AVEC PAR ORDRE ALPHABETIQUE :
Timothy
Adams ... Casey Mitchum
Shawn
Batten ... Sara Cummings
Sam Behrens
... Gregory Richards
Paulo
Benedeti ... Dr. Luis Cardoso
Sarah
Buxton ... Annie Douglas Richards
Christina
Chambers ... Maria Torres
Hank Cheyne
... Ricardo Torres
Eddie
Cibrian ... Cole Deschanel
Lesley
Ann Down ... Olivia Richards
David
Gail ... Ross English
Priscilla
Garita ... Gabi Martinez Torres
Jason
George ... Michael Bourne
Lisa Guerrero
... Francesca Vargas
Laura
Harring ... Paula Stevens
Cristi
Harris ... Emily Davis
Kam Heskin
... Caitlin Deschanel
Kelly
Hu ... Dr. Rae Chang
Sean Kanan
... Jude Cavanaugh
Nick Kiriazis
... Antonio Torres
David
Matthiessen ... Leo Deschanel
Traci
Lindsey Melchior ... Tess Marin
Dan Montgomery
... Jeremy Allen
Kathleen
Noone ... Bette Katzenkazrahi
Sherri
Saum ... Vanessa Bourne
Gordon
Thomson ... AJ Deschanel
Leigh
Taylor Young ... Elaine Stevens
Shane
West ... Sean Richards
Guest Starring :
David Andriole
... Officier Spencer
Dean Cain
... Chase English
Margarita
Cordova ... Carmen Torres
Dax Griffin
...Terence Carver
Camryn
Grimes ... Lisa English
Andre
Khabbazzi ... Officier Ruiz
Barbara
Mandrell ... Alex Mitchum
Chase
Parker ... Benjy Evans
Clive
Robertson ... Ben Evans
Josh Taylor
... Stanley Mitchum
et
Susan Ward dans le rôle de
Meg Evans
SCENE 1 : maison de Ben et Meg
La
soirée touche à sa fin et les invités commencent à
réunir leurs affaires pour partir. Maria s'approche de Ben et Meg.
MARIA
: Je suis tellement contente pour vous, si vous saviez. Notre cauchemar
avec Tess et Derek est enfin terminé. Vous avez bien mérité
de vous accorder cette année sabbatique pour vous retrouver et consolider
votre amour.
MEG
( les larmes aux yeux ) : Merci Maria, tu ne peux pas savoir à quel
point tes paroles me touchent. J'espère que tu es consciente que
malgré toutes nos disputes, tu es toujours restée une de
mes meilleures amies. Pour moi, tu seras toujours un peu Dana, la patiente
amnésique de South Bay qui est si vite devenue une des personnes
qui me sont les plus chères.
BEN
: Tu es sûre que tout ira bien Maria?
MARIA
( souriant ) : Mais oui Ben, ne t'inquiète pas. Meg, je te considèrerai
toujours comme ma meilleure amie, quoiqu'il arrive, je peux te l'assurer.
MEG
( pleurant ) : Merci Maria.
Elles
se serrent dans les bras l'une de l'autre.
BEN
: Et...que va-t-il se passer avec Ross?
MARIA
: Je n'en sais rien, et je ne veux pas le savoir.
MEG
: Tu tiens le coup?
MARIA
: Oui, depuis que j'ai appris qu'il a toujours été le complice
de sa soeur, il est définitivement sorti de mon esprit, je ne ressens
plus rien pour lui.
BEN
: Prends bien soin de Benjy, d'accord?
MARIA
: Bien sûr. Allez, dépêchez-vous, vous allez rater votre
avion. Je vous remercie de me permettre de vivre dans votre maison le temps
de votre absence.
MEG
: C'est normal. A bientôt Maria.
Ils
s'embrassent tous les trois pour se dire au revoir.
CHASE
( arrivant avec Lisa ) : Lisa, tu vas rester chez Maria et Benjy ce soir,
d'accord?
LISA
: Oh oui!
BEN
: Qu'allez-vous faire maintenant Chase?
CHASE
: Je vais faire reconnaître mes droits en justice vis-à-vis
de Lisa, et après nous verrons. Je pense que nous irons refaire
notre vie ailleurs.
MARIA
: Lisa va beaucoup manquer à Benjy. J'espère que vous viendrez
nous voir de temps en temps.
CHASE
: Vous pouvez y compter. Je passe prendre Lisa demain pour aller voir le
juge.
MEG
: Bon courage Chase, et merci encore pour toute votre aide.
TIM
( arrivant ) : Meg, est-ce que je peux vous parler?
BEN
: Désolé, nous devons partir à l'aéroport.
MEG
: C'est bon Ben.
TIM
: J'en ai juste pour cinq minutes.
Il
s'eloigne avec Meg.
MARIA
: Tu n'accroches toujours pas avec Terence, n'est-ce pas Ben?
BEN
: Je ne sais pas pourquoi, mais il ne m'inspire pas confiance. Enfin, je
n'ai plus à m'inquièter maintenant que Meg et moi quittons
Sunset Beach.
Meg
et Tim discutent sur la terrasse.
MEG
: Qu'est-ce que tu veux encore?
TIM
: Alors tu as pris ta décision, tu ne veux plus me revoir?
MEG
: Nous en avons déjà discuté Tim, je n'éprouve
plus rien pour toi. Je croyais être amoureuse de Terence, ton frère
jumeau, mais étant donné que toi et lui ne faisiez qu'un,
mes sentiments reposaient sur du vide. Je suis amoureuse de Ben, et tu
ne pourras rien faire pour changer cela.
TIM
: Comme tu veux. Tu sais que je ne ferai plus rien pour gâcher ton
bonheur, Meg, alors tu n'entendras plus parler de moi. J'espère
seulement que tu as fait le bon choix.
MEG
: J'en suis certaine. Mais toi, que vas-tu faire? Comptes-tu rester à
Sunset Beach?
TIM
: Non, je pars demain. J'ai trouvé un ranch au Texas, où
je compte me lancer dans l'élevage de chevaux et refaire ma vie.
MEG
: Je te souhaite de trouver le bonheur, Tim. Tu le mérites.
Meg
retourne dans le salon et va voir Gabi, Rae, Sara et Vanessa.
GABI
: Alors Meg, prête pour le grand départ?
RAE
: Si tu savais à quel point tu vas nous manquer.
SARA
: Prends bien soin de toi pendant ce voyage, soeurette.
VANESSA
: Et profites-en bien. Et écris-nous.
MEG
: Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas prête de vous oublier
les filles.
Elle
les serre chacune dans ses bras.
MEG
: J'espère qu'Antonio et Ricardo se rétabliront vite, Gabi.
GABI
: Que Dieu t'entende.
MEG
: Courage avec Michael, Vanessa. je suis persuadée que ce cauchemar
sera bientôt terminé.
VANESSA
: Merci Meg.
MEG
: Quant à vous deux, Rae et ma p'tite soeur Sara, je suis tellement
soulagée que vous vous entendiez mieux.
RAE
: Maintenant que tous nos malentendus sont dissipés, je suis certaine
que nous deviendrons très vite amies.
SARA
: Oui, les meilleures amies du monde.
Elles
se regardent avec ironie et perfidie.
RAE
( en pensée ) : C'est bien parce que je ne veux pas que ta soeur
parte embarrassée que je me retiens, sale petite dinde.
SARA
( en pensée ) : Si tu crois que je vais te laisser tranquille, espèce
d'intrigante, tu te mets le doigt dans l'oeil.
MEG
: Tout se passera bien avec la boutique, Sara?
EMILY
( arrivant ) : Ne t'inquiète pas Meg, je compte bien aider Sara
autant que faire se peut.
SARA
: Et si ça ne suffit pas, j'engagerai quelqu'un pour les heures
où Emily et moi serons en cours ou en stage.
Casey
rejoint Sara.
CASEY
: Tu es prête ma chérie?
SARA
: Oui, allons-y.
CASEY
: Au revoir Meg, et appelle-nous vite quand tu seras arrivée.
MEG
: C'est promis.
Armando
discute avec Ben.
ARMANDO
: Tu nous laisses tomber à un bien mauvais moment, tu sais.
BEN
: Je suis désolé, mais je n'en peux plus de mettre toujours
mon couple au second plan. C'est Meg qui passe en premier désormais.
BETTE
: Comme c'est admirable, au moins un homme qui fait passer son couple en
premier.
ARMANDO
: Que veux-tu dire?
BETTE
: Non non, rien.
BEN
: Je suis certain que tout se passera très bien, Cole fait d'énormes
progrés de jour en jour et il te sera d'une aide précieuse.
ARMANDO
: J'en suis certain, mais ce que je crains le plus, c'est le retour de
Gregory.
