé je vous signale.
GREGORY
:Plus maintenant, quoiqu’à une époque cela aurait été
possible. Mais c’est une autre histoire. Sachez toutefois que je possède
quelques informations liées au meurtre de Francesca Vargas qui pourraient
grandement intéresser la police.
Gabi
devient blême.
GREGORY
:Ah, je vois que nous sommes enfin sur la même longueur d’ondes.
Vous vous souvenez de cette nuit-là, au Grenadine’s ?
Gabi
regarde dans le vide. Elle sait très bien à présent
comment Gregory la manipule et se remémore une scène qu’elle
aurait préféré oublier.
Nous
sommes dans la chambre d’hôtel de Francesca, celle-ci vient de recevoir
une balle en plein thorax et s’agite, allongée à même
le parquet de la pièce. Gabi entre en ouvrant violemment la porte.
GABI
:Francesca, il faut que nous…
Elle
aperçoit Francesca et s’arrête net.
GABI
:Oh mon Dieu !
FRANCESCA(faiblement)
:Aidez-moi. Je vous en supplie, pitié Gabi.
Gabi
la fixe, comme hypnotisée.
FRANCESCA
:Faites quelque chose, je suis en train de me vider de tout mon sang. Je
vais mourir si…
Elle
a de plus en plus de mal à parler. Gabi recule de quelques pas,
ne cessant pas de la fixer.
FRANCESCA
:Non Gabi, ne partez pas, je vous en prie.
Gabi
se tait toujours et est à présent hors de la pièce.
GABI(avant
de refermer la porte) :Désolée Francesca, vous n’aviez pas
qu’à nous faire chanter moi et Antonio. Entre votre vie et mon bonheur
avec Ricardo, j’ai choisi. Brûlez en enfer.
Retour
dans la cellule de Gregory.
GREGORY
:Je suis certain qu’avec mon témoignage, vous prenez le maximum.
GABI(pleurant
à chaudes larmes) :Je ne voulais pas, je n’étais pas moi-même
ce jour-là. Elle nous avait poussé à bout.
GREGORY
:Elle nous a tous poussé à bout, et si je dois payer pour
sa mort, il n’y a pas de raison que vous le fassiez aussi. Vous en êtes
autant responsable que moi.
GABI
:Mais comment avez-vous su ?
GREGORY
:Oh, c’est très simple, je m’apprêtais à sortir de
la chambre de Madame Vargas quand je vous ai entendu arriver dans le couloir.
J’ai vite refermé la porte et je me suis caché derrière
les rideaux. J’ai assisté à toute la scène. Vous m’avez
sauvé la vie ce soir-là, à défaut d’avoir sauvé
celle de Frannie.
GABI
:Vous bluffez j’en suis sûre. Et puis de toute manière, que
vaut le témoignage d’un criminel comme vous ?
GREGORY
:Oh, je n’en sais rien, mais si vous voulez prendre le risque d’avoir la
réponse à cette question, libre à vous. Mais si vous
voulez que cette histoire reste aux oubliettes pendant le restant de vos
jours, je vous conseille de m’obéir. Oh, rassurez-vous, ce que j’ai
à vous demander n’a rien d’illégal. Ce sera un jeu d’enfant
pour une intrigante comme vous, j’en suis persuadé.
Retour
dans la chambre de Jeremy.
GABI
:Et voilà comment tout a commencé. Il m’a expliqué
qu’il vous souhaitait comme avocat et que je devais vous convaincre de
vous charger de sa défense, au besoin en faisant déguerpir
toute votre clientèle.
JEREMY
:Et vous avez brillamment réussi.
GABI
:Je suis vraiment désolée, j’aurais du assumer les conséquences
de mes actes je sais.
JEREMY
:Non, il vous tenait l’ordure, vous n’aviez pas le choix.
GABI
:On a toujours le choix.
JEREMY
:En tout cas, sachez que je ne vous en veux pas. Mais il faut que vous
me disiez pourquoi Gregory m’a choisi moi.
GABI
:Je n’en sais rien, je vous assure.
JEREMY
:En tout cas, il faut que nous le découvrions, et vite. En tant
que mon assistante, je vous affecte exclusivement sur ce dossier.
GABI(ravie)
:Vous me pardonnez vraiment alors ? Et vous ne direz rien à la police
?
JEREMY
:Non, rassurez-vous.
GABI(lui
sautant au cou) :Vous êtes vraiment merveilleux.
Elle
recule quelque peu et le regarde droit dans les yeux. Elle approche lentement
ses lèvres vers les siennes.
SCENE 4 : le Java Web
Annie
quitte la table de Caitlin et Cole, furieuse, quand elle s’arrête
net. Elle a vu quelque chose(ou quelqu’un)qui la bouleverse.
ANNIE
:Dites-moi que je rêve Seigneur.
CAITLIN(en
pensée) :Ce soir, je fais péter la bouteille de champagne.
Annie
est en train de regarder Jude qui vient d’entrer dans le restaurant en
donnant son bras à Sara. Ces derniers vont s’installer à
une table.
COLE
:Quelque chose ne va pas Annie ?
Annie
se dirige vers la table de Jude et Sara comme une tornade.
JUDE
:Tu es bien installée Sara ?
SARA
:Oui, mais je trouve qu’il fait vraiment très chaud On se croirait
dans une fournaise.
ANNIE(arrivant)
:Tiens, prends ça, ça va te rafraîchir.
Elle
prend la carafe d’eau et la balance dans le figure de Sara.
SCENE 5 : Surf Central
STANLEY
:Casey, tu es ravi de me voir on dirait.
CASEY
:Oh oui papa chéri, c’est le plus beau jour de ma vie. Mon père
que je n’ai pas vu depuis cinq années daigne enfin m’accorder une
visite, c’est un grand jour c’est sûr.
RAE(surprise
par la tournure des événements) :Je crois que je vais vous
laisser seuls.
STANLEY
:Parce que toi tu t’es déplacé pour venir me voir peut-être
!
Rae,
voyant que Casey et son père ne la remarquent même plus, s’en
va.
RAE(en
pensée) :C’est rapé pour cette fois, je vais prendre mon
café au Java Web, ça vaudra mieux.
Elle
sort.
CASEY
:Oui je me suis déplacé, mais j’en ai eu marre au bout d’un
moment de te voir à chaque fois avec de nouvelles poufs qui commençaient
à être plus jeunes que moi.
STANLEY
:Casey, je ne suis pas venu pour que nous nous disputions. Pas encore.
CASEY
:Mais à chaque fois qu’on se voit ça finit comme ça
papa. Alors autant abrèger, ça nous fera gagner du temps
à tous les deux.
STANLEY
:Tu es injuste. Je sais que tu as beaucoup souffert quand ta mère
et moi nous sommes séparés, mais cela ne te donne pas le
droit de juger mes choix de vie.
CASEY
:Parce que toi tu ne m’as pas jugé peut-être ?Tu ne t’en es
pas privé je t’en signale, après tout le scandale que tu
m’as fait quand tu as appris que je voulais devenir sauveteur en mer.
STANLEY
:Je voulais le meilleur pour toi, tu le sais bien.
CASEY
:Non, tu avais honte que ton fils soit un simple secouriste. Mais rassure-toi,
je suis en train de terminer mes études de Droit.
STANLEY(son
visage s’éclairant) :Tu vas devenir juriste ?Mais c’est merveilleux.
CASEY
:Ah, tu vois, tu recommences. Tu ne faisais pas cette tête il y a
dix ans, quand je te parlais de mes projets d’avenir. Oh, et puis j’en
ai marre, dégage de chez moi.
SCENE 6 : le Java Web
Rae
entre dans le restaurant et se dirige vers le bar.
RAE
:Un café s’il vous plaît.
BRIAN(le
serveur) :Je vous prépare ça.
Pendant
ce temps, Jude et Sara restent estomaqués par le geste d’Annie.
SARA
:Ca, tu vas me le payer.
Elle
se jette sur Annie et commence à lui tirer les cheveux.
ANNIE
:Tu veux la bagarre ? Tiens !
Elle
lui fait une prise de judo et la renverse par terre.
UN
CLIENT :Wow, c’est qui ces nanas ? Elles sont grave trop bonnes.
Le
client fantasme et imagine Annie et Sara en train de catcher dans la boue.
Mais Cole et Jude se lèvent et séparent les deux femmes.
JUDE(prenant
Annie par le bras) :Tu es devenue folle ou quoi ?
