SAISON 2 - EPISODE 2
DEGRÉS DE CULPABILITÉ

AVEC PAR ORDRE ALPHABETIQUE :

Timothy Adams ... Casey Mitchum
Shawn Batten ... Sara Cummings
Sam Behrens ... Gregory Richards
Paulo Benedeti ... Dr. Luis Cardoso
Sarah Buxton ... Annie Douglas Richards
Christina Chambers ... Maria Torres
Hank Cheyne ... Ricardo Torres
Eddie Cibrian ... Cole Deschanel
Lesley Ann Down ... Olivia Richards
David Gail ... Ross English
Priscilla Garita ... Gabi Martinez Torres
Jason George ... Michael Bourne
Lisa Guerrero ... Francesca Vargas
Laura Harring ... Paula Stevens
Cristi Harris ... Emily Davis
Kam Heskin ... Caitlin Deschanel
Kelly Hu ... Dr. Rae Chang
Sean Kanan ... Jude Cavanaugh
Nick Kiriazis ... Antonio Torres
David Matthiessen ... Leo Deschanel
Traci Lindsey Melchior ... Tess Marin
Dan Montgomery ... Jeremy Allen
Kathleen Noone ... Bette Katzenkazrahi
Sherri Saum ... Vanessa Bourne
Gordon Thomson ... AJ Deschanel
Leigh Taylor Young ... Elaine Stevens
Shane West ... Sean Richards

Guest Starring :

David Andriole ... Officier Spencer
Dean Cain ... Chase English
Margarita Cordova ... Carmen Torres
Dax Griffin ...Terence Carver
Camryn Grimes ... Lisa English
Joyce Guy ... Mrs. Moreau
Eddie Mills ... Brian
Chase Parker ... Benjy Evans
Clive Robertson ... Ben Evans
Josh Taylor ... Stanley Mitchum
et Susan Ward dans le rôle de  Meg Evans


SCENE 1 : hôpital South Bay, chambre d'Antonio

Luis s'acharne sur Antonio afin de le sauver.
LUIS : Je vous en prie Antonio, ne nous laissez pas.
Rae arrive avec plusieurs infirmières, suivies de Gabi, Paula et Carmen.
RAE : C'est bon Dr. Cardoso, nous vous relayons.
Luis s'éloigne et laisse la place à l'équipe médicale.
RAE : Chargez à 100.
Rae prend les palettes pour réanimer Antonio.
GABI : Que s'est-il passé?
LUIS : Venez, sortons de cette chambre.
Gabi, Luis, Paula et Carmen vont dans le couloir.
CARMEN : Alors docteur? Mon fils va s'en sortir n'est-ce pas?
LUIS : Je ne sais pas, je suis seulement psychiatre, mais il est dans un état critique.
GABI : Je croyais qu'il ne risquait plus rien.
LUIS : Normalement, sauf au cas où quelqu'un lui révèlerait qu'il a tiré sur son frère comme je vous l'ai dit.
CARMEN : Et vous le lui avez dit?
LUIS : Pas moi.
PAULA : C'est moi qui suis allée voir Antonio, après que Rae m'a appris que Ricardo ne sortirait certainement pas du coma.
GABI : Mais tu es folle! Pourquoi as-tu fait ça?
CARMEN : Mes deux fils chéris sont entre la vie et la mort, c'est affreux.
LUIS : Je suis certain que le Dr. Chang sauvera Antonio.
PAULA : Vous êtes tous en train de vous apitoyer sur Antonio. Et Ricardo, personne n'y pense?
GABI : Qu'est-ce que tu racontes?
PAULA : C'est Antonio qui a mis Ricardo dans cet état je vous rappelle.
CARMEN : Malheureusement nous ne le savons que trop.
LUIS : Il l'a fait en état d'hypnose.
PAULA : Quoi?
GABI : Oui Paula, le docteur Cardoso pense qu'Antonio a subi un lavage de cerveau et qu'on lui a ordonné de me tuer.
CARMEN : Jésus Marie Joseph.
LUIS : Effectivement, j'en suis certain.
PAULA : Ce sont des foutaises tout ça. Pour moi, Antonio reste le responsable de toute cette histoire.
GABI : Paula, tu es aveuglée par la peine et la douleur, mais tu sais comme moi que rien n'est tout blanc ni tout noir. Il y a différents degrés de culpabilité dans la vie.
PAULA : Tu dis ça parce que tu es toujours amoureuse d'Antonio. Mais moi je suis en train de perdre l'homme de ma vie, tu comprends?
Elle part, en larmes.

SCENE 2 : une aire d'autoroute


Ross est face à Tess qui est en plein délire.
ROSS : Oh mon Dieu, alors ce n'est pas Chase qui...
TESS : Qui a tué ta traînée de femme? Eh non, ce n'est pas lui qui t'a rendu ce sacré service. D'ailleurs, ça m'a bien arrangé que tu le croies coupable pendant toutes ces années, mais dommage que tu n'aies pas porté plainte contre lui, on en serait débarrassé à l'heure actuelle.
ROSS : Tu m'as laissé me faire accuser de ce meurtre alors que tu savais que j'étais innocent...
TESS : Tu voulais pas que je me sacrifie pour toi non plus? Tu souhaitais la mort de cette garce, tu me l'as dit, alors j'ai accompli ce que tu n'avais pas les couilles de faire, comme toujours.
ROSS ( anéanti ) : Mon Dieu, tout est de ma faute, je n'ai pas voulu me rendre compte que tu étais...
TESS : Que j'étais quoi? Allez, dis-le!
ROSS : Que...tu avais des problèmes.
TESS ( éructant ) : Vas-y, dis-le que je suis timbrée! J'en ai rien à faire. Je suis folle, regarde ta soeur la folle, ah ah ah!
Tess tourne sur elle-même en levant les bras au ciel.
ROSS ( effrayé ) : Seigneur, il ne faut absolument pas que je laisse Beny et Lisa avec elle! Je dois m'enfuir avec eux.
Ross s'éloigne discrètement, sans se faire remarquer par Tess, et rejoint Benjy et Lisa à l'aire de jeu.
BENJY : Tu viens jouer avec nous Ross?
LISA : Oh oui papa, viens!
ROSS : Ce sera pour une prochaine fois les enfants. Montez vite dans la voiture, en faisant attention que Tess ne vous voie pas.
BENJY : Pourquoi?
ROSS : C'est...c'est un jeu Benjy, on va jouer à cache-cache.
LISA : C'est cool. Viens Benjy.
BENJY : C'est trop tard, je crois qu'elle nous a vus...
Ross se retourne et se prend une batte de base-ball en pleine figure.
TESS : Sale traître. Tu vas voir ce que je réserve aux personnes de ton espèce!
LISA ( pleurant ) : Papa, non!
TESS : Tais-toi sale gamine, tu es bien la fille de ta mère toi. Va t'en si tu ne veux pas voir.
Ross est évanoui et à terre et Tess s'apprête à s'acharner sur lui, quand une voiture arrive en trombe et freine, faisant crisser les pneus. Maria, Ben et Chase sortent de la voiture.
MARIA : Mon Diue, qu'est-ce qu'elle fait?
BEN : Rendez vous Tess, c'est fini pour vous.
CHASE : Mon Dieu, les enfants...soyons prudents, elle est armée et les enfants sont à ses côtés.
TESS : Regarde Maria, regarde ce que je vais faire à ton joli Ross. Il va avoir une sale tête après ça, tu pourras même plus le reconnaître. Mais après tout, tu t'en fiches non? Il le mérite bien, ce pourri qui t'a mise dans son lit uniquement pour te voler Benjy.
MARIA ( pleurant ) : Ben , fais quelque chose.
Tess se retourne pour frapper Ross, mais Ben et Chase se jettent sur elle et la neutralisent.
BEN : Je la tiens, allez voir si Ross n'a rien.
CHASE : S'il a quelque chose, ce ne sera que justice.
MARIA ( se précipitant sur Benjy ) : Benjy, mon chéri, tu n'as rien?
BENJY : Non maman, ça va.
Benjy regarde Tess se débattre pour tenter d'échapper à Ben.
TESS : Lâchez-moi, vermine.
BEN : Hors de question, votre cavale s'arrête là.
MARIA : Benjy chéri, va avec Lisa et Chase.
BENJY : D'accord.
Maria se penche sur Ross, toujours inanimé.
MARIA : Pourquoi s'en est-elle pris à toi? Que s'est-il passé?