BEN
: Bah, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas son efficacité
dans les affaires.
ARMANDO
( en pensée ) : Justement, j'ai peur que son "efficacité"
ne se retourne contre nous, ses associés. Il a déjà
évincé Annie, que se passera-t-il ensuite?
Elaine
va voir Bette.
ELAINE
: De l'orage dans l'air avec Armando, ma chérie?
BETTE
: Que veux-tu dire par là?
ELAINE
: Je ne sais pas, j'ai cru vous entendre vous disputer.
BETTE
: Tu prends tes désirs pour des réalités. Tu n'auras
jamais Armando, tu n'as pas bien compris?
ELAINE
: C'est ce qu'on verra.
Sean
a rejoint Emily, Meg et Sara.
SEAN
: Si vous voulez, je pourrai toujours donner un coup de main à la
boutique en dépannage, les filles.
EMILY
( riant ) : Pff, tu ne sais même pas distinguer une robe d'une jupe
Sean.
SARA
: Ca fait du bien de vous voir à nouveau réunis.
MEG
: Tu as bien fait de suivre nos conseils Emily.
SEAN
: Quels conseils?
EMILY
: Oui, je crois.
Elle
embrasse tendrement Sean, ce qui le fait taire. Tout le monde quitte peu
à peu la maison, et Maria se retrouve seule au bout de quelques
minutes.
MARIA
: Ouf, je rangerai tout ça demain, avant d'aller voir Antonio et
Ricardo à l'hôpital.
Elle
monte dans sa chambre, mais à peine entrée, elle pousse un
cri de terreur.
SCENE 2 : salon de Caitlin et Cole
Jude
est allongé sur Caitlin et s'apprête à lui faire l'amour,
quand Caitlin pousse un cri en jetant un regard vers la porte d'entrée.
CAITLIN : Oh mon Dieu! Jude se lève prestement et se rhabille. JUDE : Ce n'est pas ce que tu crois, je te jure! La personne qui se trouve devant eux n'est autre que Leo. LEO : Ah ouais? Vous avez été engagés pour jouer dans un film et vous répétiez c'est ça? On aurait plutôt dit une scène d'un mauvais soap-opera mais bon... CAITLIN : Jude essayait de...de me réanimer, j'ai fait un malaise. JUDE : Oui, tout à fait, je... LEO : Ce n'est pas la peine d'user votre salive, je ne suis pas aussi idiot que le reste de votre entourage. Je sais parfaitement que vous avez une liaison tous les deux, je vous ai surpris en train de faire de la spéléologie avec vos langues, le jour où Caitlin a failli se noyer. Mais je pensais pas que vous iriez jusque-là, vous me dégoûtez trop quoi! Quand Cole va savoir ça... CAITLIN ( terrorisée ) : Oh non Leo, je t'en supplie, ne dis rien à Cole! JUDE : C'était une erreur, Caitlin n'y est pour rien... LEO ( furieux ) : Je sais bien que tout est encore de ta faute, sale enfoiré. Heureusement que tu n'essaies pas de rejeter la responsabilité sur la pauvre Caitlin, il ne manquerait plus que ça! CAITLIN : C'était la première fois, Jude et moi n'avons jamais fait l'amour avant, je te le promets. Cole ne doit pas savoir Leo; cela lui ferait trop de mal. JUDE : Oui, laisse-le en dehors de ça. LEO : Toi, la ferme! Je veux plus t'entendre ou je pète tout dans le salon, okay? C'est ça, si je dis tout à Cole, c'est encore moi qui passe pour l'enflure de service, et on te donnera une médaille tu crois? Ben non, tu vas pas t'en sortir cette fois, ça fait trop longtemps que j'ai envie de te rendre la monnaie de ta pièce et je vais pas m'en priver. CAITLIN ( pleurant ) : Seigneur, qu'ai-je fait pour mériter ça? JUDE : Mais bon sang, qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me détestes autant Leo? LEO : Ce que tu as fait? Ce que tu as fait? Tu ne le sais que trop, Cavanaugh. Depuis que toi et ta garce de mère êtes entrés dans... Jude lui fout un coup de poing. CAITLIN ( hurlant ) : Non, arrêtez! JUDE : Ne t'avise plus jamais de traiter ma mère de garce, t'as compris? Tu pourrais au moins avoir du respect pour quelqu'un qui vient de mourir. LEO : Putain, j'y crois pas! C'est bon là, je vais direct voir Cole à son bureau et je lui raconte tout! CAITLIN : Jude, retiens-le! JUDE : Excuse-moi Leo, dis tout ce que tu as sur le coeur. LEO : Tu crois que j'ai besoin de ta permission? Oui, je vais te sortir tes quatre vérités en face. Toi et ta mère avez toujours cherché à détruire la famille qu'Armando avait construite, de tous temps. D'abord ta mère qui a jeté son dévolu sur lui, un homme marié, et qui n'avait aucun complexe à se le taper tandis que ma pauvre mère agonisait à l'hôpital. JUDE : Tu sais très bien qu'Armando avait quitté ta mère pour... LEO : Ta gueule! Pour cette pouf, oui je le sais. Elle se ramène après quinze ans de rupture et il faut que mon père lui retombe dans les bras, peu importe le carnage que cela provoque dans la famille qu'il a fondée. CAITLIN : Mais qu'est-ce que Jude a à voir dans tout ça? JUDE : Tu me reproches d'être aimé par Armando, c'est ça? LEO : Tu as tout fait pour la manipuler et le monter contre moi depuis que je suis né. T'étais jaloux qu'il ait enfin un fils et que tu passes après, c'est ça? A cause de toi, Armando ne s'est jamais complètement investi dans mon éducation, il y avait toujours ce pauvre Jude à accompagner ici, à aller chercher là. Et maintenant tu cherches à faire la même chose avec Cole en lui volant sa femme. Tu nous détestes parce que nous sommes les fils d'Armando et pas toi! CAITLIN : Et tu crois que c'est en allant dire à Cole ce que tu as vu que tu résoudras tout ça? JUDE : C'est du délire Leo, je te jure que je n'ai jamais eu les intentions que tu me prêtes! LEO : C'est ça, je suis paranoïaque. Non mas tu me prends vraiment pour un abruti, c'est pas croyable. Ecoutez-moi bien tous les deux : la dernière chose que je souhaite est de faire souffrir Cole. CAITLIN : Dieu soit loué! JUDE : Merci Leo. LEO : Attends, j'ai pas fini. Pour cette fois je ne dirai rien, mais si jamais je te revois en train de traîner autour de Caitlin, Cole saura tout, j'en fais la promesse. CAITLIN : D'accord. JUDE : Bien sûr. LEO : Donc d'abord, tu vas me faire le plaisir de te trouver un autre logement, Cavanaugh. Rester voisin avec Caitlin, c'est trop dangereux, tu essaieras encore certainement de la tenter. Et je ne veux plus vous voir ensemble, que ce soit seuls ou en groupe, sauf en cas d'impérieuse nécessité. CAITLIN : Tu ne peux pas nous empêcher de nous croiser. LEO : Oh si je le peux, et je vais pas me gêner. Voilà mes conditions, alors ou vous les respectez et j'oublie ce que j'ai vu, ou vous les enfreignez et adios le bonheur avec Cole. Leo part en claquant la porte, satisfait. LEO : Wow, quel pied! Avoir enfin pu parler à ce cafard de Jude comme il le mérite. Dire que cette pourriture est mon frère...et qu'il ne le saura jamais. |
SCENE 3 : hôpital South Bay, une chambre du département psychiatrie.
Jeremy
et Luis ont fait asseoir Tess.
JEREMY
: Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi Tess, je suis Jeremy Allen,
j'étais votre avocat à Seattle.
TESS
( faiblement ) : Oui.
LUIS
: Et moi je suis le docteur Luis Cardoso, je suis psychiatre.
JEREMY
: Souhaitez-vous que je sois votre avocat et que j'assiste à votre
entretien avec le docteur Cardoso?
TESS
: Oui, c'est gentil.
LUIS
: Bien, je vais vous poser quelques questions pour commencer. Quel est...?
Mais
Paula et Spencer font irruption dans la chambre.
PAULA
: C'est bon, c'est terminé pour aujourd'hui.
JEREMY
: Eh, vous n'avez pas le droit de...
SPENCER
: Son frère et complice, Ross English, vient de s'échapper
de la prison du comté.
PAULA
: Nous sommes persuadés qu'il est déterminé à
l'aider à s'enfuir également, alors nous ne prenons aucun
risque, nous la ramenons en prison.
TESS
( se débattant ) : Non lâchez-moi, j'ai pas envie de me retrouver
toute seule. Je suis folle, j'ai besoin d'être soignée, je
ne veux pas refaire de mal.