COLE
:Ca va Sara ?
Mais
Sara est survoltée et veut à nouveau se jeter sur Annie.
Cole la retient.
RAE
:Dans quoi la pauvre Sara s’est-elle encore embarquée ?Approchons-nous,
histoire d’en savoir plus.
Elle
prend son café et va s’installer à une table près
de celle de Jude et Sara.
CAITLIN
:Si Annie et Jude sont encore ensemble après ça, je veux
bien me faire nonne.
SARA
:Lâchez-moi Cole, je vais lui détruire sa face de sorcière.
ANNIE
:Allez viens, voleuse de fiancé. Je vais te mettre ta raclée.
JUDE
:Annie, ça suffit comme ça.
Il
la tire par le bras et l’entraîne vers le bar. Pendant ce temps,
Rae alpague Brian pour en savoir plus.
RAE
:Qui est le jeune homme qui discute avec Annie Douglas ?
BRIAN
:C’est son petit ami, Jude Cavanaugh. Apparemment, Annie n’a pas trop apprécié
qu’il ait un rencart avec Sara.
RAE
:Je vois ça. (en pensée)Je me demande également quelle
serait la réaction de Casey.
Cole
emmène Sara à la table de Caitlin.
COLE
:Vous êtes trempée.
CAITLIN
:Annie est vraiment incorrigible. Nous qui croyions qu’elle avait changé.
SARA(s’essuyant
le visage avec des serviettes en papier) :Elle est complètement
siphonnée cette nana. Je comprends maintenant pourquoi ma grande
sœur, qui ne ferait pas de mal à une mouche, sortait de ses gonds
avec elle.
COLE
:Vous savez, je crois que tout Sunset Beach y est passé à
un moment ou à un autre.
CAITLIN
:C’est clair.
SARA
:Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas Caitlin Comment se fait-il
que Jude pensait que c’était moi qui lui avais donné rendez-vous
?Vous m’avez bien dit au téléphone que c’était lui
qui désirait me voir, je me trompe ?
Cole
et Sara regardent Caitlin avec suspicion.
SCENE 7 : une rue de Sunset Beach, devant le Java Web
Rae
sort du restaurant et rencontre Paula.
PAULA :Rae, quel plaisir de te voir. Tu as le temps de prendre un café ? RAE :Bonjour Paula. Non, désolée, je viens de finir ma pause et je dois retourner à l’hôpital. PAULA :Ca s’est bien passé ? RAE :Oui, plutôt. Une pause très instructive. PAULA :Vas-y, raconte. RAE :Je ne sais pas si je dois t’en parler… PAULA :Tu peux me faire confiance tu sais. J’ai très bien compris que tu n’étais revenue à Sunset Beach que dans le seul but de récupérer Casey, et je suis cent pour cent à fond pour toi. Casey mérite mieux que cette pécore de Sara Cummings. RAE :Ca, je ne te le fais pas dire. Mais j’ai également deviné tes intentions ma chère :tu veux remettre le couvert avec le beau Ricardo, n’est-ce pas ? PAULA :On ne peut rien te cacher. Mais il va falloir jouer serré. RAE :Oui, je comprends. Gabi et Sara sont des adversaires de taille et il va falloir être plus malignes qu’elles si nous voulons retourner avec nos hommes. PAULA :Je n’aime pas trop parler de Gabi comme d’une ennemie. C’est quand même ma sœur. RAE :Ben une sœur comme ça, je m’en passerais bien moi. Elle n’a pas hésité à te voler ton fiancé, tu ne devrais pas avoir de scrupules. PAULA :Crois-moi, je n’en ai aucun. Mais je ne veux pas obtenir Ricardo par la ruse, je souhaiterais que notre relation reprenne naturellement, comme si elle n’avait jamais pris fin. RAE :Crois-moi, on ne peut jamais effacer le passé. Maintenant que Gabi est revenue pour divorcer, Ricardo ne sait certainement plus où il en est. Et si par malchance Gabi avait encore des sentiments pour lui et cherchait à le récupérer, il te faudrait l’affronter si tu le veux, sœur ou pas sœur. PAULA :Je sais, mais je prie pour que ce divorce se fasse le plus vite possible et sans tensions. Et toi, que s’est-il passé au Java Web alors ? RAE :Une scène qui devrait grandement intéresser Casey. Quand il saura la véritable personnalité de Sara, leur histoire ne fera pas long feu, crois-moi. Elles se regardent en souriant, confiantes dans la tournure des événements. |
SCENE 8 : le Java Web
COLE
:Depuis quand transmets-tu les messages de Jude, Caitlin ?
CAITLIN :Il doit y avoir eu un malentendu, c’est Jude qui m’a demandé de vous contacter. SARA :C’est étrange, car il m’a assuré que ce n’était pas le cas. Il est persuadé que c’est moi qui ai arrangé le rendez-vous. COLE :C’est étrange, en effet. CAITLIN :Vraiment, je ne comprends pas… SARA :Bon, je n’ai pas le temps d’en parler maintenant, car je dois aller à l’hôpital pour ma garde. J’espère que vous n’êtes pas mêlée à tout ça Caitlin, mais d’un autre côté je ne vois pas quel intérêt vous auriez eu à ce rendez-vous. COLE(en pensée) :C’est ce que j’aimerais bien comprendre. CAITLIN :Je suis entièrement d’accord avec vous, aucun intérêt, vraiment. Qui sait, c’est peut-être cette folle d’Annie qui sème elle-même la zizanie dans son couple ? SARA :Mon Dieu, dans ce cas, il faudrait qu’elle vienne consulter le service psychiatrie de South Bay. Sara part du restaurant. Pendant ce temps, Jude discute avec Annie au bar. ANNIE :C’est toi qui m’enguirlandes, alors que je viens de te surprendre en plein rendez-vous galant avec une autre femme ? JUDE :Mais qu’est-ce que tu racontes ? Sara est une amie, c’est tout. ANNIE :Tu me prends pour une dinde ou quoi ? Je sais très bien qu’il n’y a pas si longtemps, vous étiez très proches vous deux. Vous aviez même failli sortir ensemble. JUDE :Tout à fait, failli seulement. Sara est fiancée à Casey maintenant, et moi je vis avec toi. ANNIE :Ca n’empêche rien. JUDE :Selon ta logique, peut-être, mais pas selon la mienne. Je te signale que je me suis engagé envers toi. ANNIE :Après la scène que tu m’as faite l’autre jour, quand je vous ai vu à cette table, en train de vous sourire, j’ai imaginé le pire. JUDE :Tu crois vraiment que je te tromperais après une petite dispute de rien du tout ? Tu me fais donc si peu confiance ? ANNIE :J’en sais rien, je ne suis plus où j’en suis depuis que Gregory me harcèle continuellement et sème le trouble dans notre couple. Et ce qui me fait le plus mal, c’est que tu le croies lui plus que moi. JUDE :Je t’assure que non. J’ai bien réfléchi et je suis prêt à attendre le temps qu’il faudra pour que Gregory sorte de ta vie. ANNIE :Je te jure que ce n’est pas moi qui fais traîner les choses. JUDE :Je te crois à présent, j’ai été idiot de tomber dans le piège de Gregory. ANNIE :Oh Jude, je suis si bien avec toi. Je n’ai pas envie de te perdre. JUDE :Ne t’inquiète pas ma chérie, ce n’est pas prêt d’arriver. Il la prend dans ses bras et elle pose sa tête contre son épaule pour chercher du réconfort. Caitlin, toujours à table avec Cole, les regarde d’un air mauvais. COLE :Caitlin, je ne te comprends vraiment plus. Caitlin ne l’écoute pas et fixe toujours Annie et Jude. COLE :Caitlin ! CAITLIN :Pardon, tu disais ? COLE :Je commence à en avoir assez de tout ça. Je ne sais pas si je pourrai le supporter longtemps. CAITLIN : Mais de quoi parles-tu ? COLE :Arrête de me mentir, c’est intolérable. Je croyais que nous nous étions jurés de ne plus rien nous cacher. CAITLIN(culpabilisant) :Je sais. COLE :Quand Sara a dit que c’était toi qui avais servi d’intermédiaire entre Jude et elle, ça a fait tilt dans mon esprit. CAITLIN :Tu as tout compris n’est-ce pas ? COLE :Oui, j’ai compris pourquoi tu tenais tant à éloigner Jude d’Annie. |
SCENE 9 : le Java Web
CAITLIN
:Dans un sens, je suis soulagée que tu le saches. Je n’aime pas
te dissimuler des choses.