SCENE 3 : résidence Richards

Olivia est face à Elaine. Toutes deux sont en pleine altercation.
ELAINE : Tu ne souhaites pas soulager ta conscience et enfin lever le voile sur cette sordide histoire d'enlèvement de bébé?
OLIVIA ( bafouillant ) : Enfin Elaine, que veux-tu donc que je sache là-dessus?
ELAINE : Tu as participé à ce kidnapping, et que tu l'aies fait en pleine connaissance de cause ou non, tu sais certainement le rôle que chacun a joué.
OLIVIA : Mais qu'est-ce qui te fait croire que Bette a été mêlée à toute cette histoire?
ELAINE : Je le sais, ne me demande pas comment.
OLIVIA : Je suis désolée, mais je n'ai rien à te dire.
ELAINE : Allons Olivia, tu sais mieux que personne ce que je dois endurer en ce moment. Toi aussi on t'a enlevé ton enfant à sa naissance, et n'as-tu pas cherché de toutes tes forces ce qui s'était passé?
Olivia semble moins sûre d'elle, on sent quelques hésitations dans son regard.
OLIVIA : Je suis désolée Elaine, vraiment, mais je ne sais rien de plus que tu ne saches déjà. Bette n'a rien à voir avec cette affaire, crois-moi.
ELAINE : Tu ne l'emporteras pas au paradis Olivia, mais je suis prête à tout désormais, et malgré tout ce que vous faites pour m'en empêcher, je découvrirai la vérité.
Elaine part en claquant la porte et retrouve Armando sur la plage.
ELAINE : Tu es encore là Armando?
ARMANDO : Oui, Bette vient de me téléphoner, on se rejoint chez elle. Qu'est-ce que tu avais à dire à Olivia?
ELAINE : Oh rien, je tenais à m'excuser pour le coup de poing que je lui ai donné au Shockwave.
ARMANDO : Ah oui, c'était une scène mémorable.
Il ne peut s'empêcher de rire.
ELAINE ( riant ) : Oh, arrête de te moquer de moi.
ARMANDO : Pardon, j'arrête promis. En tout cas, je suis soulagé de voir que vous êtes réconciliées toi, elle et Bette.
ELAINE ( en pensée ) : S'il savait...mais je préfère ne pas le mettre dans la confidence avant d'avoir découvert ce que Bette tient tant à cacher.
ARMANDO : Tu te rends compte que c'est demain que le Shockwave ne sera plus qu'un monceau de gravats?
ELAINE : Oui, c'est vrai, et la construction de ton complexe hôtelier va débuter.
ARMANDO : Ca va aller, tu ne regrettes pas ta décision?
ELAINE : Non, mais c'est vrai que ça va me faire tout drôle. Je suis un peu nostalgique quand même.
ARMANDO : C'est normal.
ELAINE ( s'accrochant à son bras ) : Dis, tu ne veux pas qu'on aille y boire un verre avant que tu ne rejoignes Bette? En mémoire du bon vieux temps.
ARMANDO : Oui, bien sûr. Je peux appeler Bette même.
ELAINE : Non, pas la peine...enfin je veux dire qu'elle doit être vannée après être allé soutenir Annie en prison.
ARMANDO : Oui, tu as raison.
Ils marchent le long de la plage pour rejoindre le Shockwave.

SCENE 4 : prison de Sunset Beach, cellule d'Annie

Francesca et Gregory sont en train de trinquer au champagne devant une Annie déconfite.
GREGORY : A la vôtre partenaire.
FRANCESCA : Santé.
Francesca boit sa coupe en regardant Annie d'un air malicieux.
ANNIE : Pourquoi Francesca, pourquoi me faites-vous ça?
GREGORY : Oh, arrête de geindre s'il te plaît Annie. On fête un événement heureux là.
FRANCESCA : Je n'ai rien de spécial contre vous ma chère. En fait si, je vous méprise et je vous déteste, mais pas au point de vous faire accuser d'un crime que vous n'avez pas commis.
ANNIE : C'est pourtant ce que vous avez fait.
GREGORY : Même si ce n'est pas pour la vraie raison, tu mérites amplement ton sort mon ange. Voleuse d'enfants, empoisonneuse, voleuse, escroqueries en tout genre...tu ne pensais quand même pas que tu finirais au paradis avec le lourd passif que tu traînes?
FRANCESCA : Avec un peu de chance, vous serez sortie de là dans vingt ans vous savez.
ANNIE : Vous savez autant que moi que Gregory est un être dangereux, Francesca. Quelle raison vous pousse à préférer me voir là plutôt que faire enfermer l'homme qui a essayé de vous tuer et qui réessaiera à la moindre occasion?
GREGORY : Tu me prends vraiment pour un débutant trésor. Je t'ai toujours dit que nous ne jouions pas dans la même cour. A ton avis, qu'est-ce qui a bien pu motiver Francesca?
FRANCESCA : L'argent bien sûr. Nous avions convenu combien déjà? Ah oui, cent mille dollars plus les parts d'Annie dans la Liberty Corporation que vous récupèrerez après le prononcé de votre divorce.
ANNIE : Vous êtes des monstres.
GREGORY : Quelle mémoire excellente ma chère Francesca! Divorce que j'obtiendrai dans à peine quelques semaines. Rien de plus simple comme affaire, un conjoint condamné à une peine afflictive pour crime, c'est la victoire assurée pour l'autre lors du procés. Je récupèrerai tous les biens de la communauté, dont tes parts Annie. Le plus drôle dans tout ça, c'est que c'est toi qui m'a donné cette idée Annie, tu te souviens, quand tu es venue me narguer avec ça lorsque j'étais à ta place actuelle, derrière les barreaux.
Francesca pouffe de rire.
ANNIE : C'est loin d'être fini Gregory. Jude fera tout pour me sortir de là, il parviendra à prouver que vous avez monté cette histoire de toute pièce.
FRANCESCA : A votre place, je n'en serais pas si sûre. J'ai l'impression d'avoir convaincu votre charmant petit ami que vous étiez une criminelle, je pense qu'il va tourner la page à présent. Est-il venu vous voir d'ailleurs?
Annie ne répond rien, tandis qu'elle essaie de retenir les sanglots montant jusqu'à sa gorge.
GREGORY : Si on allait terminer cette soirée ailleurs, Francesca? Je trouve que c'est une puanteur ici, entre l'urine et le moisi. Dommage que tu doives passer la fin de tes jours dans cette atmosphère Annie.
Francesca et Gregory partent en éclatant de rire. Une fois seule, Annie s'effondre sur son matelas et pleure toutes les larmes de son corps.

