EPISODE
19
ZONES
D'OMBRE
écrit
par :
Aurélien
Capel
SCENE 6 : une rue ensoleillée, devant un splendide manoir
La
rue est calme, le seul bruit qu'on entend est celui des oiseaux qui chantent.
Une voiture s'engage dans le chemin et se gare devant la propriété.
Elaine en sort et enlève ses lunettes de soleil.
ELAINE
( contemplant la maison ) : La vue est toujours aussi magnifique.
Elle
se promène devant le parc de la résidence.
ELAINE
: Je ne pensais pas revenir ici un jour. Peut-être ferais-je mieux
de repartir. Je redoute tant cette confrontation.
Elle
fait encore quelques pas.
ELAINE
: Non, il faut que je le fasse, je n'ai pas parcouru tout ce trajet pour
rien quand même.
Elle
sonne au portail et celui-ci s'ouvre lentement.
ELAINE
: Allons-y.
Elle
entre dans la propriété et traverse le chemin de pierre qui
mène au manoir. Elle sonne à la porte. Quelqu'un lui ouvre,
on ne voit pas qui c'est.
LA
PERSONNE : Elaine Stevens????
ELAINE
: Bonjour Juliana.
Gros
plan sur le visage estomaqué de Juliana Deschanel, mère d'Armando
et grand-mère de Cole et Leo.
SCENE 7 : accueil de la Liberty Corporation
ROSS
( furieux ) : Je vous préviens Ben, s'il est arrivé quelque
chose à Maria par votre faute...
ARMANDO
: Eh oh, du calme tous les deux.
BEN
: Ross, si Maria a des ennuis, ce sera de votre responsabilité.
RICARDO
: Laisse-le tranquille, et Maria aussi par la même occasion. Tu ne
crois pas que tu l'as assez faite souffrir comme ça?
ROSS
: Dites-nous plutôt ce qui s'est passé.
BEN
: Pour une fois Ricardo, je n'y suis pour rien. Maria et moi devions passer
la soirée ensemble pour l'audience de cet après-midi, mais
j'avais à lui parler de Ross.
RICARDO
: Et alors?
ROSS
( blême ) : Que lui avez-vous dit sur moi?
BEN
: Je lui ai appris la vérité sur vous Ross, toute la vérité.
Et entre autres que vous aviez tué votre femme.
ROSS
( explosant ) : Quoi? Comment osez-vous?
BEN
: Votre cousin Chase m'a tout dit, vous n'êtes qu'un vulgaire criminel.
RICARDO
: Qu'avez-vous à répondre Ross?
ROSS
: J'ai été acquitté je vous signale, la justice a
estimé que c'était un accident.
BEN
: Vous vous êtes bien débrouillé, voilà ce que
ça prouve.
RICARDO
: Ecoutez, on se contrefiche du passé de Ross. Tu devrais savoir
mieux que quiconque, Ben, que les apparences
sont
souvent contre soi. Toi aussi on t'a longtemps soupçonné
d'avoir tué Maria, moi le premier, et j'en suis désolé.
Le plus important est Maria.
BEN
: Justement, Maria a disparu hier soir, elle s'est enfuie de chez moi en
même temps que Meg.
ARMANDO
: Et elle ne s'est pas présentée à son bureau ce matin.
ROSS
: Vous êtes content de vous je suppose.
RICARDO
: Ca suffit Ross. Il faut à tout prix que vous recherchiez Maria.
BEN
: Je pense qu'elle est avec Meg, donc je ne m'inquiète pas trop.
ARMANDO
: Vous ne pouvez pas vous en charger Ricardo?
RICARDO
: Malheureusement non, je dois aller chercher quelqu'un à l'aéroport.
ROSS
: Moi j'ai le temps.
BEN
: Hors de question, je ne vous fais pas confiance.
ARMANDO
: Sois raisonnable ben, plus nombreux vous serez, plus vous aurez de chances
de les retrouver au plus vite.
RICARDO
: Armando a raison.
BEN
: C'est d'accord, mais je vous préviens, s'il arrive quelque chose
à Maria, je n'hésiterai pas à porter plainte
contre
vous Ross.
ROSS
: Je vous retourne la politesese.
BEN
: J'espère seulement qu'on la retrouvera avant le procès,
car son absence jouerait certainement en la faveur
de
Tess.