PAULA
: Croyez-moi, nous ne vous en laisserons pas l'occasion.
LUIS
: Ecoutez, soyez raisonnable. Il est évident que ma patiente a besoin
de soins.
PAULA
: Vous exposerez vos requêtes dans le rapport que vous remettrez
au juge en temps voulu. Mais je ne vais pas laisser cette criminelle sous
votre garde, j'ai des doutes concernant vos méthodes.
LUIS
: Vous en faites une affaire personnelle, c'est ça? Vous ne digérez
toujours pas le fait que je soutienne qu'Antonio n'était pas responsable
de ses actes quand il a tiré sur son frère?
JEREMY
: C'est bon docteur, ce n'est pas la peine d'être aussi dur, Paula
ne fait que son travail.
PAULA
: Merci Jeremy. Mais je ne sais pas si Gabi sera ravie de voir que vous
vous êtes chargé de la défense de celle qui a voulu
tuer sa belle-soeur, Maria.
Paula
part avec Spencer et d'autres policiers qui escortent Tess.
LUIS
: Que de rancoeur!
JEREMY
: Quelle souffrance elle doit ressentir pour avoir autant de ressentiment.
LUIS
: Je peux comprendre, mais je ne la laisserai pas mettre en péril
la guérison de mes patients, j'espère que je suis bien clair.
Luis
part en claquant la porte, énervé.
JEREMY
( impressionné ) : Très clair.
SCENE 4 : devant la maison de Ben et Meg
Ross
arrive en se traînant, mort de fatigue.
ROSS
: Maria, j'espère qu'il n'est pas trop tard...
Il
esquisse une grimace de douleur en portant la main à son flanc.
ROSS
( regardant sa main tâchée de sang ) : Je ne pourrai plus
tenir bien longtemps.
Il
se remémore ce qui vient de se paser avant qu'il n'arrive devant
chez Ben et Meg. La scène se passe en prison.
UN
GARDIEN : Tiens, voilà ton repas.
ROSS
: Merci.
Le
gardien ouvre la grille pour lui donner son plateau mais Ross saute et
s'agrippe à la tuyauterie. Prenant son élan, il lui balance
ses deux pieds dans la figure. Le gardien tombe avec le plateau-repas.
ROSS
: Désolé, j'avais pas le choix.
Ross
part en courant et passe par plusieurs couloirs avant de se retrouver dans
le hall d'accueil. Il n'hésite pas une seconde et fonce vers la
porte de sortie, surprenant tout le monde. Un gardien armé se lance
à sa poursuite, mais Ross, une fois dehors, fait preuve d'une rare
célérité et le sème peu à peu. Le gardien
sort son pistolet et l'arme avant de tirer sur Ross. Il l'atteint au flanc.
ROSS
( hurlant ) : Aaaaah! Non Ross, tu dois penser à Maria, ne pense
pas à ta douleur, cours jusque chez elle avant qu'il ne soit trop
tard.
Quelques
minutes après. Ross est chez Maria.
ROSS
: Personne. Où peuvent-ils être bien passés? Chez Ben
et Meg, je ne vois nulle part ailleurs.
Ross
repart. Retour à l'instant présent.
ROSS
: IL faut que j'entre discrètement, pour ne pas me faire repérer.
Le moindre faux mouvement pourrait coûter la vie à Maria.
Elle se trouve face à une vraie bombe à retardement.
Ross
entre et monte l'escalier avec précaution, essayant de ne pas songer
au sang qui s'échappe de sa plaie. Il arrive à l'étage
et voit de la lumière filter à travers la porte entr'ouverte
de la chambre de Maria. Il se faufile jusque-là et aperçoit
Maria assise sur son lit, le visage blême. Ross porte ses yeux vers
ce que Maria regarde. Il s'agit de...Benjy, qui la braque avec un revolver.
SCENE 5 : le Sentinel, bureau d'Alex
Alex
est en train d'écrire un article quand on frappe à sa porte.
ALEX
: Entrez.
Elaine
entre dans la pièce.
ELAINE
: Bonsoir Alex.
ALEX
: Elaine, ma chérie! Comment vas-tu?
ELAINE
: Très bien, merci. J'espère que je ne te dérange
pas. Tu travailles tard dis donc.
ALEX
: Eh oui, c'est ça le rythme de travail dans la presse. Assurer
le bouclage pour que le tout passe à l'imprimerie dans la nuit.
ELAINE
: Je voulais te proposer d'aller dîner mais à ce que je vois,
ça tombe à l'eau.
ALEX
: On se fera ça une autre fois, d'accord?
ELAINE
: D'accord. Au fait, pendant que je suis là, je voulais te demander
quelque chose.
ALEX
: Je t'écoute. Mais assieds-toi voyons, ne fais pas ta timide.
ELAINE
( s'asseyant ) : Tu sais que cela va bientôt être les cinquante
ans de Bette, et j'aurais aimé lui faire une surprise originale.
ALEX
: Ah oui, c'est vrai. Si tu veux que je participe financièrement,
il n'y a aucun problème.
ELAINE
: Non, il n'est pas question d'argent. En fait, j'aurais aimé réunir
les amis que Bette avait dans sa jeunesse, quand elle avait environ vingt-cinq
ans, mais je ne me rappelle plus du tout de qui elle était proche
à cette époque.
ALEX
: Wow, c'est une excellente idée ça. Attends que je me souvienne...à
cet âge-là, Bette, Olivia, toi et moi étions souvent
ensemble, non?
ELAINE
: Oui, surtout vous en fait.
ALEX
: Surtout Olivia et Bette alors, car je commençais ma carrière
et j'étais toujours par monts et par vaux.
ELAINE
: Il n'y avait personne d'autre dans leur groupe d'amis?
ALEX
: Voyons...Gregory, Armando, Stanley...ah mais oui, bien qûr, que
je suis bête!
ELAINE
: Tu penses à quelqu'un?
ALEX
: Bette traînait toujours avec sa belle-soeur à cette époque,
elles étaient très liées. C'est grâce à
Bette que Del a connu Madeline d'ailleurs, et qu'ils se sont mariés.
ELAINE
: C'étaient de vraies amies?
ALEX
: Ah oui, bien plus que Bette et Olivia par exemple.
ELAINE
: A ce point?
ALEX
: Elles se considéraient comme des soeurs.
ELAINE
( de plus en plus intéressée ) : Elles devaient tout se dire
alors.
ALEX
: Oui, je pense, pourquoi?
ELAINE
: Non non, pour rien. Tu saurais où on peut la joindre par hasard?
ALEX
: J'ai bien peur que non, je suis désolée. Elle a quitté
Sunset Beach il y a maintenant vingt-cinq ans environ, et plus personne
n'a eu de nouvelles je crois.
ELAINE
: C'est étrange.
ALEX
: Oui, personne n'a jamais su les raisons de son départ si prompt.
Elle laissait derrière elle fille et mari, et pas un mot d'explications.
ELAINE
: Il faut absolument que je la retrouve.
ALEX
: C'est très important pour toi on dirait.
ELAINE
( avec un sourire mystérieux ) : Très. Je tiens absolument
à ce que l'anniversaire de cette chère Bette soit inoubliable.
( en pensée ) Si je parviens à mes fins Bette, il y aura
pour toi un avant et un après cinquante ans, tout va changer...en
pire.
SCENE 6 : maison de Ben et Meg, chambre de Maria
Maria
est menacée par son propre fils, Benjy, qui pointe un pistolet sur
elle. Ross assiste à la scène et ne sait que faire.