SCENE 5 : Surf Central, chambre de Casey et Sara


Le soleil se lève sur Sunset Beach et ses rayons viennent réveiller Casey.
CASEY ( encore endormi, regardant le réveil ) : Hmmm, déjà!
Il se tourne vers Sara et l'embrasse dans le cou.
CASEY : Réveille-toi ma puce, c'est l'heure.
Sara sursaute.
SARA : Quoi?
CASEY : Il faut que tu te lèves, pour ton stage.
SARA : Ah oui, merci.
Il veut l'embrasser mais la sent fébrile.
CASEY : Mais qu'est-ce qui se passe à la fin?
SARA ( se levant ) : Comment ça?
CASEY : Tu es constamment sur les nerfs depuis hier. Déjà à l'hôpital, lorsque tu es venue pour ausculter mon père, cette nuit, où tu as refusé que je te fasse l'amour. Je m'inquiète pour toi ma chérie.
SARA : Je suis stressée à cause du stage, c'est tout. Ce que je fais à l'hôpital ne me plaît pas, et j'ai demandé à changer de service.
CASEY : Ne me dis pas que c'est encore à cause de Rae.
SARA : Non, c'est que je ne me sens pas faite pour la chirurgie, c'est tout. J'ai demandé à être mutée au service psychiatrie.
CASEY : Mais c'est génial ça, pourquoi tu ne m'en as pas parlé?
SARA : J'attends la réponse des chefs de clinique, et je ne voulais pas t'en parler tant que ce n'était pas certain. Je serai fixée demain normalement.
CASEY : Je repense à l'examen que tu as pratiqué sur mon père, c'est vrai que tu n'avais pas fait preuve de beaucoup d'adresse.
Sara repense à sa rencontre avec Stanley et revit la scène.
SARA : Bonjour M. Mitchum, je suis...
Stanley tourne la tête et Sara et lui se regardent droit dans les yeux.
SARA ( lâchant son plateau et les perfusions ) : Juste ciel.
Elle fait tout tomber.
RAE : Sara, vous pourriez faire un peu plus attention quand même.
STANLEY ( en pensée ) : C'est cette fille la copine de mon fils!
CASEY : Ca va ma chérie?
SARA ( ramassant ) : Oui oui, je suis désolée.
RAE : Ca peut arriver, mais activez-vous un peu et auscultez M. Mitchum.
SARA : Je ne me sens pas très bien, quelqu'un d'autre ne pourrait pas s'en charger?
STANLEY : Oui, moi-même préfèrerais me faire examiner par une autre personne que ma future belle-fille.
CASEY : C'est son métier papa, ne t'inquiète pas.
Mais Sara ne semble plus pouvoir supporter la situation et s'en va.
SARA : Excusez-moi, je ne me sens pas bien.
Retour au présent.
SARA : Oui, tu as raison, ton père a du me prendre pour une vraie cruche.
CASEY : Mais non, je suis persuadé que tu lui as fait très bonne impression.
SARA ( en pensée ) : Ca m'étonnerait. Si il y a une chose dont je suis certaine, c'est qu'il n'approuvera pas ma relation avec son fils.

SCENE 6 : appartement de Mrs. Moreau

Mrs. Moreau est en train de préparer une potion quand on frappe à sa porte.
MRS. MOREAU : Allez-vous en!
VANESSA ( derrière la porte ) : C'est Vanessa Bourne, Mrs. Moreau.
MRS. MOREAU ( en pensée ) : Que vient-elle faire ici celle-là?
VANESSA : J'aimerais vous parler, je n'en ai que pour quelques minutes.
MRS. MOREAU : C'est bon, je vous ouvre.
Mrs. Moreau va ouvrir la porte et se retrouve face à Jeremy et Vanessa.
JEREMY : Bonjour madame, j'espère qu'on ne vous dérange pas.
VANESSA : Bonjour Mrs. Moreau.
MRS. MOREAU ( suspicieuse ) :Vous ne m'avez pas dit que vous n'étiez pas seule.
JEREMY : Ma présence pose un problème?
MRS. MOREAU : Non...bien sûr que non. Entrez je vous prie.
Jeremy et Vanessa s'exécutent et vont s'asseir sur un canapé.
MRS. MOREAU : Que puis-je faire pour vous ma chère enfant?
VANESSA : C'est à propos de Michael.
JEREMY : Oui, comme vous le savez je suis son avocat et j'aurais aimé savoir s'il était possible que ce qu'a vu Vanessa sous hypnose ne soit pas la réalité.
MRS. MOREAU : Pardon? Mettriez-vous en doute mes compétences?
VANESSA : Non, pas du tout. J'ai juste entendu dire que parfois l'hypnose était plus le reflet d'images subconscientes que de la vérité.
JEREMY : Serait-il possible que Vanessa ait vu Michael tuer Tyus lors de cette séance parce qu'elle était persuadée de sa culpabilité?
MRS. MOREAU : C'est une hypothèse ridicule. Ma petite Vanessa, je sais que vous devez souffrir profondément en ce moment et que vous tentez de disculper Michael par tous les moyens, mais celui-ci n'est pas le bon.
VANESSA : Je sais, mais Michael ne veut pas plaider coupable.
JEREMY : En tout cas, merci de nous avoir accordé quelques minutes de votre précieux temps Mrs. Moreau.
MRS. MOREAU : Mais je vous en prie.
VANESSA : Au revoir.
Jeremy et Vanessa sortent de l'appartement et se retrouvent sur le palier.
JEREMY : Je n'ai aucune confiance en elle.
VANESSA : Etes-vous certain qu'orienter vos investigations dans cette direction n'est pas une perte de temps?
JEREMY : Non, mais c'est la seule piste que nous pouvons explorer tant que Michael ne changera pas d'avis.

SCENE 7 : appartement de Mrs. Moreau

Mrs. Moreau vient de raccompagner Jeremy et Vanessa à la porte, et une fois ceux-ci partis, elle prend son télephone et compose un numéro.
MRS. MOREAU : Allo...Jeremy Allen et Vanessa Bourne viennent de sortir de mon appartement...ils commencent à soupçonnr quelque chose...très bien, alors chargez-vous en vite, car je ne veux pas être impliquée dans cette histoire, vous me l'aviez juré...oui, je pars demain et pour les Caraïbes et Sunset Beach n'entendra plus jamais parler de Mrs. Moreau.
Elle raccroche.
MRS. MOREAU : Quelle pourriture!

SCENE 8 : salon de Caitlin et Cole

Caitlin est en train de lire une revue quand entre Cole.
COLE : Bonjour ma chérie.
CAITLIN : Tu es déjà rentré?
COLE : Oui, c'est la panique en ce moment avec le retour imminent de Gregory aux commandes, alors j'ai décidé de partir plus tôt pour souffler un peu.
CAITLIN : Tu as bien fait.
Ils s'enlacent et s'embrassent avec tendresse.
COLE : Au fait, j'ai invité Jude à boire un verre, il ne devrait pas tarder.
CAITLIN ( embêtée ) : Ah...
COLE : Cela t'ennuie?
CAITLIN : Non, bien sûr que non. C'est vrai qu'il doit être très déprimé en ce moment.
La sonnette de l'entrée retentit.
COLE : Ce doit être lui, je vais ouvrir.
Cole fait entrer Jude.
JUDE : Bonsoir Cole, bonsoir Caitlin.
CAITLIN ( en pensée ) : Le pauvre, il semble ravagé. Il me fait tellement de peine que j'ai envie de le serrer dans mes bras...non Caitlin, tu ne dois plus y penser.
JUDE ( en pensée ) : A chaque fois que je la vois, je la trouve de plus en plus magnifique. Non, ce n'est pas sérieux de penser à ça en ce moment.
COLE : Tu veux boire quelque chose?
CAITLIN : Laisse Cole, je vais vous servir.
JUDE : Merci.
COLE : Tu te doutes de la raison pour laquelle je t'ai invité. Tu as vu Annie?
CAITLIN : Cole, il n'a peut-être pas envie de parler de ça.
JUDE : Non, c'est bon Caitlin. Non Cole, je ne suis pas encore allé rendre visite à Annie dans sa cellule.
COLE : Ah bon?
JUDE : Ce serait pour lui dire quoi? Je n'ose pas aller affronter ce qu'elle a à me dire.
CAITLIN : Bien sûr, que dire à une femme que l'on aimait lorsqu'on apprend qu'elle est une criminelle?
COLE : Tu ne vas quand même pas me dire que tu crois à toute cette histoire, Jude!
JUDE : J'en sais rien, vraiment. Je mènerai mon enquête, mais je ne me sens pas capable d'aller réconforter Annie, j'ai peur de la détruire plus qu'autre chose avec mes soupçons.
CAITLIN : Vous vous êtes peut-être également rendu compte que ce n'était pas la femme de votre vie.
COLE : C'est insensé.
Caitlin et Jude repensent à leurs ébats et sont rouges de honte.
JUDE : Je ne sais vraiment plus où j'en suis. Mais je crois qu'entre Annie et moi, rien ne sera plus jamais pareil.