ARMANDO
: C'st pour ça que je pense qu'elle n'est pas loin. Allez à
a recherche, moi je vous préviens si elle se montre
à
la Liberty Corporation.
RICARDO
: Je me rends à l'aéroport, mais prévenez-moi dés
que vous aurez de ses nouvelles.
ROSS
: Entendu.
Chacun
part de son côté.
SCENE 8 : chambre de Terence
MEG
: Je suis désolée, je ne pensais pas que vous étiez
encore en train de dormir.
TERENCE
: Ca ne fait rien, excusez-moi d'avoir crié, je pensais que c'était
le service d'étage.
MEG
: Je n'aurais pas du venir de toute façon.
Elle
commence à rebrousser chemin, mais il la retient par le bras.
TERENCE
: Pourquoi? Que vouliez-vous me dire?
MEG
: Je voulais vous proposer de passer la journée avec moi, j'ai besoin
de parler.
TERENCE
: C'est à propos d'hier soir? Je suis désolé pour
ce qui s'est passé, c'était plus fort que moi.
MEG
: Je n'y pense déjà plus, ce n'est pas la peine de vous excuser.
TERENCE
: Et moi, je n'ai pas arrêté de me remémorer cet instant.
J'ai cru sentir vos douces lèvres collées aux miennes dans
mes rêves.
MEG
: Il ne faut plus que vous y songiez, j'ai fait une grave erreur.
TERENCE
: Ah bon? Alors pourquoi êtes-vous revenue me voir ce matin?
MEG
: Je...
TERENCE
: J'ai envie de vous Meg, et je suis persuadé que c'est réciproque.
Il
la prend dans ses bras et l'embrasse passionnément. Peu de temps
après, elle lui rend son baiser avec encore plus de fougue. Il la
conduit vers le lit et commence à la déshabiller.
SCENE 9 : aéroport de Los Angeles
Gabi
et Jeremy ont récupéré leurs bagages et sont maintenant
assis devant la grande baie donnant sur les pistes de décollage
et d'atterrissage.
JEREMY
: Je vous écoute.
GABI
: Je ne sais pas trop par où commencer. Cette histoire est si compliquée.
Je crois que le mieux est de vous parler
de
ma vie à Sunset Beach, ce qui vous fera comprendre comment j'ai
été amenée à côtoyer Gregory. Je suis
arrivée à Sunset Beach il y a quelques années maintenant,
pour rencontrer ma demi-soeur que je n'avais jamais vue. Son fiancé
et moi sommes tombés amoureux l'un de l'autre, mais je l'ai accusé
de m'avoir violée. Gregory fut l'avocat de Ricardo, le fiancé
de ma soeur, et c'est comme ça que je fais sa connaissance. Bien
sûr, au départ, nous nous détestions à cause
du procès, mais il a réussi à démontrer que
j'accusais Ricardo uniquement parce que mon propre père abusait
de moi quand j'étais jeune. Gregory s'est ensuite excusé
de ce qu'il avait fait, mais je ne lui en voulais pas, il avait arrangé
la situation en fait. Ricardo et moi avons pu ensuite construire une relation
et nous nous sommes mariés.
JEREMY
: Ecoutez, je n'ai rien contre le fait d'écouter le récit
de votre vie amoureuse, mais cela ne m'éclaircit en rien sur les
raisons qui vous ont poussée à être la complice de
Gregory pour me faire chanter.
GABI
: J'y viens, ne vous inquiétez pas. Je tenais d'abord à vous
dire que je pense que nous ne nous serions jamais revus si je n'avais pas
reçu hier une assignation en divorce de la part de Ricardo. Je vous
aurais laissé tranquille.
JEREMY
: C'était ça le pli d'huissier? Je suis désolé.
GABI
: Il ne faut pas, mon couple était mort depuis bien longtemps, Ricardo
et moi nous sommes faits tellement de mal. Je comptais quitter Sunset Beach
de toute manière, mais la veille de mon départ, je recevais
un appel de Gregory qui voulait que je le voie au plus vite. Il venait
d'être écroué. Je...
Gabi
s'arrête net. Elle vient de voir Ricardo qui se dirige dans leur
direction.
JEREMY
: Que se passe-t-il?