MARIA ( en larmes ) : Mon petit, je t'en supplie, pose cette arme. BENJY : Je suis pas ton petit, t'es pas ma maman t'as compris? C'est Tess ma maman. ROSS ( en pensée ) : Mon Dieu, c'est bien ce que je craignais. MARIA : Qu'est-ce que Tess t'a raconté? BENJY : La vérité tiens! Qu'elle était ma maman, que Ross était mon tonton et Lisa ma cousine. C'est eux ma vraie famille, pas toi ni Ben. MARIA : Ne dis pas ça Benjy, nous t'aimons tant tu sais. BENJY : Et en plus vous avez tué mon vrai papa. Mais ça je le laisserai pas passer, tu vas payer pour avoir tué mon vrai papa. MARIA : Tu n'as eu que la version de Tess, laisse-moi te raconter ce qui s'est vraiment passé. BENJY : Non, t'as plus le droit à la parole maintenant. Toi, Ben et Meg vous avez raconté trop de mensonges, je ne veux plus vous entendre. Ben et Meg sont déjà morts à l'heure qu'il est, et à présent c'est ton tour. ROSS ( horrifié ) : Seigneur, ayez pitié. MARIA ( terrorisée ) : Qu'as-tu fait à Ben et Meg, Benjy? BENJY : Qu'est-ce que ça peut te faire? Tu vas mourir dans une minute de toute façon. MARIA ( en pensée ) : Gagne du temps Maria, ne perds pas pied. ( haut ) Ne fais pas ça Benjy, souviens-toi des merveilleux moments que nous avons passés ensemble. BENJY ( les larmes aux yeux ) : T'as tout gâché. On avait une vie super, mais tout ça c'était que du mensonge. Tess m'a tout raconté, elle m'a raconté ma vraie vie, d'où je venais, qui étaient mes parents. MARIA : Quand t'en a-t-elle parlé? BENJY : Vous vous souvenez quand vous me laissiez avec Ross chaque fois que vous vous rencontriez Ben et toi pour préparer votre plan contre ma maman, pour l'éloigner définitivement de moi? Vous me confiiez à Ross. Eh ben c'est Ross qui m'a emmené voir ma maman en prison, heureusement qu'il était là lui. Elle a pu tout me révéler. ROSS ( en pensée ) : Qu'ai-je fait? C'est moi qui ai livré ce gosse en pâture à ma folle de soeur. MARIA ( en pensée ) : Alors depuis tout ce temps Tess a eu le temps de monter mon propre fils contre moi. Ne perds pas pied Maria, ne perds pas pied. BENJY : Bon maintenant tu sais tout, on en a fini. MARIA : Non, attends! Dis-moi comment tu as eu ce pistolet. BENJY : C'est grâce à Tess, heureusmeent qu'elle est là pour moi. Avant que ce pourri de Ben et ce pourri de Chase ne l'aient ceinturée, elle a eu le temps de me le filer discrètement. Benjy revoit dans sa tête la scène. Ben et Chase empêchent Tess de s'enfuir tandis que Maria est au chevet de Ross. Tess fait signe de la tête à Benjy, qui s'approche. CHASE : Eloigne-toi Benjy. TESS ( chuchotant ) : Prends ça Benjy. Tu sais ce qu'il te reste à faire. BENJY ( chuchotant ) : Oui maman. Je vais les avoir ces ordures. Retour au présent. ROSS ( en pensée ) : Quelle horreur! MARIA : Et Ben et Meg? Tu leur as tiré dessus aussi, c'est ça? BENJY : Non, j'ai pas eu le temps avec leur départ précipité. Mais ça fait rien, j'ai bousillé les freins de leur voiture. Pour aller à l'aéroport, ils doivent emprunter la route des falaises, et là sans freins, ils ont aucune chance. Benjy imagine la scène. Ben et Meg sifflotent tranquillement dans leur voiture, quand Ben comence à s'inquièter. BEN : Mince. MEG : Que se passe-t-il Ben? BEN : Les freins, ils ne répondent plus. MEG : Oh non! Non Ben, attention! Ils poussent un énorme hurlement alors que la voiture manque le virage et s'écrase au fond du précipice. Retour au présent. MARIA ( en pensée ) : C'est fini! Mais on entend un bruit sourd derrière la porte. BENJY ( méfiant ) : Qu'est-ce que c'était? Il recule tout en continuant à pointer Maria, et ouvre la porte. Ross est écroulé sur la parquet, il a perdu trop de sang et s'est évanoui. MARIA ( criant ) : Ross! BENJY : Qu'est-ce qu'il fait là celui-là? Il est pas en prison? Oh et puis tant mieux si il meurt aussi, il est méchant lui aussi, il a retourné sa veste contre maman, c'est pas bien, c'est un vilain. MARIA ( en pensée ) : Tess aura réussi à tous nous supprimer...mais à quel prix! BENJY : Adieu mama...Maria! MARIA ( pleurant ) : Tu peux dire maman mon chéri. Au fond de ton coeur tu sais bien que c'est moi ta maman. BENJY : C'était un automatisme. Et puis j'ai pas de coeur, maman me l'a dit, les English n'ont pas de coeur. Benjy arme le pistolet, et Maria ferme les yeux, quand quelqu'un se jette sur Benjy. Il s'agit de Spencer, qui est entré dans la pièce avec Paula. MARIA : Ne lui faites pas de mal, je vous en supplie. PAULA : Maria, ça va? SPENCER : Mon Dieu, mais c'est qu'un gosse. BENJY ( hurlant ) : C'est pas fini Maria, c'est pas fini. MARIA : Occuppez-vous de Ross. PAULA : Ne t'inquiète pas, une ambulance est venue avec nous. Spencer embarque Benjy sous les yeux révulsés de Maria. MARIA ( hoquetant ) : Mon Dieu, mon propre fils...elle a ordonné à mon propre fils de me tuer...et il a obéi! Elle pique une crise de nerfs et de larmes effroyable, tandis que Paula la serre dans ses bras, bouleversée. |
SCENE 7 : résidence Richards
Olivia
et Stanley descendent l'escalier avec des valises, qui rejoignent celles
qui sont déjà dans l'entrée.
OLIVIA
: Je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi, Stanley. Je ne
sais pas si j'aurais eu le courage de faire mes bagages toute seule.
STANLEY
: Quand je pense à ce salaud de Gregory, avec sa morgue et son rictus
inhumain, j'ai bien envie d'aller lui refaire le portrait.
OLIVIA
: Non, je t'en prie, c'est bien la dernière chose dont j'ai besoin.
Je n'ai pas envie de lui montrer qu'il a réussi à me faire
du mal.
STANLEY
: Tu es certaine que tu ne veux pas venir t'installer chez moi?
OLIVIA
: C'est trop tôt Stanley, je ne sais pas si ce serait une bonne décision
dans les conditions actuelles, avec tout ce qui m'arrive.
STANLEY
: Comme tu veux, mais tu sais que tu seras toujours la bienvenue chez moi.
OLIVIA
: Je sais, et je ne manquerai pas d'y passer le plus clair de mon temps.
Ils
s'enlacent tendrement et commencent à s'embrasser. Mais Bette entre
dans le hall.
BETTE
: Mais ça devient très chaud ici, dites-moi. Calmez vos ardeurs
mes agneaux, vous oubliez que vous vous affichez devant une femme très
prude, qu'un rien peut choquer.
STANLEY
( riant ) : Ah bon? Qui donc?
OLIVIA
: Avec tout ce qui se passe ici, ça te donnera matière pour
ton journal à scandales.
BETTE
: Ca y est, tu es prête à venir t'installer chez moi?
STANLEY
: C'étaient les derniers sacs. Dépêchons-nous, ce serait
bien que l'on puisse partir avant l'arrivée de Gregory.
GREGORY
( qui vient d'entrer avec un huissier ) : Trop tard Mitchum.
OLIVIA
: Gregory, ça t'aurait gêné de frapper avant d'entrer?
GREGORY
: Pourquoi, puisque je suis chez moi? Ah, je vois que tes valises sont
faites, vous pouvez repartir Maître Conrad.
BETTE
: Quoi, tu as fait venir un huissier?
GREGORY
: On ne sait jamais, je m'attendais à ce qu'Olivia me fasse des
problèmes.
STANLEY
: Ca te fait jouir de lui pourrir ainsi la vie, hein?
OLIVIA
: Stanley, ne réponds pas à ses stupides provocations. C'est
bon Gregory, nous partons.
Alex
arrive dans le hall avec Sean.
SEAN
: Entre Alex, je pense que...qu'est-ce que c'est que tout ce foutoir?
ALEX
: Gregory, qu'est-ce que tu fais là?
BETTE
: Bon, nous allons vous laisser.
GREGORY
: Je me réinstalle chez moi.
STANLEY
: Ma pauvre Alex, tu es tombée bien bas pour sortir avec une ordure
telle que Richards.
ALEX
: De quoi te mêles-tu?
OLIVIA
: Je suppose que tu es contente, tu vas pouvoir t'installer avec Gregory
dans cette somptueuse maison.
ALEX
: Mais...et toi, où vas-tu?
OLIVIA
: Je me suis faite chasser comme une malpropre, un peu plus et et Gregory
rameutait la police pour me faire expulser.
SEAN
: Tu t'en vas maman?
GREGORY
: Eh oui Sean, changement de propriétaires à la résidence
Richards.
SEAN
: Tu n'as vraiment pas changé après tout ce temps en prison,
c'est navrant. Si tu pars maman, je pars aussi.
GREGORY
: Tu crois que tu me fais peur avec ton chantage? Bon débarras si
tu t'en vas également, j'en ai marre d'avoir un fils insolent à
la maison, alors qu'il profite de tout mon argent.