COLE
:Je comprends tout à fait ce qui t’arrive, moi aussi je suis passé
par là.
CAITLIN(étonnée)
:Ah bon ?
COLE
:Oui, moi aussi j’ai longtemps nourri un profond ressentiment à
l’égard d’Annie, après tout ce qu’elle nous a fait.
CAITLIN
:Elle a détruit une partie de notre vie Cole.
COLE
:Je sais, mais maintenant c’est du passé. On ne sera jamais amis,
ça c’est certain, mais j’ai décidé de ne plus m’occuper
d’elle. Elle m’indiffère à présent, je fais comme
si elle n’existait pas et crois-moi, je m’en porte bien mieux.
CAITLIN
:Mais comment fais-tu, alors qu’elle travaille dans le bureau voisin du
tien toute la journée ?
COLE
:Je lui ais mis Leo dans les pattes, afin qu’elle me laisse un peu tranquille.
CAITLIN
:Tu as de la chance d’avoir pu passer l’éponge, moi je n’y parviens
pas.
COLE
:Il faut que tu y arrives, sinon nous ne pourrons jamais aller de l’avant
dans notre vie. Toutes ces histoires avec Annie, Gregory et Olivia ont
entravé notre relation depuis trop longtemps maintenant. Il faut
que cela cesse.
CAITLIN
:Je suis désolée de t’avoir blessé Cole.
COLE
:Alors promets-moi que tu n’essaieras plus de séparer Annie et Jude.
Laissons-les vivre leur vie et ne dictons pas la notre en fonction de ce
que fait ou ne fait pas Annie.
CAITLIN
:C’est promis.
COLE
:Je t’aime chérie, je veux que nous obtenions enfin le bonheur que
nous méritons.
Il
se lève pour l’embrasser.
CAITLIN
:Merci mon amour, merci d’être aussi compréhensif. Je dois
y aller, j’ai promis à maman que je passerais à quinze heures
pour garder Trey.
COLE
:C’est génial ça. Comme ça on l’aura pour nous tous
seuls pour le week-end entier.
CAITLIN
:Oui, et c’est la première fois que maman semble vraiment heureuse
de nous le laisser.
COLE
:Tu vois, tout commence à rentrer dans l’ordre, alors ne gâchons
pas tout.
Ils
s’embrassent, quand Paula arrive à leur table.
PAULA
:Mon frère, quel séducteur. Je vous dérange peut-être
?
CAITLIN
:Paula, je suis ravie de vous revoir. Comment allez-vous ?
COLE
:Ah Caitlin, j’ai oublié de te dire, mais j’ai invité Paula
pour le dîner ce soir, afin qu’elle profite un peu de Trey.
PAULA
:Ca ne vous dérange pas j’espère ?
CAITLIN
:Non, bien sûr que non.
PAULA
:Vous avez le temps de prendre un café ?
COLE
:Oui, aucun problème.
CAITLIN
:Je dois absolument partir, je suis désolée, mais on se voit
ce soir.
PAULA
:D’accord, à tout à l’heure.
Caitlin
s’éloigne tandis que Paula s’installe en face de Cole. Caitlin aperçoit
Annie et Jude sortir du restaurant bras dessus bras dessous.
CAITLIN
:Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai été autant énervée
de voir Jude au bras de Sara que de le voir maintenant avec Annie. Que
m’arrive-t-il donc ? Ca doit être cette amitié amoureuse dont
les psys parlent si souvent, c’est normal après tout le temps que
Jude a passé avec moi pour m’aider à retrouver Cole. Ca me
passera un jour ou l’autre.
Elle
sort du restaurant.
COLE
:Alors grande sœur, quoi de neuf ?
PAULA
:Tu as eu des nouvelles d’Elaine ? Ca fait deux jours que je ne l’ai pas
vue.
COLE
:C’est pareil pour moi, mais j’avoue que je n’ai pas trop cherché
à la rencontrer, je crains sa réaction après toutes
les révélations qui lui ont été faites.
PAULA
:Tu ne dois pas, je suis certaine qu’elle t’a déjà pardonné.
Bah, elle doit être allée rendre visite à des amies
dans les environs. Et toi, ton couple est au beau fixe on dirait ?
COLE
:Aucun nuage à l’horizon en effet, les derniers viennent de se dissiper.
PAULA
:Je suis heureuse pour toi, vous le méritez après toutes
les épreuves que vous avez traversées.
COLE
:Parlons de toi plutôt. Tu comptes t’installer à Sunset Beach
définitivement ou non ?
PAULA
:Je ne sais pas, ça dépend de beaucoup de choses.
COLE
:Ce serait vraiment génial si Elaine et toi reveniez vivre ici,
moi qui n’ai jamais eu de famille, je me retrouverais avec une belle famille
nombreuse et recomposée.
PAULA
:C’est vrai qu’il y a aussi ton frère, Leo c’est ça ?
COLE
:Oui.
PAULA(sombre)
:J’espère que ma sœur n’aura pas la même idée.
COLE(ravi)
:Gabi est de retour à Sunset Beach ?
PAULA
:Ca t’enchante on dirait.
COLE
:Mais pas toi apparemment.
PAULA
:Tu sais, après tout ce qu’elle a fait à moi puis à
Ricardo, je me demande si je parviendrai à retrouver une relation
normale avec elle.
COLE
:Tu sais, Gabi a vraiment changé depuis ce procès avec Ricardo.
Elle a été victime de ses sentiments, et c’est vrai qu’elle
a à nouveau commis des erreurs, mais elle n’est plus du tout manipulatrice,
au contraire.
PAULA
:Tu t’es beaucoup rapproché d’elle on dirait.
COLE
:C’est vrai, et je peux t’assurer que tu n’as plus aucune raison de te
méfier d’elle.
PAULA(songeuse)
:Peut-être…
SCENE 10 : cellule de Gregory
GREGORY
:Tu veux quitter ton poste ? Juste après l’avoir obtenu ? Mais pourquoi
?
ALEX :Arrête de jouer les étonnés, ça m’exaspère. Tu m’as beaucoup déçue Gregory, toute le monde me conseillait de ne pas te faire confiance, mais j’ai voulu te laisser une chance, et voilà comment tu me remercies. GREGORY :Je ne me suis pas servi de toi Alex, je te le promets. Jamais je n’aurais osé, tu comptes beaucoup trop pour moi. ALEX :Pourquoi ne m’as-tu pas dit que Vanessa avait présenté sa candidature pour le poste de rédacteur en chef ? A cause de toi, une de mes meilleures amies me déteste. Si j’avais su que je serais en concurrence avec elle, je n’aurais jamais accepté ton offre, et tu le sais bien. GREGORY :Je ne savais pas que Vanessa Hart et toi étiez proches. ALEX :Oh, arrête un peu ton baratin. GREGORY :Je te jure, c’était d’elle dont je te parlais quand je disais que les journalistes du Sentinel me descendaient en flèche. Elle a été très virulente avec moi. Je pensais que tu le savais. ALEX :Vanessa était promise à une grande carrière, et à cause de nous, celle-ci est compromise. GREGORY :Je suis désolé Alex. Si c’est ce que tu veux vraiment, je suis d’accord pour lui confier ce poste. Je suis prêt à tout pour conserver ton amitié. ALEX(radoucie) :Vraiment ? GREGORY :Alex, tu es ma seule source de bonheur depuis que je suis dans cette maudite cellule. Je pense sans cesse à ta prochaine visite, c’est ce qui me permet de tenir le coup. Je me fiche de ce que peuvent bien raconter les journaux sur mon compte, tant que tu me soutiens. Je ne pensais pas que toute cette histoire allait te causer des ennuis. Reste loin de moi si c’est la seule chose qui te permette de rester proche de ta famille et de tes amis, je préfère te savoir heureuse sans moi que malheureuse avec moi. ALEX(pleurant) :Pardon Gregory, je ne me rends pas compte à quel point je suis égoïste parfois. GREGORY :Ne pleure pas, pas pour un pourri comme moi. ALEX :Tu n’es pas un pourri Gregory, tu es un des hommes les plus prévenants que je connaisse. Je sais que tu as commis des erreurs, mais qui n’en commet pas ? GREGORY :Tu ne m’en veux plus alors ? ALEX :Bien sûr que non, je me suis emportée, je ne pensais pas toutes les horreurs que je t’ai dites. GREGORY :Que vas-tu faire pour ton poste ? ALEX :Je crois que je vais le laisser à Vanessa, et j’essaierai de la convaincre d’écrire des articles moins virulents sur toi. GREGORY :Si c’est ce que tu veux, je te soutiens à cent pour cent. Je transmettrai des instructions à Charles en ce sens. ALEX :Merci Greg, tu es merveilleux. GREGORY(en pensée) :De toute manière, Vanessa ne pourra pas conserver ce poste bien longtemps. Mais Annie apparaît. Elle semble avoir entendu une grande partie du dialogue. ANNIE(applaudissant) :Que c’est touchant ! Je crois que je vais me mettre à pleurer. Tu sais que je pourrais obtenir le divorce à tes torts exclusifs rien qu’avec ce que je viens d’entendre Gregory. Tu es très proche d’Alex, et ça pourrait être mal interprété en justice. |
SCENE 11 : cellule de Gregory
ALEX
: Je crois que je vais vous laisser.