GABI
( en pensée ) : Je ne pensais pas que le revoir me troublerait à
ce point. Je me rends compte à présent que mes sentiments
n'ont pas varié d'un iota. J'espère qu'Antonio ne sera pas
encore rentré de sa retraite, les revoir tous les deux me désorienterait
encore plus.
JEREMY
: Gabi, vous êtes avec moi?
GABI
( subitement ) : Embrassez-moi.
JEREMY
( estomaqué ) : Je vous demande pardon?
GABI
: Je vous promets de vous aider en vous apprenant tout ce que je sais sur
Gregory, alors rendez-moi service s'il vous plaît. Prenez-moi dans
vos bras.
JEREMY
: Mais vous délirez ma parole.
GABI
: L'homme qui vient vers nous est Ricardo, mon ex. J'aimerais lui faire
croire que j'ai rencontré un homme, pour qu'il reste éloigné
de moi. Vous comprenez?
JEREMY
: Il est hors de question que je vous serve d'alibi sentimental.
GABI
: Oh, et puis zut.
Elle
jette ses bras autour du cou de Jeremy et lui donne un baiser langoureux.
Jeremy, surpris, se laisse faire et ne semble pas du tout mécontent.
Ricardo arrive devant eux et s'arrête net. Il ne semble guère
heureux d'assister à ce spectacle.
SCENE 10 : aéroport de Los Angeles
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GABI
( apercevant Ricardo et éloignant ses lèvres de celles de
Jeremy ) : Ricardo, tu es en avance.
RICARDO ( troublé ) : Je ne voulais pas te faire attendre, mais apparemment tu n'étais pas aussi pressée que je le pensais. JEREMY ( en pensée ) : Oh la, je sens qu'il me déteste déjà. GABI : Nous venons juste d'arriver. RICARDO ( sarcastique ) : Tu ne me présentes pas ton nouvel ami? GABI : Oh, excuse-moi, c'est vrai que je ne t'en avais pas parlé. Ricardo, voici Jeremy Allen, l'avocat qui me représentera pour notre divorce. JEREMY : Hein? Gabi lui donne un coup de coude dans les côtes. JEREMY : Euh oui, tout à fait. Enchanté M. Torres. RICARDO : Je ne savais pas que les avocats avaient des relations aussi privilégiées avec leurs clientes. GABI ( à Jeremy ) : Pas avec toutes leurs clientes j'espère, hein chéri? JEREMY : Non, évidemment non...chérie. RICARDO ( en pensée ) : Non mais je rêve. GABI : Jeremy est mon employeur, et... RICARDO : C'est ton patron en plus? JEREMY ( en pensée ) : Va-t-elle se taire? GABI : Calme-toi. Oui, je travaille pour Jeremy en tant qu'assistante juridique, et dès l'entretien d'embauche, ça a été le coup de foudre. RICARDO : C'est bon, je n'ai pas besoin d'en savoir plus. Il se dirige pour prendre les bagages de Gabi, mais se ravise. RICARDO : Après tout, Monsieur peut bien se charger de porter ta valise. JEREMY ( chargé comme un baudet ) : Eh bien, j'ai gagné le gros lot on dirait. GABI : Tu peux nous conduire au Grenadine's? Nous y avons réservé deux...euh, une chambre. Ricardo part devant. JEREMY : Merci Gabi, merci beaucoup. Non mais je suis vraiment un âne moi, hier je découvre que vous êtes une Mata-Hari et aujourd'hui je vous sers de galant. Ce serait plutôt à moi de vous demander des services non? GABI : Je vous en supplie, ne dites rien à Ricardo. Je vous expliquerai tout une fois que nous serons seuls. JEREMY ( grognon ) : Je l'espère bien. Ils suivent Ricardo. |
SCENE 11 : accueil de la Liberty Corporation
Armando
est en train de prendre un café quand arrive Bette.
BETTE
: Hello toi.
ARMANDO
: Bonjour mon amour.
Il
la prend dans ses bras et l'embrasse.
BETTE
: Je ne t'ai pas trop manqué cette nuit?
ARMANDO
: Si, énormément. Je n'ai pas arrêté de me retourner
dans mon grand lit.
BETTE
: Tu n'en as pas marre qu'on fasse l'aller-retour entre nos deux logements
en permanence?
ARMANDO
: Tu as raison, ça commence à me peser moi aussi.