SEAN
: Si tu savais ce que j'en ai à foutre de ton argent, tu peux te
le mettre où je pense. Je me casse là, c'en est trop.
ALEX
: Voyons Sean! Et toi Gregory, c'est ton fils quand même.
GREGORY
: J'en ai marre de faire des efforts.
SEAN
: Ca sert à rien tes efforts, un pourri reste un pourri, quoiqu'il
arrive.
OLIVIA
: Bravo Gregory, toi qui avais tellement peur que tes enfants s'éloignent
de toi quand tu étais en prison, tu les rejettes à peine
sorti.
STANLEY
: Alex, je te souhaite bien du plaisir pour ta future vie avec ce charmant
personnage.
Bette,
Olivia, Sean et Stanley partent, dédaigneux.
GREGORY
: Voilà une bonne chose de faite.
ALEX
: Tu aurais pu agir avec plus de tact quand même.
GREGORY
: De tels parasites ne comprennent que la manière forte. Ah, que
ça fait du bien d'être de retour chez soi.
Alex,
avec incompréhesion, le regarde se réjouir.
SCENE 8 : hôpital South Bay, chambre de Ricardo
Carmen
et Gabi sont au chevet de Ricardo.
CARMEN
: Mon tout petit...il a l'air si paisible, si reposé. Je ne sais
pas si j'aurai le courage.
GABI
: Vous avez tout votre temps pour prendre votre décision Carmen,
les médecins ont bien dit que ses organes restent en bon état
pour le moment.
CARMEN
( pleurant ) : C'est trop dur.
GABI
: Tout est de ma faute, je n'aurais jamais du revenir. Vous aviez raison
quand vous me disiez que je conduirais vos deux fils à leur perte.
CARMEN
: Ne dites pas ça. Tout ça, c'est à cause de ces monstres
qui ont fait un lavage de cerveau à Antonio.
GABI
: C'est moi qui devrais être sur ce lit d'hôpital, à
la place de Ricardo.
Jeremy
entre doucement dans la chambre.
JEREMY
: Comment va-t-il?
CARMEN
: Aucune évolution, et il n'y en aura plus.
GABI
: Jeremy, je suis si contente de te voir.
JEREMY
: Je suis tellement désolé pour tout ce qui vous arrive,
à toi et aux Torres.
CARMEN
: Vous êtes un gentil garçon.
Rae
entre dans la chambre, accompagnant Antonio qui marche avec des béquilles.
ANTONIO
: Je vais rester un peu avec mon frère,merci.
RAE
: N'hésitez pas à appeler une infirmière si vous avez
besoin de quelque chose.
GABI
: Merci Rae.
Rae
sort.
JEREMY
: Nous allons vous laisser seuls.
CARMEN
: Antonio, ne te tourmente pas trop je t'en prie.
ANTONIO
: J'ai besoin qu'il m'excuse maman. Même s'il ne peut pas me répondre,
peut-être qu'il m'entendra.
GABI
( en pensée ) : Il ne sait pas que le coma de Ricrado est irréversible.
ANTONIO
: Ricrado, je...
Il
est interrompu par l'arrivée de Paula et de l'officier Ruiz, qui
sont en tenue.
RUIZ
: Paula, tu es sûre que...
PAULA
: Oui.
JEREMY
: Que faites-vous là?
CARMEN
: Paula, qu'est-ce que cela signifie?
PAULA
: Je viens faire justice pour votre fils, Madame Torres.
RUIZ
: Désolé Antonio.
PAULA
: Antonio Torres, je vous arrête pour tentative de meurtre sur la
personne de votre frère, Ricardo. Vous avez le droit de garder le
silence et...
GABI
: Paula, non!
ANTONIO
: Je ne t'en veux pas Paula. Je t'ai faite souffrir dans le passé
et encore à présent.
GABI
( en pensée ) : De quoi parle-t-il?
Tous
regardent Paula et Ruiz menotter un Antonio résigné et l'embarquer
au poste de police.
SCENE 9 : le Java Web
Sean
est allé chercher deux cafés au comptoir et va s'installer
à une table avec Emily.
EMILY
: Alors tu es parti en claquant la porte, comme ça?
SEAN
: Oui, incompatibilité d'humeur avec mon père. Non mais tu
te rends compte qu'il a viré ma mère de la maison comme une
malpropre?
EMILY
: Maman m'a dit qu'elle revenait s'installer chez nous. Ca commence à
faire beaucoup de monde pour une si petite maison...maman, moi, Armando,
Olivia et Leo.
SEAN
: Quoi? Cet avorton vit encore chez vous?
EMILY
: Oui, Bette a absolument tenu à ce qu'il reste.
SEAN
: Elle n'a toujours pas renoncé à son projet de te caser
avec lui on dirait.
EMILY
: Si ça l'amuse. Enfin, nous ne voyons presque plus lui et moi depuis...tu
sais quoi.
SEAN
: Enfin une bonne nouvelle.
EMILY
: Alors, comment vas-tu faire pour te trouver un logement?
SEAN
: Je suis allé voir Casey, il a encore plusieurs chambres à
louer à Surf Central et il a accepté de m'héberger
temporairement. En échange, j'ai accepté d'aider Sara à
la boutique.
EMILY
: C'est cool, nous allons travailler ensemble.
Ils
s'embrassent, quand Sean aperçoit Leo entrer dans l'établissement.
SEAN
: Oh non, qu'est-ce qu'il fait ici celui-là?
Emily
et Sean sont stupéfaits quand Leo leur fait un amical signe de la
main et les rejoint à leur table.
LEO
: Salut vous deux, ça boome?
EMILY
: Ben...oui, et toi?
SEAN
: Nous ne pensions pas que tu viendrais nous reparler après l'esclandre
que tu nous as fait la dernière fois.
LEO
( souriant ) : Bah, vous me connaissez, je suis un conformiste, j'ai peur
de la nouveauté. Mais j'ai pas mal réfléchi ces derniers
jours.
EMILY
: Ah bon?
SEAN
: A quoi?
LEO
: A votre proposition, gros bêta. J'avoue que j'étais réticent,
voire carrément hostile quand vous m'en avez parlé. Mais
à force de cogiter, cela m'a paru de plus en plus intéressant,
tentant, même excitant. Alors c'est quand vous voulez, moi je suis
partant.
Emily
et Sean sont muets de stupéfaction.
EMILY
( en pensée ) : Sean, fais quelque chose.
SEAN
( en pensée ) : Ben mince alors!
LEO
( en pensée ) : J'ai bien retourné la situation à
mon avantage, Richards est pris à son propre piège.
SEAN
( en pensée ) : Non, c'est impossible. Je suis certain qu'il bluffe.
LEO
: Alors, vous avez perdu votre langue? Pourtant, elle vous sera bien utile
pour notre petit rendez-vous.
Emily
devient rouge comme une pivoine.
EMILY
: Ecoute Leo...
SEAN
( l'interrompant ) : Super, on se dit demain soir vingt heures au Deep,
okay?
EMILY
et LEO : Quoi?
SEAN
: Ca pose un problème?
LEO
: Non, bien sûr que non. Si vous saviez comme j'ai hâte d'y
être.
Il
fait un clin d'oeil à Emily avant de partir, ce qui rend Sean fou
de rage.
SEAN
: Le fumier!
EMILY
: Sean, tu es devenu complètement fou!
SEAN
: Tu n'as pas vu qu'il se payait notre tête? S'il croit qu'il va
gagner à ce petit jeu, il se trompe.
EMILY
: Il y a des fois où je ne te comprends vraiment pas.
SCENE 10 : prison de Sunset Beach, cellule d'Annie
Annie
se morfond dans sa cellule.
ANNIE
: Mais bon sang, où est-il? Il m'avait pourtant bien dit qu'il viendrait
en début de soirée.
Cole
arrive devant la cellule. Il est encore en costume.
COLE
: Salut Annie, désolé pour le retard mais j'ai énormément
de travail.
ANNIE
: Tu as trouvé quelque chose?
COLE
: J'ai fouillé tous les bureaux de la Liberty Corporation hier soir,
mais je n'ai absolument rien trouvé de compromettant à l'égard
de Francesca ou de Gregory.
ANNIE
: De toute manière, ça ne sert à rien. Gregory a tout
prévu, il ne m'aurait jamais faite accuser avant d'avoir assuré
tous ses arrières.
COLE
: Tu baisses les bras, c'est ça?
ANNIE
: J'en sais rien...j'ai l'impression que je vais finir ma vie entre ces
quatre murs.
COLE
: Tu perds courage, c'est normal étant donné ce que tu vis
en ce moment. Quand j'étais en Angleterre et que Gregory cherchait
à me faire éliminer, j'ai perdu espoir bien plus d'une fois
moi aussi. Je croyais ne plus jamais revoir Caitlin ni Trey, mais je m'en
suis sorti.