GREGORY
: Hors de question, c'est à ma traînée d'épouse
de s'en aller. J'ai fait supprimer ton permis de visite je te signale Annie.
ANNIE
: Ton débile de surveillant n'a pas su me refuser cette dernière
faveur. Quant à vous Alex, ne traînez plus autour de mon mari,
c'est bien compris?
ALEX
: Sans indiscrétion Annie, qu'est-ce que tu peux bien en avoir à
faire puisque vous êtes sur le point de divorcer?
GREGORY
: Annie agit par pure méchanceté, comme d'habitude. Elle
ne t'a jamais supporté, c'est pas maintenant que ça va changer.
ANNIE
: Les amis de Gregory sont mes ennemis, chère Alex.
ALEX
: De toute manière, j'ai une tonne de dossiers qui m'attendent au
Sentinel. Eh oui, on n'a pas tous la chance d'avoir un boulot de secrétaire
où on se la coule douce, ma chère Annie.
GREGORY
: N'oublie pas de venir à mon procès demain.
ALEX
: Aucun risque.
GREGORY
: Ah, et peux-tu aller chercher mon avocat au Grenadine's et lui demander
de venir me voir? Il y a réservé une chambre et se nomme
Jeremy Allen.
ALEX
: D'accord, je te l'envoie.
Elle
part.
ANNIE
: Que tu le veuilles ou non, tu vas prendre le temps de m'écouter
Gregory.
GREGORY
: Tu viens me faire des reproches parce que ton charmant petit ami t'a
plaqué, c'est ça?
ANNIE
: Désolée de te décevoir, mais Jude et moi n'avons
jamais été aussi proches. Tes basses tentatives pour nous
séparer ont été écrasées dans l'oeuf.
GREGORY
: Tant mieux pour vous. Moi, la seule chose que je demande, c'est d'être
débarrassé de toi, à jamais.
ANNIE
: Mais puique nous recherchons la même chose, pourquoi ne m'accordes-tu
pas ce satané divorce?
GREGORY
: Ah, tu deviens enfin raisonnable.
ANNIE
: Arrête de me prendre pour une imbécile, c'est ce que je
te demande depuis le début. Je parie que tu mijotes encore quelque
chose.
GREGORY
: Tu auras ton divorce Annie, mais à une seule condition.
ANNIE
: Je crains le pire.
GREGORY
: Je veux l'entière part des biens de la communauté.
ANNIE
: Quoi? Mais c'est dégoûtant, c'est du racket.
GREGORY
: Tu as le choix, c'est ton seul laissez-passer pour te marier au plus
vite avec Jude. Je comprends que tu veuilles mettre le grappin sur lui
au plus vite, tu n'as jamais su retenir les hommes dans tes filets très
longtemps.
ANNIE
: Ce n'est pas juste, c'est toi qui as bousillé ma vie et notre
mariage et tu devrais t'en tirer avec l'intégralité du patrimoine
de notre couple?
GREGORY
: Tu as le choix Annie, c'est ou Jude ou l'argent. Mais sache que ton fiancé
sera au courant de ta décision, et je crains qu'il ne soit un peu
plus fâché que la dernière fois que je lui ai parlé.
ANNIE
: Et que se passera-t-il si je refuse?
GREGORY
: Nous aurons une procédure de divorce longue et douloureuse, et
tu as intérêt à te trouver le meilleur avocat qui soit
si tu veux t'en sortir.
ANNIE
: Eh bien je vais prendre ce risque. Jude comprendra certainement que je
me batte contre celui qui essaie de me soutirer tout mon argent.
GREGORY
: Ton argent? Je te signale que cet argent est le mien à l'origine,
tu es venue dans ma maison uen main devant, une main derrière. Tous
les biens de notre couple ont mon travail pour origine. Crois-tu vraiment
que si Jude sait tout ça il se montrera aussi compréhensif
que tu le prétends?
ANNIE
: Tu me fais vômir.
GREGORY
: Ah, au fait, si l'envie te prenait de risquer quand même ton couple
en maintenant ton action en divorce pour faute, je tiens à te rappeler
un point de Droit : tant qu'un couple n'est pas définitivement d'un
jugement définitif prononçant leur divorce, leur devoir de
fidélité est maintenu et sa violation est un adultère.
ANNIE
: Quoi? Tu veux dire que...
GREGORY
: Tu as bien compris, si tu restes en concubinage avec Jude, je me ferai
un plaisir de le balancer lors des audiences de notre divorce, et tu n'auras
rien, nada.
ANNIE
: Ne joue pas au plus malin avec moi. Tu sais très bien qu'un homme
envoyé en prison pour meurtre est toujours déclaré
responsable de l'exclusivité des torts du divorce.
GREGORY
: Oui, mais j'ai une grande nouvelle pour toi : à la fin de mon
procès, je sortirai d'ici libre et lavé de tout soupçon.
ANNIE
: Tu te fous de moi? Ton cas est indéfendable, la police a tes aveux.
GREGORY
: C'est ce qu'on verra. Si tu veux jouer avec moi, tu n'as aucune chance
de gaganer, et tu le sais très bien.
ANNIE
: Toujours aussi imbu de toi-même. Très bien, tu veux la guerre
tu l'auras.
GREGORY
: C'est comme tu veux Annie, mais je tiens à te prévenir
qu'avec la surprise que je te réserve, tu seras hors d'état
de nuire pendant un bon bout de temps. Je te broierai comme une noix.
ANNIE
: Voilà ce que j'en fais de tes noix.
Elle
lui donne un coup de genou en-dessous de la ceinture à travers les
barreuax de la cellule, et Gregory s'effondre, le souffle coupé.
ANNIE
: Adieu, chéri.
SCENE 12 : chambre de Jeremy
Les
visages de Gabi et de Jeremy se rapprochent, ils sont sur le point de s'embrasser
quand on frappe à la porte.
JEREMY
: Je...je vais ouvrir.
GABI
( en pensée ) : Zut!
Jeremy
se lève du lit et va ouvrir.
JEREMY
: Qu'est-ce que c'est?
ALEX
: Bonjour, vous êtes bien Maître Jeremy Allen?
JEREMY
: Oui, à qui ai-je l'honneur?
ALEX
: Mon nom est Alex Mitchum et je viens de la part de Gregory Richards.
Puis-je entrer?
GABI
( en pensée ) : Que vient faire ici la mère de Casey? Il
vaut mieux qu'elle ne me voie pas, mais je me demande bien ce qui la lie
à Gregory.
Gabi
reste dans la chambre, hors de la vue d'Alex, tandis que celle-ci et Jeremy
s'installent dans le salon.
JEREMY
: Que puis-je pour vous?
ALEX
: Gregory souhaiterait vous voir au plus vite, j'ai l'impression que c'est
urgent.
JEREMY
: Oui, eh bien une minute, je viens à peine d'arriver.
ALEX
( en pensée ) : C'est étrange, c'est son avocat mais il n'a
pas l'air de vraiment l'apprécier.
JEREMY
: Je pars pour la prison dans quelques minutes, laissez-moi juste le temps
de finir de défaire mes bagages.
ALEX
: Bien entendu. Malheureusement, je ne peux pas vous accompagner, je suis
attendue ailleurs.
JEREMY
: Ne vous inquiétez pas, j'ai repéré le trajet sur
une carte. Juste une petite question : qui êtes-vous pour Gregory
au juste? Sa fiancée?