BETTE
: Tu n'as qu'un mot à dire pour venir t'installer chez moi, tu sais.
ARMANDO
: Tu crois que c'est le bon moment?
BETTE
: J'en suis sûre.
ARMANDO
: Alors c'est oui.
BETTE
: Je suis tellement heureuse, si tu savais.
Ils
s'embrassent à nouveau.
ARMANDO
: Mon propriétaire ne va pas en revenir que je résilie mon
bail au bout d'une semaine.
BETTE
: J'avias tellement peur que le calme soit définitivement parti
de notre couple, après tout ce qui s'est passé ces derniers
jours.
ARMANDO
: Tu vois, tu te faisais du souci pour rien.
Annie
arrive dans la pièce.
ANNIE
( en pensée ) : Oh non, pas eux. Je vais encore me faire passer
un savon.
BETTE
: Tiens, ma chère nièce.
ARMANDO
: J'avais oublié qu'elle travaillait encore ici. Tu mériterais
que je te vire Annie.
ANNIE
: Je sais, je suis la garce de service. Mais c'est trop facile Armando,
j'en ai marre d'être le bouc-émissaire quand les ennuis pleuvent
sur mon entourage.
BETTE
: Annie a raison mon chéri, pour une fois. Je crois que personne
n'est blanc dans ce qui se passe depuis le retour d'Elaine. Annie n'a fait
que mettre à jour, avec son tact habituel dont elle aurait pu se
passer, c'est vrai, les turpitudes passées de chacun de nous, Olivia,
toi et moi.
ARMANDO
: C'est trop facile si Annie ne se remet pas elle-même en question.
ANNIE
( fondant en larmes ) : J'ai tellement honte de ce que j'ai fait, je vous
assure. Je crois que c'est parce que je n'ai toujours pas pu pardonner
à Elaine le fait qu'elle m'ait laissé accuser du meurtre
de mon père. Je voulais me venger et c'était une occsion
tellement tentante de faire en sorte de la fâcher avec tous ses amis.
Mais maintenant je regrette.
BETTE
( la prenant dans ses bras ) : Qu'est-ce qui t'arrive ma petite puce? Je
ne t'avais jamais vu dans cet état avant. Tu sembles si heureuse
avec Jude pourtant.
ARMANDO
: Ca se passe mal avec lui?
ANNIE
: Non, je suis sûre que c'est l'homme de ma vie. C'est la première
fois que je suis vraiment amoureuse de quelqu'un. Eddie, Ben et Gregory,
c'était rien à côté. Mais je sens qu'il s'éloigne
peu à peu de moi.
BETTE
: C'est encore à cause des problèmes que Gregory cherche
à créer?
ARMANDO
: Que vient faire Gregory dans tout ça? Il est en prison, il ne
peut plus rien contre vous.
ANNIE
: Au contraire, j'ai l'impression que Gregory n'a jamais été
aussi déchaîné et aussi nuisible que du fin fond de
sa cellule. Il a réussi à faire croire à Jude que
je voulais rester sa femme pour son blé. Ce qui me déçoit
le plus, c'est que Jude l'a cru.
BETTE
: Tu n'as pas envoyé une assignation en divorce pour faute comme
je te l'avais dit?
ANNIE
: Je l'ai fait, et maintenant je m'en mords les doigts. C'est avec ça
que Gregory m'a piégée. Il a inventé un mytho pour
Jude, en lui disant que j'avais refusé une procédure non
contentieuse pour toucher le maximum de fric lors du prononcé du
divorce.
ARMANDO
: Quelle ordure!
BETTE
: Ne t'inquiète pas trop, je suis certaine que Jude a réagi
ainsi sous le coup de la colère, mais il est trop malin pour se
laisser bluffer par Gregory. Il comprendra vite que c'est ce dernier qui
tire les ficelles et pas toi.
ANNIE
: Je ne sais pas...il n'y a pas que ça en fait. Ca fait plusieurs
jours que je le sens distant, même quand on fait l'amour j'ai l'impression
qu'il est ailleurs. J'ai peur qu'il ne veuille plus de moi.
ARMANDO
: Si tu veux je peux lui parler, je suis persuadé qu'il se confiera
à moi, je le considère comme mon propre fils.
BETTE
: Tu ferais ça chéri?