SCENE 9 : le Deep

Le Deep est en pleine effervescence, la clientèle se trémousse sur la piste de danse. Leo entre dans le night-club et aperçoit Emily et Sean en train de discuter à une table.
LEO : Mince, pour ma dernière soirée à Sunset Beach, il fallait que je tombe sur ces deux-là.
Il se dirige vers le bar.
BRIAN ( le barman ) : Salut Leo. Qu'est-ce que je te sers?
LEO : Un whisky s'il te plaît.
BRIAN : Avec soda, comme d'habitude?
LEO ( regardant Emily et Sean ) : Non, pur.
BRIAN : C'est parti.
Brian lui sert son verre et va prendre la comande d'autres clients.
LEO ( après avoir bu son verre cul-sec ) : Ah, ça fait du bien! Non mais regarde-toi Leo, tu fuis la ville sans aller dire à ces deux pervers ce que tu penses d'eux. Ca ne te ressemble pas. Allez, du courage mon gars, va les affronter.
Leo se lève et se dirige vers eux, qui ne le remarquent toujours pas. Il s'assied sur une banquette juste derrière la leur et veut leur parler, quand il entend prononcer son prénom.
EMILY : Tu as vu Leo ces derniers jours?
SEAN : Non, et je ne m'en porte pas plus mal.
LEO ( en pensée ) : Qu'est-ce qu'ils racontent sur moi encore?
EMILY : On devrait peut-être l'appeler, tu crois pas?
SEAN : Et puis quoi encore? Si il pouvait retourner dans ses pâturages suisses et qu'on n'entende plus parler de lui, ce serait la meilleure nouvelle de l'année.
LEO ( en pensée ) : Quel fumier ce Richards, j'aurais jamais cru ça de lui.
EMILY : Tu es un peu dur quand même.
SEAN : Je sais, mais qu'il ait voulu me voler ma petite amie, ça me reste en travers de la gorge.
LEO ( en pensée ) : Vous étiez séparés, imbécile.
EMILY : Tu ne crois pas que le tour qu'on lui a joué a réglé le problème?
SEAN : Bah on s'est bien amusés, et après? Il a cru que tu t'étais rapprochée de lui uniquement pour te demander de nous aider à assouvir un pseudo-fantasme. Non mais il croyait vraiment que je voulais te partager avec lui cet idiot?
EMILY : Je suis quand même déçue que nous ne soyons plus amis tous les trois.
SEAN : Pas moi. Tu regrettes qu'Amy ne fasse plus partie de nos amis? Non je suppose. Eh bien moi c'est pareil pour Leo.
Leo s'éloigne sans se faire remarquer.
LEO : Alors toute cette histoire de truc à trois c'était de la foutaise. Ca ne va pas se passer comme ça mes cocos. Vous allez comprendre qu'on ne se fiche pas de la figure de Leo Deschanel impunément.

SCENE 10 : salle de repos des médecins de l'hôpital South Bay

Une grande partie du personnel de South Bay est réunie autour d'un buffet petit déjeuner. Parmi l'assemblée se trouvent Luis, Rae et Sara. Rae se trouve au milieu de la salle avec Luis et prononce un discours.
SARA : Vivement que Rae finisse son discours pour que je puisse discuter avec le nouveau chef de clinique de psychiatrie.
RAE : Je lève mon verre de...euh, de jus d'orange...
Tous les médecins éclatent de rire.
RAE : Eh oui, désolée pour les amateurs de champagne mais il y en a qui n'ont pas encore commencé leur service et qui doivent rester sobres. Je lève donc mon verre pour le Dr. Cardoso, en lui souhaitant tout le bonheur et l'épanouissement professionnel possibles au sein de notre belle ville de Sunset Beach et de cet hôpital. Si vous avez besoin de quoique ce soit Luis, n'hésitez pas à faire appel à n'importe lequel d'entre nous, qui se fera le plus grand plaisir de vous aider.
LUIS : Merci beaucoup pour ce charmant accueil Dr. Chang, et à vous tous ici réunis.
SARA ( en pensée ) : Quelle cire-bottes cette Rae!
Tout le monde applaudit et quitte progressivement la salle. Restent Luis, Rae et Sara.
RAE : Vous n'avez pas de travail Sara?
SARA : Si, mais j'aimerais parler au Dr. Cardoso, ainsi qu'à vous Dr. Chang.
LUIS : Je vous écoute.
RAE : Allez-y.
SARA : Voilà, j'aurais aimé savoir s'il était possible de changer de stage pour que je rejoigne l'étage de psychiatrie. C'est un domaine qui me passionne et je pense que je suis plus faite pour celui-ci que pour la chirurgie.
LUIS : Pour ma part, je n'y vois aucun inconvénient.
RAE ( en pensée ) : C'est une aubaine, je n'aurai plus cette dinde sans arrêt derrière mon dos.
(haut) C'est une excellente idée Sara, surtout que la psychiatrie n'est pas très demandée par les étudiants. Vous pouvez même intégrer ce service dés aujourd'hui.
SARA : C'est génial.
RAE : Mais vous aurez naturellement toujours vos gardes à effectuer aux urgences.
SARA : Bien sûr.
RAE : Je vais effectuer les démarches administratives pour votre transfert.
SARA : Merci Rae.
Rae sort.
LUIS : Je finis mon croissant et vous fais visiter le service ensuite, ça vous va?
SARA : C'est parfait.
Elle se sert un verre de jus d'orange mais il s'échappe de ses mains et se renverse sur la chemise de Luis.
SARA : Zut! Oh, je suis vraiment désolée Dr. Cardoso.
LUIS : Ce n'est pas grave, et vous pouvez m'appeler Luis. Je vais changer de chemise, j'en ai toujours une de rechange dans mon vestiaire.
Il ouvre son placard  se change de chemise devant Sara. Celle-ci est toute confuse et rougit devant le peu de pudeur du beau psychiatre. Luis s'en aperçoit.
LUIS ( riant ) : Allons Sara, il n'y a pas mort d'homme. Bon, si ça peut vous soulager, je vous laisse payer le pressing.
SARA : Bien sûr, pas de problème.
Sara détourne le regard tandis que Luis se change en sifflotant.

SCENE 11 : prison de Sunset Beach, cellule d'Annie

Annie tourne dans sa cellule comme un lion en cage.
ANNIE : Il fait un froid de canard dans ces prisons. Ils pourraient nous mettre le chauffage quand même, surtout qu'on est en sous-sol.
Un maton arrive.
LE GARDIEN : Une visite pour toi, la rouquine.
Cole entre, tandis que le gardien les laisse seuls.
COLE : Bonjour Annie.
ANNIE : Tiens, Monsieur Fossettes. Tu profites de ta pause déjeuner pour venir te foutre de moi, c'est mieux que le cirque et c'est gratuit c'est ça?
COLE : Tu n'as pas perdu ton énergie, c'est déjà bon signe.
ANNIE : Toi aussi tu es dans le coup, hein?
COLE : De quoi parles-tu? Je suis venu ici pour t'apporter mon aide.
ANNIE : Je n'en crois pas un mot.
COLE : Je sais qu'on s'est toujours détestés toi et moi, mais ce qui t'arrive en ce moment me révolte.
ANNIE : Pauvre chou.
COLE : Nous savons très bien tous les deux que c'est Gregory qui a essayé de tuer Francesca, il nous l'a avoué, et je me fous de ce que les autres peuvent raconter, j'ai lu dans ses yeux que c'était la vérité.
ANNIE : Bien sûr que c'est la vérité.
COLE : Je me demande seulement pourquoi Francesca t'a accusé, toi.
ANNIE : Je peux éclairer ta lanterne si tu veux. Francesca et Gregory m'ont rendu visite l'autre soir, et Gregory a payé cette mégère afin qu'elle me désigne comme l'auteur de sa tentative de meurtre. Ce qui disculpe Gregory tout en lui assurant de récupérer tout son argent et une partie du mien lors de notre divorce.
COLE : Quel homme diabolique! Je suppose qu'il préparait son plan depuis longtemps.
ANNIE : Avant de disparaître, il nous a promis de nous faire payer de l'avoir confondu pour le meurtre de Francesca. C'est ce qu'il est en train de faire.
COLE : Dire que je pourrais être à ta place...
ANNIE : Ne sois pas soulagé trop vite Cole, car si Gregory a jugé bon de te laisser hors de toute cette histoire, c'est qu'il te réserve un sort encore moins enviable.
COLE : Je suis sur mes gardes, mais l'urgence est de te sortir de là.
ANNIE : Et comment vas-tu faire?
COLE : Il faut trouver un moyen de pression sur Gregory ou Francesca afin que celle-ci rétracte son témoignage.
ANNIE : Il y aurait bien quelque chose. Francesca a toujours eu le béguin pour toi non?
COLE : Hors de question que je compromette mon couple avec Caitlin. Je trouverai un autre plan.
ANNIE : Merci Cole, tu ne peux pas savoir à quel point je te suis reconnaissante.
COLE : Ne perds pas espoir surtout.
Cole semble vraiment avoir pitié d'Annie, ce qui émeut celle-ci.