ALEX
: Non...je dirais plutôt une amie, une très bonne amie.
JEREMY
: Je pense que nous aurons alors l'occasion de nous revoir au cours du
procès.
ALEX
: A très bientôt alors.
Il
la raccompagne et elle sort. Gabi arrive dans la chambre.
GABI
: Je n'arrive pas à le croire.
JEREMY
: Quoi donc?
GABI
: Cette femme, c'est la mère d'un de mes meilleurs amis. mais j'ignorais
totalment qu'elle avait partie liée avec Gregory
Richards.
JEREMY
: Dois-je m'en méfier?
GABI
: Non, je ne pense pas, mais on ne sait jamais. Il va falloir que vous
restiez constamment sur vos gardes dans cette histoire.
JEREMY
: J'ai l'impression d'être dans une salle dont les parois se rapprochent
de plus en plus et qui sont sur le point de me broyer.
GABI
: Ca va aller, j'en suis convaincue. Il faudra faire très attention,
c'est tout, mais je vous fais confiance. Vous avez l'intelligence nécessaire
pour déjouer les manoeuvres de Gregory.
JEREMY
: Peut-être, mais je suis dans le brouillard le plus complet quant
à ses intentions à mon égard. Je joue à l'aveuglette,
tandis qu'il maîtrise l'intégralité de la donne.
GABI
: Courage!
JEREMY
: Je dois y aller, vous m'accompagnez?
GABI
: Non, il ne vaut mieux pas que Gregory se rende compte que je suis de
votre côté à présent, et puis j'ai quelques
visites à rendre.
JEREMY
: C'est le jour J : je vais enfin me retrouver face à face avec
le fameux Gregory Richards.
GABI
: Je suis de tout coeur avec vous.
Elle
lui donne un smack sur la bouche avant de partir, tandis qu'il reste sous
le charme en passant sa langue sur ses lèvres.
JEREMY
: Wow, divin!
Il
sort.
SCENE 13 : Surf Central
STANLEY
: Casey, comment peut-on en être arrivés là?
CASEY
: C'est pas à moi que tu devrais le demander, c'est à toi-même.
STANLEY
: Nous avons eu des difficultés relationnelles, je l'avoue, mais
cela ne change rien au fait que tu es mon fils et que je suis ton père.
CASEY
: On n'est pas père, on le devient, en s'occuppant de ses enfants
et en les soutenant toujours dans leurs projets.
STANLEY
: Je me rends compte que j'ai beaucoup de choses à me faire pardonner,
que ce soit par ta mère ou par toi. Je suis revenu en partie pour
m'y consacrer.
CASEY
: En partie seulement? Je suis sûr que tu es ici pour une femme,
comme d'habitude.
STANLEY
: On dirait que c'est un crime d'être amoureux. Pourtant, toi aussi
tu sembles l'être, si j'en juge par la charmante personne qui m'a
reçue.
CASEY
: Rae? C'est une amie c'est tout, mais j'ai effectivement une fiancée.
STANLEY
: Eh bien non, je ne suis pas venu pour une femme mais simplement pour
prendre une retraite politique bien méritée. Et je pensais
que cela te ferait plaisir que ce soit dans la ville où tu résides.
CASEY
: Donc tu comptes t'installer à Sunset Beach?
STANLEY
: J'en sais trop rien pour le moment, ça dépendra de toi,
et d'Alexandra bien sûr.
CASEY
: Tu sais, je ne me ferais pas trop d'illusioon si j'étais toi.
Tu nous a faits énormément souffrir maman et moi, et ça
va être dur de recoller les morceaux.
STANLEY
: Je demande juste à essayer.
CASEY
( méfiant ) : On verra.
STANLEY
: Je te laisse, tu dois avoir pas mal de choses à faire et j'ai
donné rendez-vous à ta mère pour discuter. J'espère
que tout n'est pas trop tard entre nous.
Stanley
sort, laissant son fils déstabilisé.
SCENE 14 : le Java Web
Jude
entre dans le restaurant et va s'asseoir à une table située
non loin de celle où sont installés Cole et Paula.
JUDE
: Bon, avec tout ça je n'ai pas encore eu le temps de déjeuner
et j'ai l'estomac sur les talons. J'ai besoin de toutes mes capacités
pour me plonger dans cette affaire Tyus Robinson.
Pendant
que Jude commande, Cole et Paula poursuivent leur conversation.
COLE
: Je comprends tes réticences, mais je suis persuadé qu'elles
vont s'envoler lorsque tu te retrouveras face à face avec Gabi.
PAULA
: Je l'espère Cole, c'est ce que j'espère le plus au monde,
vivre une vie paisible en harmonie avec l'ensemble de ma famille.
COLE
: Ton rêve se réalisera, ne t'inquiète pas. Moi je
n'y croyais plus après l'enfer que Caitlin et moi avons vécu
pendant toutes ces années mais aujourd'hui j'ai l'impression de
n'avoir jamais été aussi heureux de ma vie.
Gabi
entre dans le restaurant et cherche une table de libre du regard, quand
elle aperçoit Cole et Paula.
GABI
: Cole, Paula!
PAULA(en
pensée) : Oh non mon Dieu, pas maintenant, je n'ai pas eu le temps
de me préparer psychiquement. J'espère que je parviendrai
à garder mon calme.
COLE
: Hey, Gabi, déjà de retour? On te manquait à ce point?
GABI
: Enormément, mais je ne suis là que pour quelques jours.
Paula, tu es rayonnante. je suis tellement heureuse de te voir, ça
fait si longtemps.
Gabi
prend sa soeur dans ses bras. Celle-ci a un léger mouvement de recul
mais se laisse finalement aller à ses émotions.
PAULA
: Moi aussi Gabi.
COLE(content
que cela se passe bien) : Je vous laisse toutes les deux, vous avez sûrement
plein de choses à vous raconter.
GABI
: Merci Cole.
Il
part du restaurant.
GABI(les
larmes aux yeux) : J'avais peur que tu ne veuilles plus jamais me voir,
après tout ce que j'ai fait.
PAULA
: Ricardo m'a tout raconté, mais je ne blâme personne dans
cette histoire. Vous avez tous les trois tellement souffert.
GABI
: Comme à chaque fois que je me mêle des histoires des autres.
Je sème le malheur autour de moi, d'abord c'était avec toi
et Ricardo et ensuite avec Ric et Antonio...
PAULA
: Tu peux te confier à moi si tu le souhaites, j'ai tiré
un trait sur le passé.
GABI(émue)
: Je t'aime Paula, tu m'as vraiment manqué pendant toutes ces années.
PAULA(également
émue) : Toi aussi. Je veux que tu sois heureuse, et je pense que
le seul moyen pour cela est que Ricardo sorte définitivement de
ta vie.
GABI
: Je m'en rends bien compte, et c'est pourquoi je souhaite que ce divorce
soit prononcé au plus vite.
PAULA
: Et où loges-tu pendant ce temps?
GABI
: Normalement chez Vanessa, mais c'est bizzarre, elle n'est pas chez elle
ni au Sentinel.
PAULA
: Oui, en effet.
Jude
n'a pu s'empêcher d'entendre leur conversation et le nom de Vanessa
le fait réagir. Il se lève et va à la table de Gabi
et Paula.
JUDE
: Excusez-moi, c'est bien de Vanessa Hart dont vous parlez?
GABI
: Oui Jude, vous sauriez où elle se trouve par hasard?
PAULA
: Il ne lui est rien arrivé j'espère!
JUDE
: J'aimerais mieux pour elle qu'elle n'ait pas quitté la ville,
car en ce cas je me verrais dans l'obligation de la placer en détention.
GABI
: Quoi?
PAULA
: Qu'a-t-elle fait?
JUDE
: Vanessa est soupçonnée d'avoir assassiné le docteur
Tyus Robinson.
Gabi
et Paula se regardent, effarées.
SCENE 15 : cellule de Gregory
Gregory
est avec Tess dans son lit et lui caresse les cheveux.
TESS
: Tu peux me caresser autre part si tu le souhaites.
GREGORY
: Ce sera pour une autre fois, là je n'ai vraiment pas le temps.
TESS
: Comment ça?
GREGORY
: Mon avocat va arriver d'une minute à l'autre.
TESS
: Eh, tu aurais pu m'en informer plus tôt. Je n'ai pas envie qu'il
me voit ici.