ANNIE
: Alors que fait-on maintenant?
COLE
: Tiens le coup, moi je trouverai bien quelque chose.
ANNIE
: Je te l'ai déjà dit, à part te rapprocher de Francesca,
je ne vois pas comment sortir de toute cette histoire.
COLE
: Je suis certain que c'est ce que Gregory cherche, afin de m'éloigner
de Caitlin. Cela ne servirait à rien, à part que je sois
pris également dans son piège.
Mais
Caitlin arrive et semble avoir assisté à une partie de la
conversation.
CAITLIN
: Cole, tu peux m'expliquer ce que tu fais là?
ANNIE
: Oh non, il ne manquait plus qu'elle.
COLE
: Ma chérie, je suis venu rendre visite à Annie, comme toi
apparemment.
CAITLIN
: Mais apparemment, pas avec les mêmes intentions. J'ai bien entendu,
tu as décidé de l'aider à sortir d'ici, et en te rapprochant
de Francesca en plus?
ANNIE
: Au moins tu n'as pas besoin de prothèses auditives ma chère.
COLE
: Caitlin, on peut parler de tout ça ailleurs s'il te plaît?
Annie a déjà pas mal de moments difficiles à passer,
nous n'allons pas en rajouter.
CAITLIN
: Oh, mais moi j'étais venu dire quelque chose de bien spécifique
à Annie, et je vais le lui dire, je n'ai pas fait tout ce chemin
pour rien. Je ne voulais pas rater l'occasion de te voir là où
tu as toujours mérité d'être, Annie, c'est-à-dire
en prison. Quand je pense que tu as laissé papa y aller à
ta place, tu me dégoûtes.
ANNIE
: Mais tu y fais exprès ou tu ex complètement attardée?
Tu ne te rends pas compte que ton père a payé Francesca pour
qu'elle témoigne contre moi plutôt que contre lui?
COLE
: C'est la vérité Caitlin.
CAITLIN
: Je vois que tu as choisi ton camp, Cole, et que tu n'es pas dans le même
que le mien. Alors tu as décidé d'aider la femme qui a volé
ton enfant et l'a fait passer pour le mien?
ANNIE
: J'étais pas toute seule, tu étais largement complice dans
cette histoire ma vieille.
COLE
: Annie a fait des erreurs, mais elle est en prison pour un crime qu'elle
n'a pas commis.
CAITLIN
: Laisse la justice en décider. Mais je ne supporterai pas longtemps
tout ça, Cole. Ne me fais pas l'affront de m'infliger la présence
d'Annie et surtout de Francesca dans notre vie.
ANNIE
: Ah, je suis moins pire que Francesca quand même.
COLE
: Caitlin, je suis désolé mais tout ça n'est que le
résultat de la présence de ton père dans notre vie.
Si tu savais à quel point j'aurais souhaité qu'il soit vraiment
mort. Mais faute de mieux, je m'arrangerai pour qu'il retourne dans sa
cellule, dont il n'aurait jamais du sortir.
Cole
part, énervé.
CAITLIN
: Cole, attends!
ANNIE
: Bravo Caitlin, tu as réussi à te mettre ton mari à
dos.
CAITLIN
: Ecoute-moi bien espèce de vipère, tout ça c'est
de ta faute. Mais je ne te laisserai plus faire, tu m'entends? Je ne laisserai
plus personne s'interposer entre moi et Cole, c'en est fini de la gentille
Caitlin.
Elle
part.
ANNIE
( avec un sourire ) : Dieu sait que je n'ai jamais cherché ça,
mais j'avoue être bien contente des problèmes de couple de
ces deux-là. Une sossotte comme Caitlin ne mérite pas un
type comme Cole.
SCENE 11 : hôpital South Bay, bureau de Luis
Tess
est allongée sur un divan, tandis que Luis va s'installer derrière
son bureau.
TESS
: Vous avez un bureau magnifique.
LUIS
: Merci, mais ce n'est pas vraiment le mien en fait. L'ancien chef de clinique
n'a pas encore fait enlever toute sa décoration. Bien, nous allons
commencer la séance, nous attendons juste mon externe. Cela ne vous
dérange pas si elle assiste à la consultation?
TESS
: Non, si elle a le coeur bien accroché.
LUIS
: N'ayez surtout pas peur de tout me raconter, Tess. Ne vous bloquez pas
vous-même, même si votre récit s'approche des frontières
de l'insoutenable.
TESS
: D'accord, j'essaierai.
On
frappe à la porte.
LUIS
: Entrez.
Sara
entre dans la pièce.
SARA
: Bonjour docteur, j'espère que je ne suis pas trop en retard.
TESS
( en pensée ) : Cette voix...
LUIS
: Non, c'est notre patiente qui est un petit peu en avance. Installez-vous
Sara.
SARA
: Merci.
Sara
va vers Tess pour la saluer.
SARA
: Bonjour mada... ( la reconnaissant ) Oh mon Dieu!
Elle
pousse un hurlement.
TESS
( affolée ) : Oh non.
LUIS
( attrappant Sara ) : Calmez-vous. Que se passe-t-il Sara?
SARA
( hoquetant ) : Cette tarée...elle n'est pas en prison...elle devrait
être en prison...c'est une dingo!
TESS
( pleurant ) : Oui, elle a raison, je suis un monstre, je ne suis pas un
être humain.
LUIS
( furieux ) : Sara, sortez d'ici immédiatement. Et maîtrisez
votre langage.
SARA
: C'est une psychopathe, elle a essayé de nous tuer, moi, Casey,
Meg, Maria, Ross...elle est incurable.
Les
policiers, alertés par les cris, entrent dans la pièce et
embarquent Tess.
TESS
: Mais...où m'emmenez-vous?
SPENCER
: C'est fini pour aujourd'hui. Vous reviendrez demain.
LUIS
: Bravo Sara.
SARA
: Je ne te laisserai pas faire Tess, je ne les laisserai pas croire que
tu es irresponsable de tes actes.
Les
policiers partent avec Tess.
LUIS
: Ne me refaites jamais ça ou sinon je vous vire de cet hôpital
à coups de pied dans le derrière, c'est bien compris?
SARA
: Mais docteur...
LUIS
: Si j'étais vous, je me demanderais si je suis vraiment faite pour
la psychiatrie, car vous venez de compromettre une grande partie du travail
que nous pouvons accomplir avec cette patiente.
SCENE 12 : prison de Sunset Beach
Michael
est dans une salle de visite réservée aux détenus
et à leurs avocats. Ils discute avec Casey et Jeremy.
MICHAEL
: Encore des mauvaises nouvelles, c'est ça?
CASEY
: Non, pas cette fois Michael.
JEREMY
: Nous avons une piste.
Le
visage de Michael s'illumine.
MICHAEL
: C'est vrai?
CASEY
: Ne te réjouis pas trop vite, ce n'est encore rien de concret.
JEREMY
: J'ai épluché les comptes de Mrs. Moreau avec Vanessa, et
nous avons découvert qu'elle avait reçu une importante somme
d'argent peu après la séance d'hypnose de Vanessa.
MICHAEL
: Donc quelqu'un l'aurait payé pour...
CASEY
: Pour que Vanessa dise t'avoir vu tuer Tyus, oui c'est une des éventualités
à laquelle nous songeons.
JEREMY
: Ce ne sont que des soupçons pour le moment, peut-être est-ce
juste une coïncidence.
MICHAEL
: Peut-être, mais je suis surtout soulagé que vous envisagiez
tous enfin une autre possibilité que ma culpabilité.
JEREMY
: J'ai décidé de confronter Mrs. Moreau le plus tôt
possible, mais ce sera quitte ou double, car nous n'avons aucun moyen de
savoir qui lui a viré ces 100 000 dollars.
MICHAEL
: Ma première lueur d'espoir depuis que je suis ici...vous ne pouvez
pas savoir à quel point je vous suis reconnaissant Jeremy.
SCENE 13 : maison de Bette
Stanley
lit le journal tandis qu'Olivia finit de se préparer dans le salon.