ANNIE
( pleurant ) : Je ne mérite pas tout ce que vous faites pour moi,
après le mal que j'ai causé. Mais je vous promets que si
mes problèmes avec Jude s'arrangent, le gentille Annie supplantera
définitivement la vilaine Annie.
SCENE 12 : perron de la résidence de Juliana Deschanel
JULIANA
( pâle ) : Partez de chez moi immédiatement.
ELAINE
: Il en est hors de question. Vous deviez vous douter que je réapparaîtrais
dans votre vie à un moment ou à un autre.
JULIANA
: Oui, c'est vrai. Je me demandais même pour quelle raison vous n'étiez
pas venue plutôt.
ELAINE
: Si j'étais venue vous voir tout de suite après avoir appris
que vous aviez commandité l'enlèvement de mon fils, vous
ne seriez plus de ce monde. Je me serais chargée de vous comme je
me suis chargée de ce déchet de Del Douglas.
JULIANA
: Et qu'allez-vous faire de moi à présent?
Elaine
sort un revolver de son sac. Juliana veut pousser un hurlement mais la
peur la paralyse.
ELAINE
: Allons à l'intérieur, nous y serons mieux pour ce que nous
avons à faire.
SCENE 13 : chambre de Caitlin et Cole
CAITLIN
: Tu es là depuis longtemps?
COLE : Non, je viens de sortir de la douche. On dirait que tu cherches à me cacher quelque chose. CAITLIN : Ce que tu peux être méfiant. Mais non, j'ai juste appelé au Java Web pour réserver une table pour le déjeuner. J'espère que tu n'as pas un repas d'affaires. COLE : Non, c'est bon. Mais je n'aurai pas beaucoup de temps, tu sais. CAITLIN : Ca ne fait rien, ce qui compte est qu'on puisse se voir un peu. Je m'ennuie à passer mes journées toute seule ici. COLE : Tu devrais en profiter pour voir un peu ta mère et Trey, ça te ferait du bien je suis sûr. CAITLIN : Tu as raison, je vais appeler maman tout de suite. COLE : Bon, moi j'y vais, le devoir m'appelle. CAITLIN : Embrasse Armando de ma part. COLE : A tout à l'heure mon amour. Il l'embrasse et part. CAITLIN : Ouf, il ne se doute de rien. Je suis certaine qu'il ne serait vraiment pas content que je m'occuppe des affaires d'Annie et de Jude. Où en étais-je déjà? Ah oui, mon dernier coup de fil à passer. Elle prend le téléphone et compose un numéro. CAITLIN : Allo, Annie? ANNIE ( à l'autre bout du fil ) : Caitlin? C'est bien toi? Tu ne t'es pas trompée de numéro par hasard? CAITLIN : Arrête tes sarcasmes un peu. Moi, personnellement, nos petites querelles m'épuisent, et je suis persuadée que c'est la même chose pour toi. ANNIE ( méfiante ) : Si tu le dis... CAITLIN : Je sais qu'on a eu des différends par le passé, mais il faut savoir tirer un trait dessus, surtout quand les personnes changent. ANNIE : Ah? CAITLIN : Que dirais-tu de déjeuner avec Cole et moi au Java Web tout à l'heure? Je ne pense pas qu'on pourra devenir amies du jour au lendemain, mais nous sommes des personnes civilisées, on pourrait au moins faire des efforts pour se tolérer. ANNIE : Ecoute, j'en sais rien, j'ai déjà pas mal de problèmes en ce moiment, à cause de ton cher paternel notamment... CAITLIN : Ce serait vraiment sympa que tu viennes, je t'assure. BETTE ( à côté d'Annie et chuchotant ) : Tu es folle Annie, n'hésite pas une seconde. Si tu te réconcilies avec eux, je suis sûre que Jude y verra le signe que tu fais réellement des efforts. ANNIE : Heu...bon, c'est d'accord pour ce midi. CAITLIN : Génial, nous t'attendons pour une heure. Ne sois pas en retard surtout. ANNIE : Je te laisse, j'ai des dossiers à finir. A tout à l'heure. Elles raccrochent. CAITLIN : Oui, ne sois pas en retard, ce serait dommage que tu rates le spectacle d'un déjeuner de Jude en charmante compagnie avec Sara. |
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