GREGORY
: Pff, qu'est-ce que ça peut bien te faire? Il est de mon côté
et ne peut rien dire, il est tenu par le secret professionnel.
TESS
: Ouais, mais j'ai pas envie qu'on me prenne pour une prostituée.
GREGORY
: T'aurais pas des vues sur un mignon petit avocat par hasard? Remarque,
il paraît que celui-ci a une belle petite gueule, si ça t'intéresse...
TESS(lui
donnant un coup de coude) : Oh arrête! Mais tu en parles comme si
tu ne l'avais jamais vu.
GREGORY
: C'est parce que c'est le cas. Il arrive tout droit de Seattle et je ne
l'ai effectivement jamais rencontré.
TESS(intriguée)
: De Seattle? Et...c'est quelqu'un de connu?
GREGORY
: Aussi connu que moi? Aucun risque. Je peux te dire son nom si tu veux
mais ça ne t'évoquera certainement rien.
STAN
( arrivant ) : Monsieur Richards, maître Jeremy Allen est ici.
TESS(effrayée
et en pensée):Oh non, c'est pas possible.
Elle
se cache sous les couvertures.
GREGORY
: Eh, tu vas pas me faire le coup à chaque fois quand même.
C'est bon Stan, faites le venir.
Stan
sort et revient avec Jeremy. Il les laisse ensuite.
JEREMY(en
pensée) : Montre que tu as de l'assurance et que tu n'as pas peur
de lui. ( à haute voix et lui tendant la main ) Monsieur Richards,
comment allez-vous?
GREGORY
: Cher maître, quel plaisir de vous voir enfin. J'eusse préféré
que ce soit plus tôt, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit.
JEREMY
: Maintenant, je suis là, et nous pouvons nous consacrer entièrement
à votre affaire.
GREGORY
: Je sais que j'ai usé de manières, disons...cavalières
à votre égard, mais je souhaitais le meilleur avocat qui
soit, et quand je veux quelque chose, je n'ai jamais pour habitude de renoncer.
JEREMY
: Sans excès de modestie, je pense que je suis loin d'être
le meilleur avocat d'assises des Etats-Unis.
GREGORY
: Détrompez-vous. J'aime me tenir au courant de ce que font mes
confrères, et j'ai particulièrement été impressionné
par votre travail dans l'affaire Plummer. Les grands noms des prétoires
ne sont plus ce qu'ils étaient, leur réputation est surfaite,
tandis que je sens en vous une fraîcheur et une combattivité
qui me rappellent la fougue de ma jeunesse.
JEREMY
: Peut-être bien, mais l'affaire Plummer était un cas d'escroquerie,
certes de grande envergure et de niveau international, mais pas d'assassinat.
GREGORY
: Je vous fais entièrement confiance. Pour me faire pardonner de
ma rudesse, je vous ai fait louer un grand bureau au coeur du quartier
d'affaires de Sunset Beach, près de ma société, la
Liberty Corporation. Vous pourrez vous y installer dès maintenant
avec vos collaborateurs.
JEREMY
: Très bien, et vous m'avez laissé un exemplaire du dossier?
GREGORY
: Bien entendu. Mon avocat d'affaires, Maître Lakin, vous en communiquera
un.
JEREMY
: Le Ministère Public vous a-t-il donné une date pour l'audience
préliminaire?
GREGORY
: Oui, elle se tient après-demain.
JEREMY(effaré)
: Quoi? Mais je n'aurai jamais le temps de...
GREGORY
: Rassurez-vous, je ne vous demande pas l'impossible. Avec les charges
qui pèsent contre moi, je sais très bien que je serai obligatoirement
mis en accusation et que j'aurai droit à un procès. J'aimerais
seulement que pour le moment, vous lisiez tranquillement le dossier et
trouviez un moyen pour convaincre le grand jury de m'accorder une mise
en liberté sous caution.
JEREMY
: Cela me semble faisable. Je vais m'y mettre dès maintenant.
GREGORY
( souriant ) : Bien, excellent. J'espère que la suite que je vous
ai réservée vous plaît.
JEREMY
: C'est magnifique Monsieur Richards.
GREGORY
: Ah, une dernière chose. Avant que vous vous mettiez au travail,
j'ai un grand service à vous demander.
JEREMY
: Je vous écoute.
GREGORY
: J'aimerais que vous rendiez visite à ma fille Caitlin, voici son
adresse. Elle ne veut plus m'adresser la parole mais il faudrait que vous
la convainquiez de témoigner en ma faveur à l'audience. Je
voudrais tant me réconcilier avec elle...
JEREMY
( prenant le papier que lui tend Gregory ) : Entendu. A demain Monsieur
Richards.
GREGORY
: Maître...
JEREMY
( en pensée ) : Eh bien, ça ne s'est pas trop mal passé.
GREGORY
( en pensée ) : Bienvenue dans la gueule du loup Jeremy.
Jeremy
part et Tess sort de sous les couvertures.
TESS
: Ouf, un peu d'air. C'était une question de survie là, j'allais
étouffer.
GREGORY
: Tu es vraiment ridicule, mais quel besoin avais-tu donc de te foutre
là-dessous?
TESS
: J'ai mon orgueil.
GREGORY
: Oui, je vois ça.
TESS
: Maintenant que nous sommes seuls, on peut passer aux choses sérieuses.
Elle
l'embrasse et lui déboutonne sa chemise.
GREGORY
( en pensée ) : Je la trouve de plus en plus étrange cette
fille. Mais qu'est-ce qu'elle est chaude!
SCENE 16 : hall de l'hôpital South Bay
Rae
et Sara sortent du bloc opératoire.
SARA
: Ouf, quelle fournaise là-dedans.
RAE
: Il est sauvé, quel soulagement.
SARA
( hésitante ) : Vous...vous avez été formidable avec
ce patient, Rae.
RAE
: Merci Sara, vous nous avez bien aidé. Vous apprenez vite, c'est
bon signe.
Casey
arrive.
CASEY
: Alors, comment va ma petite femme chérie?
Rae
fait un large sourire quand Casey se dirige vers elle et la prend dans
ses bras, sous les yeux médusés de Sara.
SARA
: Casey, mais qu'est-ce que tu fais?
CASEY
: Chut, ta gueule toi, la naine!
RAE
: Oh oui Casey, c'est bon.
Ils
s'embrassent à pleine bouche.
Rae
ouvre subitement les yeux et aperçoit Casey et Sara en train de
s'embrasser.
RAE
( en pensée ) : Mince, ce n'était qu'un fantasme.
SARA
: C'est gentil d'être passé mon chéri.
CASEY
: Je voulais te voir avant d'aler à mon cours, c'est celui qui se
termine tard aujourd'hui.
SARA
: Ah, à quelle heure déjà?
CASEY
: Dix-sept heures.
RAE
( en pensée ) : Ca va encore.
SARA
: Tu ne peux pas rester un peu?
CASEY
: Non, j'ai vraiment pas le temps.
RAE
: Au fait Sara, j'ai oublié de vous demander si votre déjeuner
s'était bien passé.
SARA
( interloquée ) : Euh...oui, pourquoi?
RAE
: Je me demandais si vous vous étiez remise des assauts de cette
furie d'Annie Douglas. L'homme avec qui vous déjeuniez était
son fiancé, c'est ça?
CASEY
: Quoi? Tu as déjeuné avec Jude?
SARA
: Ben oui, c'est pas un drame.
RAE
( en pensée ) : Pas pour toi.
CASEY
: Tu aurais pu m'en parler.
SARA
: Ne me dis pas que tu es jaloux quand même. Tu sais bien que Jude
n'est qu'un ami.
CASEY
: Vous deviez sortir ensemble à un moment, et que tu le revoies
ne m'enchante guère.
SARA
: Je te signale que je vois qui je veux et que je n'ai pas besoin de ta
permission.
CASEY
: Là j'ai pas le temps, je vais vraiment être à la
bourre, mais on devra avoir une petite discussion ce soir.
SARA
: C'est pas croyable ce que tu es macho des fois.
Casey
part.
RAE
: Sara, je suis vraiment désolée si j'ai été
maladroite.
SARA
( furieuse ) : Non mais c'est que vous vous foutez de ma gueule en plus!!!
SCENE 17 : jardin de la maison où vivent Annie, Jude, Caitlin et Cole
Caitlin
est en train de jouer avec Trey dans l'herbe quand Jeremy arrive et sonne
au portail.