SCENE 12 : hôpital South Bay, chambre de Ricardo

Ricardo est dans le coma, relié à une pléthore de machines le maintenant en vie. Gabi, Paula et Carmen sont à son chevet. Maria entre soudainement dans la chambre, accompagnée de Rae.
MARIA ( hurlant ) : Ricardo, non!
GABI : Maria, je suis désolée.
CARMEN : Ma fille, ma pauvre petite fille. Où étais-tu, cela fait deux jours que nous essayons de te joindre?
PAULA : Tout va bien au moins?
MARIA : C'est une longue histoire. Mais que s'est-il passé?
RAE : Souhaitez-vous que je le lui explique?
Gabi, Paula et Carmen se regardent.
GABI : Oui, nous n'en avons plus la force.
RAE : Maria, votre frère a reçu une balle de revolver en pleine poitrine.
MARIA : Mon Dieu, mais qui a pu faire une chose pareille?
RAE : Il s'agit de son frère, Antonio.
MARIA : Quoi? ( regardant les autres ) Dites-moi que ce n'est pas vrai.
PAULA : Malheureusement si.
MARIA : C'était un accident, c'est ça?
CARMEN : Non ma chérie.
MARIA : Antonio n'aurait jamais pu tirer sur quelqu'un intentionnellement, encore moins sur son frère avec qui il venait de se réconcilier.
GABI : Tout est de ma faute Maria. C'est moi qu'Antonio visait et Ricardo a reçu le projectile en voulant me protéger. Mais Antonio n'était pas maître de ses actes, il a subi un lavage de cerveau selon les psychiatres, et on lui a ordonné de me tuer.
PAULA ( en pensée ) : Mon oeil.
MARIA : Et où est Antonio?
RAE : Il est chez nous, dans cet hôpital. Il a failli lui aussi mourir lorsqu'il a appris ce qu'il avait fait. Mais grâce à notre rapide intervention, nous avons pu éviter le pire et amoindrir les conséquences de ce choc.
MARIA : Je veux le voir.
ANTONIO : Je suis ici Maria.
Tous se retournent et voient Antonio sur le pas de la porte. Celui-ci se dirige en silence vers le lit de son frère, les larmes aux yeux. Personne n'ose parler.
ANTONIO ( embrassant le visage de Ricardo ) : Je suis un monstre Seigneur. Je devrais être à sa place. Vous auriez dû me prendre auprès de vous avant-hier, et laisser mon frère se réveiller.
CARMEN ( en larmes ) : Ne dis pas ça mon petit.
RAE : Antonio, vous avez encore besoin de repos. Il vaudrait mieux que vous retourniez dans votre chambre.
ANTONIO : Pardonne-moi Ricardo.
GABI : Je vais le raccompagner.
Gabi sort en soutenant un Antonio complètement dévasté.
PAULA ( en pensée ) : C'est un peu tard pour le repentir.
RAE : Bien, il y a quelque chose dont je dois vous faire part.
MARIA : Mon Dieu, quoi encore?
CARMEN : Allez-y docteur.
RAE : Comme je vous l'ai déjà dit, il faut que vous vous fassiez à l'idée que Ricardo ne sortira pas de son coma. Celui-ci est bien trop profond.
PAULA : Nous savons tout cela Rae.
RAE : Je voulais seulement vous informer qu'il est peut-être temps de songer à un éventuel don des organes de Ricardo.
Maria, Paula et Carmen se regardent, bouleversées.

SCENE 13 : bar du Grenadine's

Bette et Elaine sont assises autour d'une table basse, tandis qu'Armando arrive avec trois verres à la main.
ARMANDO : Et voilà mesdames, vos cocktails.
BETTE : Attention chéri! Tu aurais pu laisser faire le serveur.
ELAINE : Mais non, c'est très bien.
ARMANDO : Nous aurions encore attendu une heure, comme la dernière fois.
BETTE : Tu es pressé?
ELAINE : Tu sais ma chérie, nous aurons de moins en moins de temps pour nous, Armando et moi. La construction de l'hôtel va nous demander beaucoup d'énergie.
BETTE : Pourquoi, c'est toi qui va te mettre à la truelle?
ARMANDO : Elaine a raison, nous devrons constamment surveiller les travaux, revoir les détails pour les plans, l'aménagement des chambres...
ELAINE : Mais ne t'inquiète pas, nous n'irons pas jusqu'à tester la literie.
Armando éclate de rire.
ARMANDO : Pourquoi fais-tu cette tête mon amour?
BETTE : Je suis désolée, je n'ai pas trouvé que cette remarque était du meilleur goût.
ELAINE : Oh, t'es pas drôle.
ARMANDO : Je comprends, tu penses à Annie n'est-ce pas?
BETTE : Oui, entre autres.
ELAINE : Je suis désolée Bette.
ARMANDO : Tu sais quand la caution va être fixée? N'oublie pas que tu peux compter sur moi pour réunir la somme.
BETTE : Et où la prendras-tu? Dans les caisses de la Liberty Corporation? Gregory serait capable de te faire enfermer pour abus de biens sociaux.
ELAINE : Si tu veux, tu peux aller voir ta nièce Bette. Ne t'inquiète pas pour Armando, je lui tiendrai compagnie.
BETTE ( la fusillant du regard ) : Non merci, ça ira.
ARMANDO : Tu en auras vite marre de moi, ma chère Elaine, si tu dois me supporter en plus en-dehors du travail.
ELAINE : Ce que tu es bête. Je suis ravie d'au moins une chose avec mon nouveau poste, c'est que nous allons pouvoir passer beaucoup d'instants ensemble et rattrapper le temps perdu.
BETTE ( en pensée ) : Quel culot!
ARMANDO : J'aperçois un de nos gros clients qui vient d'entrer. Je vous laisse, je vais le saluer.
ELAINE : Très bien.
Armando s'éloigne.
BETTE : Dis donc Lainie, on peut savoir à quoi tu joues?
ELAINE : Je te demande pardon?
BETTE : Ne te fais pas plus idiote que tu ne l'es, tu vois très bien de quoi je veux parler. Je te conseille de garder tes distances avec Armando.
ELAINE : Tu crois que...? Tu es ridicule Bette, ou plutôt paranoäque.
BETTE ( lui prenant le bras ) : Ecoute-moi bien. Je t'ai laissé le bénéfice du doute assez longtemps maintenant. Je suis certaine que tu es encore amoureuse d'Armando et que tu souhaites le récupérer, ce que je peux comprendre. Mais tu me trouveras sur ta rourte, et je ne te ferai pas de cadeaux, c'est bien compris?
ELAINE : Très bien, tu veux jouer cartes sur table, c'est ça? Alors voilà ce que moi j'ai à te dire : je sais pertinemment que tu es impliquée d'une manière ou d'une autre dans l'enlèvement de Cole après mon accouchement. Juliana était sur le point de tout m'avouer lorsqu'elle a eu sa crise cardiaque...
BETTE : C'est encore à cause de toute cette histoire que la mère d'Armando est morte?
ELAINE : Peut-être, et à vrai dire je m'en contrefiche. Mais j'ai encore une chose à te dire : je suppose qu'avec tout le mystère que tu as mis autour de ta participation, et le fait que ni Juliana ni Olivia n'ont rien voulu me dire à ce propos, ce que tu nous chaches est encore bien plus grave ce que je pense. Mais je vais le découvrir, d'une manière ou d'une autre, et tu pourras dire adieu à ta tranquille petite vie avec Armando.
Elle se lève en repoussant le bras de Bette.
BETTE ( effrayée ) : Mon père avait raison quand il a dit qu'il n'y a rien de plus dangereux qu'une femme qui cherche à se venger. Mais elle ne pourra rien trouver, je ne vois pas comment. Même Olivia n'est pas au courant de toute cette histoire.