Ils s'apprêtent à sortir. Olivia met ses boucles
d'oreille quand arrive Armando. ARMANDO : Mais...qu'est-ce que vous faites ici tous les deux? STANLEY : Salut Armando. OLIVIA : Bette ne t'en a pas parlé? Gregory m'a mise à la porte de sa résidence pour s'y réinstaller et Bette a accepté de m'héberger quelques temps. ARMANDO : Gregory n'a pas changé, toujours aussi gentleman. STANLEY : Attendez...il y a un article sur lui dans le journal! OLIVIA : Quoi? Lis-le nous s'il te plaît. STANLEY : M. Richards est le PDG de la Liberty Corporation et grand avocat spécialisé en Droit Pénal, blablabla et blablabla. Il a décidé d'écrire un livre pour exorciser tous les moments éprouvants qu'il a vécus en prison. Il a pris conscience de la détresse que peuvent ressentir ses concitoyens face à un système carcéral dont les dysfonctionnements sont édifiants. ARMANDO : Non mais je rêve! STANLEY : Il a décidé...non, ce n'est pas possible! Cette crapule veut concrétiser son engagement sur la scène politique en se présentant aux élections sénatoriales. Mais il y fait exprès ou quoi? Je viens de déposer ma cndidature ce matin pour le comté de Sunset Beach, et il sera mon adversaire direct. Armando, Olivia et Stanley n'en reviennent pas. ARMANDO : Gregory défenseur de la veuve et de l'orphelin...on aura tout vu! OLIVIA : Gregory a toujours parlé de faire de la politique. ARMANDO ( riant ) : Excusez-moi, c'est à mourir de rire. STANLEY : Eh bien moi, ça m'a coupé l'appétit. Stanley se dirige vers la sortie. OLIVIA : Stanley, attends. STANLEY : Excuse-moi, mais ton mari commence vraiment à me sortir par les trous de nez. |
SCENE 14 : le Deep
Emily
et Sean sont assis à une table et attendent avec anxiété.
SEAN : Je suis certain qu'il ne va pas venir. EMILY : Qu'est-ce qu'on fait ici alors? SEAN : On attend encore un peu. EMILY : Si tu veux, mais moi je m'en vais. Cette comédie a assez duré. SEAN : Attends! Tu veux qu'il gagne c'est ça? EMILY : Ce n'est pas un jeu Sean, ni une guerre. On parle de sentiments et de relations amoureuses là. SEAN : Je veux voir jusqu'où il est capable d'aller ce bandit. EMILY : Eh bien pas moi! SEAN : Mais qu'est-ce qui te fait autant peur? Tu crains de ne pouvoir lui résister si il commence à te dragouiller c'est ça? EMILY : Tu deviens vulgaire. SEAN : Excuse-moi ma chérie. Bon, très bien, dés que Leo arrive nous lui expliquons que ce n'était qu'une blague stupide pour le punir du fait qu'il a voulu t'éloigner de moi, et que nous n'avons jamais voulu lui faire partager nos parties de jambe en l'air. EMILY : D'accord. SEAN : De toute manière, il n'aurait pas eu grand chose à partager... EMILY : Tu m'en veux encore de ne pas être prête pour faire l'amour avec un homme? SEAN : Non...bon okay, je commence à trouver un petit peu le temps long. EMILY : Je sais, et j'en suis désolée, mais après nos incessantes valses-hésitations, toi qui me quittes, moi qui te quitte...j'ai besoin que nous retrouvions une stabilité, c'est un moment important pour moi. Je veux que ce soit parfait. SEAN : Je comprends ma chérie. Il l'embrasse, quand Leo arrive dans le night-club et se dirige vers eux. LEO : Salut, je peux me joindre à vous? Il ne leur laisse pas le temps de répondre qu'il prend Emily dans ses bras et l'embrasse fougueusement sans même lui demander son avis. |
SCENE 15 : résidence Richards
Alex
et Gregory viennent de prendre leur petit déjeuner et Rose débarrasse
le couvert.
ALEX
: Merci Rose.
GREGORY
: Alors, tu as aimé cette première nuit dans notre nouveau
nid d'amour?
ALEX
: C'était merveilleux, mais je t'avoue que j'ai eu du mal à
m'endormir. J'ai pensé et repensé à tous les moments
de bonheur que tu avais du passer ici avec Olivia, et sans doute Annie
également.
GREGORY
( riant ) : Crois-moi, il n'y a jamais eu de tels moments avec ma garce
de seconde femme.
ALEX
: Ce qui signifie qu'il y en a eu avec Olivia?
GREGORY
: Tu sais bien qu'elle a énormément compté pour moi.
Mais je ne pourrai jamais lui pardonner tout ce qu'elle m'a fait subir,
ainsi qu'à Trey et Caitlin. C'est toi que j'aime à présent.
Tu n'es pas jalouse j'espère?
ALEX
: Non, j'ai entièrement confiance en toi.
Ils
s'embrassent, quand Olivia entre comme une furie.
OLIVIA
: Qu'est-ce que c'est que cette histoire Gregory?
GREGORY
: Olivia, tu es dans une propriété privée alors dégage
avant que je n'appelle la police.
ALEX
: Gregory, arrête! Que se passe-t-il Olivia?
OLIVIA
: Ne fais pas l'innocente toi. Ah, vous avez trouvé une bonne combine
pour nous pourrir la vie, toi Alex pour celle de ton ex-mari, et toi Gregory
pour la mienne. Vous n'avez pas mieux à faire? Vous ne pouvez pas
profiter normalement de votre relation sans chercher à mettre à
mal celle des autres?
GREGORY
: Tu t'es remise à boire ma parole.
ALEX
: Je ne comprends rien à ce que tu racontes, Olivia.
OLIVIA
: Ne me dis pas que la candiature de Gregory au Sénat est une coïncidence
avec celle de Stanley. Tu t'es présenté uniquement pour te
venger de Stanley, comme tu t'es vengé de tous les hommes qui sont
entrés dans ma vie, Armando, Del...
GREGORY
: Et Cole, n'oublie pas Cole, la mari de ta fille!
ALEX
: Gregory, tu ne m'avais pas dit que tu comptais te présentre pour
ces élections.
GREGORY
: Je n'en ai pas eu l'occasion, nous avions mieux à faire de notre
nuit, non?
ALEX
: Tu as fait ça parce que tu es jaloux de Stanley?
GREGORY
: Mais pas du tout, Olivia délire complètement.
Caitlin
arrive avec Trey à ce moment-là.
CAITLIN
: Que se passe-t-il ici, on vous entend crier de la rue?
OLIVIA
: Ton père ne changera jamais Caitlin.
ALEX
: Tu sais que je n'aime pas être roulée dans la farine Gregory.
GREGORY
: Bon, si c'est comme ça...je ne voulais pas le faire en public
mais me réserver pour notre dîner de ce soir au Grenadine's,
mais cette poissonnière d'Olivia ne me laisse pas le choix. Elle
veut la preuve que je m'en contrefiche de ses fréquentations et
que j'ai décidé de refaire ma vie de mon côté,
eh bien elle l'aura.
Il
sort une bague en or et saphir de sa poche et se met à genoux devant
Alex.
GREGORY
: Alex Mitchum, voulez-vous m'épouser?
Caitlin
et Olivia restent médusées.
ALEX
( sautant au cou de Gregory ) : Oui, dix fois oui!
SCENE 16 : hôpital South Bay, chambre de Ricardo
Rae
a réuni la famille de Ricardo dans la chambre de ce dernier. Sont
présents Antonio, Carmen, Gabi, Paula, mais pas Maria.
RAE
: Je sais que vous vivez tous des moments terriblement difficiles, mais
j'ai tout de même décidé de vous réunir. Une
fillette vient d'être admise à l'hôpital pour une greffe
du coeur, mais la famille du donneur s'est désistée au dernier
moment.
Tous
les proches de Ricardo pleurent.
RAE
: Avez-vous réfléchi à ce dont je vous ai parlé?
ANTONIO
: Le don d'organes...
PAULA
: Mais Ricardo n'est pas encore mort, on doit lui laisser une chance.
RAE
: Nous en avons déjà parlé Paula, mais je comprendrais
votre décision si...
CARMEN
: Non.
GABI
: Qu'y a-t-il Carmen?
CARMEN
: Ricardo ne voudrait pas qu'on le laisse vivre ainsi, comme un légume,
alors que ses organes pourraient sauver un petit nombre de vies, comme
celle de cette petite enfant qui attend un coeur.
ANTONIO
: Maman a raison.
PAULA
: Tu ne devrais même pas être là Antonio.
GABI
: Les juges l'ont laissé sortir de prison pour assister son frère
dans ses derniers instants, Paula.
PAULA
: Alors la décision a déjà été prise?
Ricardo doit mourir?
CARMEN
: Mon enfant, Ricardo est déjà mort cliniquement, mais il
vivra toujours dans nos coeurs.
PAULA
( pleurant ) : Très bien...c'est votre décision et je la
respecte.
Rae
s'approche de Ricardo pour débrancher les appareils qui le maintiennent
en vie, tandis que ses proches l'entourent et posent leurs mains sur lui
comme pour lui dire adieu.