CAITLIN
: Attends ici Trey, je vais voir ce que veut le monsieur.
TREY
: Oui.
Caitlin
va ouvrir à Jeremy.
JEREMY
: Bonjour, je suis bien chez Madame Caitlin Deschanel?
CAITLIN
: Oui, c'est moi-même. Que puis-je pour vous?
JEREMY
: Je me présente, Jeremy Allen. Je suis le nouvel avocat de votre
père.
CAITLIN
: Je ne veux plus entendre parler de lui, partez de chez moi je vous prie.
JEREMY
: Laissez-moin au moins l'occasion de discuter avec vous.
CAITLIN
: Il en est hors de question.
JEREMY
: Madame...
Annie
arrive à ce moment-là de la rue. Elle rentre chez elle et
a tout entendu.
ANNIE
: Vous êtes sourd ou quoi? Elle vous a dit qu'on ne voulait plus
entendre parler de ce chacal de Gregory.
CAITLIN
( en pensée ) : Non mais pour qui se prend-elle?
JEREMY
: Je ne crois pas que c'était à vous que je m'adressais.
ANNIE
: Alors Gregory s'est trouvé un nouveau larbin? Au moins, celui-ci
présente bien, c'est pas comme cette grognasse d'Alex ou ce clodo
de Charles.
CAITLIN
: Je suis désolée Monsieur Allen...
JEREMY
: Je crois que je repasserai plus tard.
ANNIE
: Mais t'es vraiment bouché ma parole. T'as pas intérêt
à venir remettre les pieds ici sinon j'appelle les flics pour harcèlement.
Ca tombe bien, c'est mon fiancé le chef de la police. On en a marre
de Gregory, marre de l'avoir toujours dans nos vie, c'est un ramassis d'ordures
ce type, je le hais, et il va finir ses jours derrière les barreaux,
c'est tout ce qu'il mérite.
Elle
rentre dans la maison en claquant la porte.
CAITLIN
: Comment ose-t-elle parler ainsi de mon père? Elle devrait plutôt
se regarder dans une glace avant de juger les autres..
JEREMY
: Qui était-ce?
CAITLIN
: La charmante future ex-Madame Richards.
JEREMY
: Pas commode on dirait.
CAITLIN
: C'est le moins que l'on puisse dire.
JEREMY
: Alors, me permettriez-vous d'entrer pour que nous discutions de votre
père?
CAITLIN
( souriant ) : Vous êtes tenace vous. Bon, c'est d'accord.
Ils
vont s'installer dans le jardin à côté de Trey, mais
Annie sort de la maison, furieuse.
ANNIE
: Tu ne l'as pas encore chassé ce minable? Laisse-moi, je vais m'en
charger.
JEREMY
: Non mais vous allez pas arrêter votre cirque cinq minutes? J'ai
l'impression que vous n'avez pas reçu assez de baffes dans votre
vie, vous vous comportez comme une enfant gâtée.
CAITLIN
( en pensée ) : Il est très bien ce type.
ANNIE
( outrée ) : Je ne vous permets pas. Vous êtes de la même
trempe que Gregory, pourri jusqu'à l'os. Gregory Richards est le
diable en personne, et vous êtes son avocat. Brr, je me méfierais
si j'étais vous.
JEREMY
: Merci de votre sollicitude, mais je préfère sa compagnie
à la vôtre.
CAITLIN
: Bon, maintenant Annie ça suffit. Je ne tolèrerai plus que
tu parles ainsi de mon père devant moi. Après tout ce que
tu as fait à notre famille, tu es mal placée pour vouloir
porter l'étendard de sa défense. Maître Allen, donnez-moi
la raison de votre venue.
JEREMY
: Gregory voudrait vous voir afin que vous puissiez vous expliquer tous
les deux.
ANNIE
: Pff, il rêve.
CAITLIN
: C'est d'accord.
ANNIE
( suffoquée ) : Quoi?
JEREMY
: Parfait. Il serait bon que vous alliez le voir dès demain, son
audience préliminaire a lieu le lendemain. Au revoir Madame Deschanel.
Jeremy
part.
CAITLIN
: Il est vraiment sympathique.
ANNIE
: T'es devenue complètement folle ou quoi?
CAITLIN
: Oh Annie, laisse-moi un peu tranquille s'il te plaît.
Elle
rentre dans la maison avec Trey.
ANNIE
( criant ) : Oui, eh bien je ne suis pas sûr que Cole sera ravi quand
il saura que tu as accepté de renouer le contact avec ton salaud
de père!
SCENE 18 : le Shockwave
Alex
est assise à une table en train de boire un café. Stanley
arrive dans le restaurant et va s'asseoir en face d'elle.
ALEX
: Tu es en retard.
STANLEY
: Je sais, excuse-moi. Je suis allé voir Casey.
ALEX
: Ah, et comment ça s'est passé? Mal je suppose.
STANLEY
: Ca te fait jubiler hein?
ALEX
: Oh ça va, si tu m'as donné rendez-vous pour qu'on se dispute,
c'était pas la peine.
STANLEY
: C'est ça, c'est de ma faute, encore et toujours de ma faute.
ALEX
: Tu aimes toujours autant te faire passer pour une victime on dirait.
Et bien sûr, c'était toi la victime dans notre divorce, c'est
moi qui t'ai forcé à te jeter dans les bras d'une gamine
de dix-huit ans alors que nous étions mariés.
STANLEY
: Je savais que ce rendez-vous n'était pas une bonne idée.
ALEX
: Non, attends, excuse-moi. Je ne voulais pas me montrer aussi agressive.
C'est juste que...
Alex
se prend la tête entre les mains. Elle semble souffrir.
STANLEY
: Alex, que se passe-t-il?
ALEX
: Rien...rien, ça va. Je suis migraineuse en ce moment, je ne me
suis toujours pas faite au décalage horaire.
STANLEY
: Ca va aller?
ALEX
: Oui, c'est bon. Alors, comment ça s'est passé avec Casey?
STANLEY
: Il a été dur, mais je sens que ce n'est pas désespéré.
ALEX
: Ca me ferait tellement plaisir que vous vous réconciliez enfin.
STANLEY
: Moi aussi. Tu sais à quel point je tiens à lui.
ALEX
: Oui. Je m'en veux de ne pas avoir cherché à vous rapprocher
avant, il a toujours cru que tu étais le seul fautif dans notre
divorce, et j'avoue que je ne le lui ai pas démenti.
STANLEY
: Je ne pense pas que ça aurait servi à grand-chose de toute
manière. A l'âge qu'il avait, il n'aurait pas compris qu'un
papa quitte une maman parce qu'elle était toujours en voyage à
l'étranger.
ALEX
: Mais maintenant, tout va s'arranger, je te le promets. Ce sera difficile,
mais je ferai tout pour que Casey et toi retrouviez une relation père-fils
normale.
SCENE 19 : hall de l'hôpital South Bay
RAE
: Baissez d'un ton avec moi, je vous rappelle que je suis votre supérieure.
SARA
: Oh, et vous en profitez bien n'est-ce pas!
RAE
: Vous êtes paranoïaque ma pauvre.
SARA
: Je vois clair dans votre jeu, et je tiens à ce que vous le sachiez.
Vous pensez vraiment que vos petites révélations de pacotille
sur mon déjeuner avec Jude vont amener Casey à rompre avec
moi?
RAE
: Pourquoi pas?
SARA
: Parce que Casey et moi sommes fiancés et que nous allons nous
marier d'ici peu de temps. D'ailleurs, j'ai décidé de lui
proposer d'avancer la date de notre mariage, vous en êtes la première
informée. Quoique je doute que s'attaquer à un homme marié
ne déplaît pas aux femmes de votre espèce.
RAE
: Vous comptez utiliser Casey, c'est monstrueux.
SARA
: Je ne lui forcerai pas la main, il est assez grand pour me dire non s'il
compte attendre. RAE : Très bien, vous voulez jouer cartes sur table?
C'est d'accord. Je pense effectivement que Casey n'a rien à faire
avec une grue comme vous, et je vais m'employer à le lui démontrer.
Je me méfierais si j'étais vous, car ce qui nous liait Casey
et moi était très fort, notre histoire a un léger
goût d'inachevé et vous savez comment sont les hommes, ils
veulent toujours aller au bout de ce qu'ils ont entrepris. Casey et moi
n'avons jamais fait l'amour, et je suis certaine qu'il n'arrête pas
de penser à ce que ça donnerait depuis que je suis de retour.