SCENE 14 : prison de Sunset Beach, cellule de Michael

Casey arrive devant la cellule de Michael.
MICHAEL : Tu voulais me voir?
CASEY : Michael, mon ami Michael! J'aimerais tant pouvoir te serrer dans mes bras si tu savais.
MICHAEL : Eh bien vas-y Monsieur Muscles, tords-nous ces barreaux un bon coup et fais-moi sortir de là par la même occasion.
CASEY : Si c'était possible...
MICHAEL : Wow, mais regardez-moi ça, costard-cravate, souliers vernis. C'est la classe.
CASEY : Ca change du short rouge de sauveteur, c'est sûr.
MICHAEL : Alors, ça te plaît ce stage avec Jeremy?
CASEY : Tu ne peux pas savoir à quel point. Il me donne autre chose que les cafés et les photocopies, j'ai l'impression qu'il a vraiment envie que je progresse.
MICHAEL : C'est cool ça, man!
CASEY : C'est vraiment un type génial, passionné par ce qu'il fait.
MICHAEL : J'espère qu'il est génial au point de me faire acquitter.
CASEY : Justement, c'est pour ça que je suis venu.
MICHAEL ( se renfermant ) : Ah, tu viens de la part de Jeremy...et de Vanessa.
CASEY : Non mon vieux, je suis venu à titre personnel, et parce que tu es mon meilleur ami.
MICHAEL : Et mon meilleur ami me croit coupable, c'est ça?
Casey repense à la conversation qu'il a eue avec sa mère à propos de Gregory, lorsqu'elle lui a demandé de réfléchir à son comportement envers Michael si celui-ci avait commis un meurtre.
MICHAEL : Vas-y, laisse tomber!
Il donne un coup de poing dans le mur tant il est énervé.
CASEY : Non Michael! Ecoute, j'en sais rien si tu as tué Tyus ou pas, ça te va comme réponse? Je te donne juste mon avis en tant que personne extérieure à toute cette histoire. Il t'est quasiment impossible de sortir d'ici en prouvant ton innocence. Le dossier est accablant : mobile, occasion, témoignage de Vanessa...
MICHAEL : Mais il est bidon son témoignage, tu comprends pas?
CASEY : Je n'en sais rien je te dis, n'essaie pas de m'impliquer. Si tu regardes la vérité en face, tu as deux choix qui s'offrent à toi : ou tu campes sur tes positions, et coupable ou innocent, tu restes en prison. Ou tu plaides la légitime défense, la démence passagère ou je ne sais quoi d'autre, et tu as des chances d'être acquitté.
MICHAEL ( désespéré ) : Mais je sais tout ça mec. Tu as raison, bien évidemment.
CASEY : Alors, que vas-tu faire?
MICHAEL : Je vais y réfléchir.
CASEY : C'est bien Michael.
MICHAEL : Mais dis-moi juste une chose. En tant qu'ami, que crois-tu, au fond de toi? Que je suis coupable ou que je suis innocent?
CASEY ( après un temps de réflexion, ému ) : Je sais que tu n'aurais jamais été capable d'une chose pareille, vieux.
MICHAEL ( les larmes aux yeux ) : Merci.
Casey part.

SCENE 15 : bureau de Jeremy


Jeremy et Vanessa sont en train de manger des plats chinois en consultant une montagne de papiers.
VANESSA : Je ne vous ai pas encore remercié de consacrer autant de temps à nous aider Michael et moi pour élucider cette sordide histoire.
JEREMY : C'est mon job, Vanessa.
VANESSA : Je sais, mais vous vous investissez à fond. Je vous en serai éternellement reconnaissante.
JEREMY : Je me sens vraiment concerné. Michael est un type bien, et dans l'ensemble, toutes les personnes que j'ai rencontrées ici, à Sunset Beach, m'ont l'air formidables. Vous, Casey, Sara, Meg, Ben, Caitlin...et bien sûr Gabi.
VANESSA : Vous ne devez pas passer beaucoup de temps avec elle en ce moment.
JEREMY : Effectivement. Entre la somme de dossiers dont je dois me charger et Gabi dont les deux exs sont à l'hôpital.
VANESSA : Oui, quelle épreuve difficile pour elle! Mais vous, vous n'êtes pas trop...jaloux?
JEREMY : Pas du tout, je comprends tout à fait qu'elle passe tout son temps à veiller Ricardo et Antonio. Après la tragédie que tous viennent de vivre.
VANESSA : Vous ne prenez même plus la peine d'avoir un vrai déjeuner, je me sens coupable.
JEREMY : Il ne faut pas, j'adore la cuisine chinoise.
Ils rient de bon coeur.
JEREMY : Pour finir sur ce sujet, je suis ravi de pouvoir vous aider. J'ai l'impression que je me suis fait de vrais amis dans cette ville. Ma vie n'était pas rose à Seattle, et aujourd'hui j'ai l'impression de revivre.
VANESSA : Tant mieux, mais c'est dommage que nous n'ayons pas pu faire connnaissance dans d'autres conditions.
Ils se remettent à lire la pile de documents traînant sur le bureau.
JEREMY : Mon détective a fait du bon travail.
VANESSA : Je crois que j'ai trouvé quelque chose.
JEREMY : Quoi donc?
VANESSA : Regardez ça.
JEREMY ( lisant la feuille qu'elle lui a passée ) : Effectivement, c'est plutôt louche.
VANESSA : Mrs. Moreau a reçu un virement de 100 000 dollars il y a à peine une semaine.
JEREMY : En provenance d'une banque des Caïmans. Aucun moyen de savoir de qui bien évidemment.
VANESSA : J'ai l'impression de plus en plus nette qu'elle nous cache quelque chose. Pourquoi a-t-elle reçu une telle somme, juste après ma séance d'hypnose?
JEREMY : Nous sommes proches de la vérité Vanessa, et quelque chose me dit que Michael n'y est pour rien dans toute cette histoire.