L'ECG
devient continu. Le noir envahit l'image, quand la chambre d'hôpital
réapparait...mais cette fois à travers les yeux de Ricardo.
RICARDO
( en pensée ) : Mais...que m'arrive-t-il?
SCENE 17 : le Grenadine's
Jeremy
arrive dans le restaurant et est habillé très élégamment.
JEREMY
: Francesca Vargas a insisté pour que je sois à l'heure.
Décidément, on dirait que je lui fais toujours autant d'effet,
un peu comme il y a six ans, à Monaco.
Jeremy
revoit en flashback la scène furtive où Francesca plonge
sur lui dans une chambre en l'embrassant avec passion.
Un
maître d'hôtel arrive dans la direction de Jeremy.
LE
MAITRE D'HOTEL : Puis-je vous aider Monsieur?
JEREMY
: Oui, j'ai rendez-vous avec Madame Francesca Vargas.
LE
MAITRE D'HOTEL : Ah oui...ils vous attendent dans le salon privé
qui se trouve juste sur votre gauche.
JEREMY
: Ils?
Mais
le maître d'hôtel est parti s'occuper d'autres clients. Jeremy
entre dans le salon privé et tombe avec stupeur sur Francesca et...Gregory,
qui sont en train de trinquer au champagne.
FRANCESCA
: Ah, ce cher Jeremy Allen.
GREGORY
: Cher maître, prenez place je vous en prie.
JEREMY
: Qu'est-ce que cela signifie?
FRANCESCA
: je suis désolée, vous pensiez que notre rendez-vous serait
plus...intime? mais cela peut s'arranger voyons, nous avons tout le reste
de la soirée après cette petite entrevue.
GREGORY
: Quoique je ne sais pas si vous aurez grande envie de la revoir après
cet entretien.
JEREMY
: Je ne comprends pas, que me voulez-vous?
FRANCESCA
: Nous ne sommes pas encore au complet.
GREGORY
: Il nous manque le quatrième larron.
Jeremy
aperçoit en effet un quatrième couvert de mis. Cole entre
à ce moment-là dans la pièce.
COLE
: Qu'est-ce que...
Il
s'arrête net devant Jeremy, et les deux se dévisagent, ne
sachant que se dire.
FRANCESCA
: Vous en faites une tête!
GREGORY
: Hi hi, j'attendais cet instant avec tellement d'impatience. Eh oui, je
sais tout Cole, suffisamment pour détruire définitivement
votre mariage avec ma fille! Mais comme je suis grand seigneur, je vais
d'abord vous faire le privilège de savoir le fin mot de la "résurrection"
de Francesca Vargas.
SCENE 18 : au Grenadine's, salle principale
Bette
arrive dans le restaurant en robe de soirée et aperçoit Armando
au bar.
BETTE
: Bonsoir mon amour. Cole n'est pas avec toi?
ARMANDO
: Bonsoir chérie. Non pourquoi?
BETTE
: Je l'ai vu entrer dans le restaurant juste avant que j'arrive, j'ai cru
que...non mais c'est une blague j'espère.
Elle
vient de voir Elaine arriver verx eux.
ELAINE
: Ca y est, la table est réservée.
ARMANDO
: Qu'y a-t-il Bette?
BETTE
: Tu ne vas pas me dire que tu l'as encore invitée à dîner
avec nous?
ELAINE
: Je savais que cela allait créer des histoires.
BETTE
: Evidemment, c'est le but que tu recherchais.
ARMANDO
: Bette, calme-toi.
BETTE
: Eh bien dînez tous les deux, c'est ce que tu souhaitais, n'est-ce
pas Elaine? Désolée, mais je n'ai pas la force de me battre
avec toi ce soir.
ELAINE
: Tu racontes vraiment n'importe quoi ma pauvre. C'est moi qui vous laisse.
Elaine
part avec un demi-sourire, laissant Armando et Bette se disputer.
ELAINE
: Ce n'est que le début Bette. Maintenant que je sais où
habite cette chère Madeline, tu n'auras plus un moment de répit.
Je sens qu'elle sait encore plus de choses que toutes les autres personnes
qui ont été mêlées à l'enlèvement
de mon bébé.
Retour
à la table d'Armando et Bette.
ARMANDO
: Très bien, fais ta crise toute seule, moi je vais chercher un
endroit où me détendre un peu.
Il
part, énervé.
BETTE
( se prenant la tête entre les mains ) : Mon Dieu, trop de choses
se bousculent dans ma tête. Ce que j'ai fait, cette nuit-là...mais
je n'avais pas le choix Seigneur.
SCENE 19 : Surf Central
Casey
est en tenue de sport quand Sara arrive dans la maison.
SARA
: Ouf, je suis fourbue.
CASEY
: Tu es déjà rentrée? Tu ne devais pas faire l'ouverture
nocturne de la boutique aujourd'hui?
SARA
: Non, j'ai annulé, j'ai eu trop de travail à l'hôpital
ce matin. Je me demande comment je vais faire pour tenir le coup, avec
les cours en plus.
CASEY
: Je suis sûr que tu y parviendras mon amour. Je suis désolé,
j'ai prévu quelque chose ce soir.
SARA
: Oui, je vois. Tu vas faire du sport avec un ami?
CASEY
: Je vais faire du sport, mais pas vraiment avec un ami. Mince, j'ai oublié
la raquette et les balles dans la chambre. Tu pourras lui ouvrir?
SARA
: Mais...à qui?
Casey
ne l'entend pas car il est déjà remonté. On sonne
à la porte.
SARA
: Entrez, c'est ouvert.
Stanley
entre dans la maison, en tenue de tennis.
STANLEY
: Vous!
SARA
: Dieu du ciel! Vous deviez repartir à Washington.
STANLEY
: Vous ne réussirez pas à me faire couper les ponts avec
mon fils, c'est compris? Je suis déjà bien gentil de vous
laisser une chance d'être heureuse avec lui.
SARA
: Vous préfèreriez qu'il sache tout peut-être?
STANLEY
: Vous avez raison, excusez-moi. Non, ça le tuerait s'il découvrait
que j'ai couché avec son actuelle petite amie.
SCENE 20 : bureau de Luis
Luis
fait entrer Tess dans la pièce.
TESS
: C'est gentil de me recevoir à cette heure, docteur.
LUIS
: C'est mon métier, mademoiselle Marin. Installez-vous, je vous
en prie. J'espère que nous ne serons pas dérangés
comme la dernière fois.
TESS
: Il faut comprendre cette pauvre Sara, je les ai tellement faits souffrir,
elle et ses amis.
LUIS
: C'est ce dont nous allons parler, si vous le voulez bien.
Mais
Maria fait irruption come une furie dans le cabinet.
MARIA
: Alors c'est bien vrai, tu es en psychothérapie. Non mais je rêve,
madame fait une petite déprime? Elle a trop de choses sur la conscience
peut-être?
TESS
: Maria, tu es vivante...
LUIS
: Sortez immédiatement de mon bureau. Non mais c'est un comble,
on entre ici comme dans un moulin.
MARIA
: Déçue de ne pas me savoir morte? Eh bien je te signale
que Ben et meg ont survécu également, Benjy avait trafiqué
leurs freins comme tu le lui avais ordonné mais ils sont finalement
partis à l'aéroport en taxi. Ce que tu as fait dépasse
l'inimaginable, tu n'étais jamais allée aussi loin dans l'horreur.
Monter un petit garçon de sept ans contre sa mère adoptive
et lui ordonner de la tuer.
TESS
: Maria, je n'étais pas dans mon état normal, je te promets...
MARIA
: Balivernes! Benjy est hospitalisé à cause de toi, les médecins
craignent pour le rétablissement de sa santé mentale. Tu
as transformé ton enfant en monstre, tu voulais qu'il prenne ta
suite.
LUIS
: Sortez ou j'appelle la sécurité.
MARIA
: Très bien, je vous souhaite bien du plaisir avec cet être
amoral, docteur Cardoso. Elle est incurable. Mais écoute-moi bien
Tess, je ne te laisserai plus aucune seconde de répit jsuqu'à
ce que je sois certaine que tu finisses ta vie derrière les barreaux.
Luis
fait sortir Maria, mais Tess commence à entrer en transe sur le
divan.
TESS
: Mon Dieu, tout ce que j'ai fait durant ma vie entière n'est qu'ignominie
et abomination. Délibrez-moi de ce fardeau docteur, il faut que
je vous raconte tout, que vous sachiez tout sur moi...
©
Copyright 2002 Aurélien Capel - Matheson Entertainment. -
Tous Droits Réservés -
écrit
par Aurélien Capel
mise
en page : Chucky Matheson
générique
d'ouverture : Romain Le Borgne