SARA
: Vous aviez eu le temps de le faire pendant que vous étiez ensemble.
Je ne vois pas ce qu'il viendrait chercher auprès d'un glaçon
comme vous.
RAE
: Bien sûr, il ne servirait à rien de rapporter un mot de
cette conversation à Casey, il ne vous croirait pas. La lutte est
engagée chère Sara, et que la meilleure gagne.
Elle
part.
SARA
: Je sens que cette lutte se fera à grand renfort de coups bas et
de mesquineries. Mais je ne me laisserai pas faire Rae. Dans quelques jours,
vous serez hors de nos vies, et définitivement si possible.
Elle
décroche le téléphone mural et compose un numéro.
SARA
: Oui, bonjour, j'aimerais réserver un billet pour San Francisco,
départ le plus tôt possible...très bien, j'attends.
SCENE 20 : le Java Web
GABI
: C'est impossible.
PAULA : Je n'arrive pas à le croire. Casey, qui vient d'entrer dans le restaurant, s'approche. CASEY : Quoi, que se passe-t-il? JUDE : J'aimerais bien que tout le monde ne soit pas au courant si possible. GABI : Casey est un des meilleurs amis de Vanessa, il saura peut-être où elle se trouve. PAULA : Jude, vous pouvez me faire confiance, Vanessa est tout sauf une meurtrière. CASEY : Quelqu'un est mort? Oh non, ne me dites pas qu'il est arrivé quelque chose à Michael. JUDE : Bon, très bien. Je préfère vous dire la vérité avant que quelqu'un n'aille répandre de fausses rumeurs. La presse n'est pas encore au courant mais ça ne saurait tarder. Tyus Robinson a été assassiné il y a deux jours de ça et nous avons découvert son corps hier. GABI : Quelle horreur! PAULA : Où en est l'enquête? CASEY : Oh mon Dieu, je n'arrive pas à le croire. Mais pourquoi soupçonnez-vous donc Vanessa? Elle adorait Tyus, c'était l'un de ses meilleurs amis. Vous devriez plutôt soupçonner quelqu'un comme...non, personne. JUDE : Quoi Casey, qu'alliez-vous dire? GABI : Parle Casey, si ça peut disculper Vanessa. PAULA : Tu veux parler de Michael, n'est-ce pas? CASEY ( s'en voulant ) : Oui, mais je suis persuadé qu'il n'a rien fait, ce n'est pas quelqu'un de violent. JUDE : Alors pourquoi son nom vous est-il venu à l'esprit? CASEY : Michael et Tyus n'étaient pas en très bons termes ces derniers temps, mais de là à le tuer... PAULA : Je suis d'accord, il y a un cap à franchir. Nous connaissons Michael depuis longtemps, nous savons qu'il est incapable de ça. Casey se rappelle tout à coup de sa discussion avec Michael sur la plage, le soir où les Cummings donnaient leur fête d'adieu. Michael lui avait alors confié qu'il était prêt à tout pour empêcher Tyus de détruire son mariage avec Vanessa. Serai-il allé jusqu'à le tuer? GABI : Ah, voilà Jeremy. Jeremy vient en effet d'entrer dans le restaurant. JEREMY : Salut Gabi. Que se passe-t-il, tu as l'air bouleversée. GABI : Attends, je vais te présenter à mes amis. Voici ma soeur, Paula Stevens, Casey Mitchum, et Jude Cavanaugh. JEREMY : Enchanté, Jeremy Allen. GABI : C'et mon employeur, ainsi que mon avocat. CASEY : Pourquoi as-tu besoin d'un avocat? GABI : Ah, tu n'es pas au courant. Je suis ici pour divorcer de Ricardo. CASEY : Ah, désolé. JEREMY : Tu oublies le plus important Gabi. GABI : Quoi donc? JEREMY : Que tu es ma petite amie. Il la prend dans ses bras pour que leur couple paraisse crédible. Casey et Paula sont estomaqués. PAULA ( en pensée ) : Eh bien, elle ne perd pas de temps. JUDE : Prévenez-moi si vous avez des nouvelles de Vanessa. CASEY : Entendu, mais nous vous répétons que Vanessa n'est pas une criminelle. JUDE : J'en suis sûr, mais comprenez que je dois faire mon métier. Je dois découvrir ce qui s'est passé cette nuit-là, et vite, car sinon mes supérieurs se jetteront sur Vanessa comme des vautours. C'est la suspecte idéale. GABI : Merci Jude. Jude part. JEREMY : De quoi parlait-il? Une de vos amies a des problèmes? PAULA : Oui, et je pense qu'elle aura très prochainement besoin d'un avocat. CASEY : Ne parle pas de malheur Paula. PAULA : Je suis désolée, mais si les charges pesant sur elle sont accablantes au point que Jude lui ait interdit de quitter la ville, elle risque gros, il faut voir la réalité en face. GABI : Jeremy, tu pourrais l'aider en cas de problème. JEREMY : Oui, bien sûr, mais ça commencera à faire beaucoup de travail. Je ne sais pas si à nous deux, entre ton divorce et surtout le procés de Gregory, on s'en sortira. GABI : J'ai une idée. Casey, tu as bien repris tes études de Droit n'est-ce pas? CASEY : Oui, effectivement. GABI : Et tu as donc besoin d'effectuer un stage. CASEY : Oui, d'ailleurs Ben m'en a proposé un au service juridique de la Liberty Corporation. GABI : Tu ne préfèrerais pas plutôt travailler avec moi pour Jeremy? JEREMY : Ce serait une excellente idée. Je suis d'accord. PAULA : C'est vrai, tu serais plus au fait de la réalité que dans un bureau en train de vérifier des factures. CASEY : Ce serait vraiment super en effet. JEREMY : Alors marché conclu. CASEY : Merci Maître. JEREMY : Vous pouvez m'appeler Jeremy. GABI : Casey, j'aurais besoin de te parler. Elle s'éloigne avec lui. PAULA : Alors comme ça vous sortez avec Gabi. Comment vous êtes-vous connus? JEREMY : Oh, c'est une longue histoire... Gabi semble avoir quelque chose d'important à dire à Casey. CASEY : Je suis content de te revoir, tu peux pas savoir. Sara sera ravie aussi. GABI : Casey, j'ai vu ta mère aujourd'hui. CASEY : Oui, je sais, elle est de retour en ville. GABI : Je pensais qu'il valait mieux te prévenir. Apparemment, elle travaille pour Gregory Richards. Je le sais, car Jeremy et moi sommes venus à Sunset Beach pour assurer la défense de Gregory, et c'est Alex qui a servi d'hôtesse lors de notre arrivée. CASEY : Mince alors. Mes soupçons étaient donc fondés. GABI : Ne t'inquiète pas. Si tu travailles avec nous, tu pourras surveiller ce que fait ta mère avec Gregory. CASEY : J'ai bien peur d'avoir la réponse. Jeremy et Paula se rapprochent d'eux. PAULA : Ton petit ami est vraiment charmant Gabi. JEREMY : Merci. Gabi, Gregory m'a confié les clés de nos bureaux. Vous nous accompagnez Casey? CASEY : Bien sûr. ( en pensée ) Les cours attendront. Gabi et Jeremy partent devant, mais Paula retient Casey. PAULA : Alors, comment tu les trouves? CASEY : Qui? PAULA : Ma soeur et son avocat. Tu en penses quoi? CASEY : Jeremy a l'air très bien, et je suis content que Gabi refasse sa vie. Tu devrais en faire autant d'ailleurs. PAULA ( rougissant ) : Oh, arrête! Retour sur Gabi et Jeremy. GABI : Alors, comment cela s'est-il passé avec Gregory? JEREMY : Mieux que je ne le pensais. Il a été très aimable. J'ai fait connaissance avec sa fille également, elle semble charmante. GABI : Oui, Caitlin est une fille très gentille, bien différente de son père. JEREMY : J'ai l'impression que je me suis fait des films. Après tout, c'est peut-être vraiment mon talent qui l'a intéressé. |
SCENE 21 : cellule de Gregory
Gregory
est couché sur le lit de camp et regarde au plafond.
GREGORY
:Maintenant que vous êtes là Jeremy, les choses vont enfin
pouvoir rentre dans l'ordre. Et si tout se passe comme prévu, ce
sera dès cette après-midi.
FIN DE L'EPISODE
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