SCENE 16 : résidence Richards

Olivia et Stanley échangent un baiser langoureux sur le pas de la porte.
OLIVIA : Allez, entre!
Ils vont dans le salon et elle lui sert un verre d'orangeade.
STANLEY : Quel charmant accueil.
OLIVIA : Tu m'as manqué mon amour.
STANLEY : Toi aussi.
Ils se réembrassent, et elle commence à le déshabiller.
OLIVIA : Hmm, tu es sûr que ce n'est pas risqué alors que tu es en pleine convalescence?
STANLEY : Tu sais, j'ai été opéré de l'appendicite, pas de la prostate.
OLIVIA : Tant mieux alors.
STANLEY : Attends, avant d'aller plus loin, j'aimerais que nous discutions.
OLIVIA : Que se passe-t-il? Ce n'est pas grave j'espère.
STANLEY : Non, ne t'inquiète pas. J'ai bien réfléchi quand j'étais à l'hôpital. A toi, à moi, à ma carrière.
OLIVIA : Et?
STANLEY : J'ai très envie de me représenter aux élections sénatoriales qui se dérouleront cette année.
OLIVIA : Je croyais que tu étais revenu à Sunset Beach pour tirer un trait sur cette partie de ta vie?
STANLEY : Oui, c'est ce que je pensais. Mais ce travail me passionne, j'ai la politique dans la peau. J'étais blasé, mais là l'envie d'aider ma communauté est redevenue intacte, comme au premier jour. Je pourrais être la semaine à Washington et le week-end à Sunset Beach.
OLIVIA : Tu fais bien de m'en parler.
STANLEY : Mais sache une chose : il n'y a rien de plus important que ma relation avec toi. Si tu ne désires pas me suivre, je resterai ici, avec toi.
OLIVIA : Je vais y réfléchir, promis, mais là j'en peux plus. Fais-moi l'amour Stanley.
UNE VOIX : Désolé d'interrompre un si doux moment.
STANLEY ( se retournant ) : Gregory!
OLIVIA : Gregory, mais que fais-tu ici?
GREGORY : Je désirais te remettre ce document en mains propres, Liv. Comme tu n'as pas eu la courtoisie de venir à la soirée en l'honneur de ma sortie de prison, c'est moi qui fais le déplacement.
STANLEY : Laisse- la tranquille, Richards!
OLIVIA : C'est bon Stanley, ça va aller.
GREGORY : C'est ça Stanley, coucouche panier, obéis à ta maîtresse.
Stanley s'énerve mais Olivia le retient.
STANLEY : Fumier!
OLIVIA : Donne-moi ça!
Elle prend le papier et le lit.
OLIVIA ( furieuse ) : Qu'est-ce que c'est que ce torchon?
GREGORY : Si tu ne sais plus lire, achète-toi des lunettes. C'est un arrêté d'expulsion. Tu es ici chez moi, puisque je ne suis pas mort et que j'ai retrouvé l'intégralité de mes biens. Alors je te laisse deux jours pour prendre tes cliques et tes claques et déguerpir de ma maison.

SCENE 17 : bureau de Jeremy

La nuit est tombée sur Sunset Beach mais Jeremy est encore en train de travailler sur des dossiers comme un acharné.
JEREMY : Si Gabi ne revient pas vite travailler avec moi, je vais être obligé de prendre un nouveau collaborateur. Casey est efficace mais ses cours à l'université lui prennent beaucoup de temps. Bon, encore une petite heure de travail et je rentre me coucher.
Jeremy rédige une note quand il entend des pas dans le couloir qui mène à son bureau. Il lève les yeux et son regard se pose sur une superbe paire de jambes dévoilée par la jupe d'un tailleur de grande classe. Il lève encore un peu plus les yeux et découvre le visage de...Francesca.
FRANCESCA : Bonsoir Monsieur Allen.
JEREMY : Madame Vargas, c'est ça?
FRANCESCA : Quelle mémoire mon cher! Remarquez que moi aussi je vous ai tout de suite reconnu lorsque je vous ai vu assis à côté de Gregory Richards, le dernier jour de son procès.
JEREMY : Eh bien moi ce n'est pas le cas, je me rappelle de votre nom uniquement parce que j'ai passé plusieurs jours à tenter d'en savoir plus sur votre mort...qui n'en était pas une. A croire que vous n'êtes pas aussi remarquable que vous le croyez.
FRANCESCA : Contrairement à vous mon cher. Vous ne vous souvenez pas de moi alors? Quel dommage!
JEREMY : Après mûre réflexion, je me suis rappelé de vous, et de votre mari. Vous étiez de grands amis de mon père n'est-ce pas?
FRANCESCA : Oui, ce cher Barney Allen. Toujours sur son rocher avec ses millions?
JEREMY : Oui, toujours à Monaco mais désormais avec des milliards.
FRANCESCA : Je ne comprends pas comment le fils d'un homme richissime peut se retrouver avocat dans un coin paumé comme celui-ci.
JEREMY : Tout comme je ne comprends pas comment l'épouse d'un millionnaire peut se retrouver chômeuse dans un coin paumé comme celui-ci.
FRANCESCA : Pas pour longtemps, très cher.
JEREMY : Et votre mari, Philip c'est ça? Que devient-il?
FRANCESCA ( feignant la tristesse ) : Malheureusement cela fait plusieurs années que je suis veuve.
JEREMY : Que idiot je suis! Mes sincères condoléances.
FRANCESCA : Ah, je suis vraiment ravie de vous avoir revu, cela me remémore le bon vieux temps. Que diriez-vous d'aller dîner un de ces soirs avec moi?
JEREMY : Ma foi...pourquoi pas?
FRANCESCA : Ne vous inquiétez pas, je me suis calmée par rapport à la femme que j'étais à Monaco.
Francesca part en lui faisant un clin d'oeil ambigü. Jeremy a un flashback, où Francesca se jette sur lui dans une chambre et l'embrasse goulûment.
FRANCESCA ( dans le couloir et en pensée ) : Il ne se doute de rien. Je sens que dans les jours à venir, je vais beaucoup m'amuser. Déjà le fait qu'il sorte avec Gabriella Torres donnera une bonne leçon à cette sale petite garce. Mais le must sera certainement le bouquet final. Je ne manquerais ce spectacle pour rien au monde.

SCENE 18 : maison de Ben et Meg

Beaucoup de personnes sont réunies dans le salon, parmi lesquelles Maria, Benjy, Lisa, Chase, Tim, Vanessa, Gabi, Sara, Casey, Rae, Elaine, Bette, Armando, Emily et Sean.. Un buffet a été installé. Les invités sont en train de discuter.
TIM : Maria, savez-vous pourquoi Ben et Meg ont réuni toutes ces personnes pour cette soirée?
MARIA : Oui, mais je ne dirai pas un mot. Vous aurez la surprise.
CHASE : Cela ne peut être que pour une bonne nouvelle, maintenant que Ross et Tess sont derrière les barreaux.
MARIA : Oui, quel soulagement! Surtout pour eux...
Elle regarde Benjy et Lisa jouer sur un tapis au milieu du salon.
BENJY : T'as pas le droit Lisa, c'est de la triche.
LISA : T'es un mauvais jouer Benjy. Je jouerai plus avec toi aux petits cochons, na!
Gabi discute avec Vanessa et Sara.
GABI : Je suis contente d'être ici. Cela faisait longtemps que je voulais voir toutes mes amies réunies.
SARA : Je suis vraiment navrée pour ce que vous vivez en ce moment, toutes les deux.
GABI : Je n'arrive pas à croire que les médecins n'aient plus aucun espoir pour Ricardo. Ils ont demandé à sa famille s'ils pouvaient donner ses organes, vous vous rendez compte?
VANESSA : J'ai l'impression que nous sommes maudites, qu'aucune de nous ne peut être heureuse en même temps que les autres. Je suis contente qu'au moins l'une d'entre nous n'ait pas eu de problèmes de couple cette année.
GABI : Conserve précieusement ton bonheur avec Casey, Sara.
SARA ( en pensée ) : Pas de problèmes de couple? Si cela pouvait être le cas, si Rae pouvait déguerpir le plancher une bonne fois pour toutes.
Rae, qui se trouve non loin de Gabi, Sara et Vanessa, a entendu leur conversation.
RAE ( en pensée ) : Quand j'aurai trouvé ce que tu caches Sara, ton bonheur ne fera pas long feu.
Elle a un flashback de la rencontre entre Sara et Stanley à l'hôpital.
RAE ( en pensée ) : Tu semblais si nerveuse lorsque tu as vu le père de Casey. Mais je finirai bien par découvrir quelle en est la raison.
Casey discute avec Emily et Sean.
CASEY : Ce serait sympe qu'on se voit plus souvent à l'université non?
EMILY : Oui, ce serait génial. J'ai une amie en fac de Droit, je pourrai lui demander de te passer certains cours si tu n'as pas le temps d'assister à tous.
CASEY : Merci, car je n'ai pas beaucoup de temps pour moi entre les cours et mon stage avec Jeremy.
SEAN : Bah, on peut bien s'entraider...entre futurs demi-frères.
Sean éclate de rire mais Casey rit plutôt jaune.
SEAN : Entre mon père qui sort avec ta mère et ma mère qui sort avec ton père...Ca te fait pas bizzarre, toi?
CASEY : C'est le moins que l'on puisse dire. ( en pensée ) Je n'ai aucune envie d'entrer dans cette famille de fous.
Bette et Elaine se lancent des regards emplis d'hostilité.
ARMANDO : Quelque chose ne va pas?
BETTE : Tout va très bien pourquoi?
ARMANDO : Je ne sais pas, vous semblez en froid toi et Elaine.
ELAINE : Tu te fais des idées.
BETTE : C'est juste que je n'ai pas le coeur à m'amuser avec ma petite Poopsie en prison.
ARMANDO : Profite de cette soirée pour te détendre. Dès demain, nous ferons en sorte de sortir Annie du guêpier où on l'a fourrée.
Tout le monde se tait car Ben et Meg viennent d'entrer dans le salon.
MEG : Bonsoir, et merci à tous d'être venus.
BEN : La soirée vous plaît?
MARIA : Tout est parfait.
MEG : Nous vous devons quelques explications. Je suppose que tout le monde veut savoir pourquoi nous vous avons réunis ce soir?
TOUS : Ouais!
BEN : Tout d'abord, nous avons vécu beaucoup de moments difficiles Maria, Meg et moi. Nous n'avons pas été très disponibles pour nos amis ces temps-ci, et ce cocktail est une manière de rattrapper le temps perdu.
VANESSA : Nous comprenons tout à fait, voyons. Après ce que vous avez vécu.
MEG : Merci Vanessa. Mais surtout, Ben et moi tenions à vous faire part d'une grande décision que nous avons prise.
BEN : Nous avons eu beaucoup de problèmes ma tendre épouse et moi depuis notre retour de voyages de noces. Basés sur des malentendus...
On revoit les scènes de dispute à cause de Maria et de Ross entre Ben et Meg, puis celles à cause de Terence-Tim.
MEG : D'autres basés sur le machiavélisme de certaines personnes.
On revoit les altercations avec Tess, l'enlèvement de Benjy par Ross et Tess.
BEN : Notre couple a grand besoin de se ressourcer. Aussi avons-nous la grande joie de vous annoncer que Meg et moi allons faire un tour du monde, d'une durée indéterminée.
MEG : Mais d'au moins une année.
L'assemblée reste interloquée.

SCENE 19 : salon de Caitlin et Cole

Caitlin entre dans la pièce en peignoir. Elle vient de sortir de sa douche.
CAITLIN : Je me ferais bien une tasse de thé. Dommage que Cole ait un dîner d'affaires, j'aurais aimé qu'on puisse se retrouver, comme avant.
On frappe à la porte d'entrée.
CAITLIN : Qui est-ce?
VOIX DE JUDE : C'est Jude.
Caitlin ouvre la porte.
CAITLIN : Jude, mais que fais-tu ici?
JUDE : Je n'en peux plus Caitlin. Je tourne en rond dans mon appartement depuis des jours. Je n'arrête pas de penser à toi.
CAITLIN : Non Jude, arrête.
JUDE : J'ai envie de toi Caitlin. Je t'aime.
CAITLIN : Ne dis pas ça.
JUDE : J'ai envie de le crier sur les toits : je suis amoureux de toi.
Caitlin n'en revient pas , mais se laisse aller quand Jude la prend dans ses bras et l'embrasse avec passion. Il commence à retirer son peignoir.
CAITLIN ( faiblement ) : Non Jude, il ne faut pas.
JUDE : Repousse-moi si tu veux.
Jude l'embrasse à nouveau et elle se laisse aller, quand elle pousse un grand cri en regardant vers la porte d'entrée.
JUDE : Que se passe-t-il?
Jude se retourne et regarde dans la même direction que Caitlin.
JUDE : C'est pas vrai!
CAITLIN : Oh mon Dieu!

SCENE 20 : hôpital South Bay, quartier psychiatrique


Jeremy arrive dans le couloir où patiente Luis.
JEREMY : Bonsoir docteur, je cherche une de vos patientes, Tess Marin. Je suis son avocat.
LUIS : Elle n'est pas encore arrivée. Mais vous pouvez l'attendre avec moi.
JEREMY : Où est-elle?
LUIS : Elle se trouve à la prison du comté, mais doit être tansférée ici afin que je l'examine, pour déterminer si elle est ou non responsable pénalement.
Ils sont interrompus par l'arrivée de Tess, escortée par un nombre impressionnant de policiers, parmi lesquels Paula et l'officier Spencer. Tess est vêtue d'une camisole de force et semble complètement abattue.
PAULA : Bonsoir Jeremy, bonsoir docteur Cardoso.
JEREMY : Paula? Je ne savais pas que vous faisiez partie des forces de l'ordre.
PAULA : J'ai décidé de m'installer à Sunset Beach définitivement, et comme il me fallait un métier, Jude Cavanaugh a accepté de me réembaucher.
LUIS : Vous pouvez nous laisser seuls avec Mademoiselle Marin.
SPENCER : Désolé docteur, mais nous avons des ordres. La prévenue doit être sous constante surveillance policière.
PAULA : Elle est considérée comme extrêmement dangereuse, et a tenté de tuer plusieurs de mes amis.
JEREMY : Nous savons tout cela, mais ma cliente a des droits, dont celui de s'entretenir seule à seule avec moi et avec l'expert, le docteur Cardoso.
SPENCER ( maugréant ) : Okay, c'est bon.
PAULA : Nous vous attendons ici.
Jeremy et Luis font entrer Tess dans une pièce.
LUIS : Asseyez-vous mademoiselle Marin.
TESS ( les larmes aux yeux et la voix très faible ) : Je vous en supplie docteur, aidez-moi. Je suis un monstre, soignez-moi.
Elle fond en larmes.

SCENE 21 : prison de Sunset Beach, une cellule


Deux gardiens arrivent en tenant Ross, qui est menotté.
PREMIER GARDIEN : Allez, entre là-dedans.
Ils le jettent dans la cellule come un malpropre.
ROSS : Aïe, vous pourriez faire attention.
SECOND GARDIEN : Ecoute-moi bien mon petit père, sache qu'en entrant ici, tu perds tus tes droits. T'es un moins que rien, un déchet de la société alors t'as intérêt à filer doux et à la boucler.
PREMIER GARDIEN : Ca va Tony, du calme.
Ils enlèvent ses menottes à Ross.
ROSS : Serait-il possible que je passe au moins un coup de téléphone?
SECOND GARDIEN : T'as pas compris ce que je viens de te dire? T'es bouché ou quoi?
PREMIER GARDIEN : Désolé, mais c'est impossible. Pas de téléphone, c'est le règlement.
ROSS : C'est une question de vie ou de mort, je vous en supplie. Je dois prévenir quelqu'un qui est en grand danger.
SECOND GARDIEN : Ouais, c'est ça. Garde tes salades pour ton avocat, tu veux?
Les gardiens partent sans écouter les supplications de Ross.
ROSS : Je vous en prie, il faut me croire.
Ross se retrouve seul.
ROSS ( la tête plongée entre ses mains ) : Seigneur, par pitié, faites qu'il n'arrive rien à Maria. Elle se croit en sécurité mais ses heures sont peut-être comptées. Comment faire pour la contacter?

PARTICIPEZ AU FORUM

© Copyright 2002 Aurélien Capel - Matheson Entertainment.  - Tous Droits Réservés -
écrit par Aurélien Capel
mise en page : Chucky Matheson
générique d'ouverture : Romain Le Borgne